Présent sur le plateau de l'émission "Attessia Massâan"sur la chaîne Attessia tv pour discuter de l'opportunité de l'interview accordée à Belhassen Trabelsi par ladite chaîne sur le plan politique et éthique, l'avocat tunisien Seif Eddine Makhlouf a dénoncé de manière virulente ce qu'il considérait comme un "blanchiment de la corruption" par les médias en faisant une interview avec Belhassen Trabelsi, un criminel dangereux, selon lui.
Répondant à l'interpellation de Moez Ben Gharbia et de Borhène Bssaies qui ont avancé que même Ben Laden a été interviewé par de grands médias américains comme le CNN ou des responsables du régime nazi par les médias allemands, Seif Eddine Makhlouf a estimé que les entretiens avec Ben Laden étaient légitimes puisque ce dernier était "un homme politique dont le but ultime est de libérer Al-Qods" et que les attentas de New York "était une faute historique" de la part de Ben Laden. "Pour certains, c'est un résistant", a-t-ajouté.
"Vous êtes en train de commettre un dérapage dangereux et de blanchir le terrorisme", a répondu Ben Gharbia, "la libération de Al-Qods n'existe même pas dans les principes de Al-Qaida", a renchéri Bssaies.
L"avocat persiste et signe toutefois, considérant également que les médias ne devraient pas interviewer Bachar Al Assad qu'il considère comme "un criminel qui a tué son peuple", bénissant en revanche une telle entrevue avec Recep Tayyip Erdogan.
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Répondant à l'interpellation de Moez Ben Gharbia et de Borhène Bssaies qui ont avancé que même Ben Laden a été interviewé par de grands médias américains comme le CNN ou des responsables du régime nazi par les médias allemands, Seif Eddine Makhlouf a estimé que les entretiens avec Ben Laden étaient légitimes puisque ce dernier était "un homme politique dont le but ultime est de libérer Al-Qods" et que les attentas de New York "était une faute historique" de la part de Ben Laden. "Pour certains, c'est un résistant", a-t-ajouté.
"Vous êtes en train de commettre un dérapage dangereux et de blanchir le terrorisme", a répondu Ben Gharbia, "la libération de Al-Qods n'existe même pas dans les principes de Al-Qaida", a renchéri Bssaies.
L"avocat persiste et signe toutefois, considérant également que les médias ne devraient pas interviewer Bachar Al Assad qu'il considère comme "un criminel qui a tué son peuple", bénissant en revanche une telle entrevue avec Recep Tayyip Erdogan.
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