3706. C’est le nombre de détenus qui viennent de bénéficier d'une grâce présidentielle à l’occasion de la fête de la jeunesse et du 6ème anniversaire de la révolution du 14 janvier.
Selon un communiqué publié ce vendredi 13 janvier 2017 par la présidence de la République, Béji Caïd Essebsi a décidé d’accorder une grâce à 3706 prisonniers dont 728 primo-délinquants condamnés pour consommation de drogue, ayant passé plus d’un mois en prison.
Cette grâce a concerné, par ailleurs, des délits de chèques sans provisions et ceux dont la peine restante est inférieure à six mois. Pour ce qui est des crimes dangereux, sur les 2220 dossiers étudiés, 98 dossiers uniquement ont bénéficié de la grâce, pour de raisons de maladies, d’âge avancé, a précisé le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, en présentant le rapport sur les résultats des travaux de la commission de grâce spéciale, au président de la République.
Le ministre a souligné, par ailleurs, que les critères pour le bénéfice de l’amnistie ont été élargis, tout en tenant compte de la protection de la société, du rôle de la peine en matière de dissuasion et de prévention, de la réhabilitation des prisonniers en vue d’assurer ultérieurement leur insertion dans la société, et de la prévention de la récidive, en s’en tenant à la discipline en milieu carcéral, comme indicateur.
Notons que cette décision de grâce a été très attendue notamment après l’absence de grâce durant les fêtes du Mouled et du 17 décembre et suite à l’adoption de nouveaux critères.
Selon un communiqué publié ce vendredi 13 janvier 2017 par la présidence de la République, Béji Caïd Essebsi a décidé d’accorder une grâce à 3706 prisonniers dont 728 primo-délinquants condamnés pour consommation de drogue, ayant passé plus d’un mois en prison.
Cette grâce a concerné, par ailleurs, des délits de chèques sans provisions et ceux dont la peine restante est inférieure à six mois. Pour ce qui est des crimes dangereux, sur les 2220 dossiers étudiés, 98 dossiers uniquement ont bénéficié de la grâce, pour de raisons de maladies, d’âge avancé, a précisé le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, en présentant le rapport sur les résultats des travaux de la commission de grâce spéciale, au président de la République.
Le ministre a souligné, par ailleurs, que les critères pour le bénéfice de l’amnistie ont été élargis, tout en tenant compte de la protection de la société, du rôle de la peine en matière de dissuasion et de prévention, de la réhabilitation des prisonniers en vue d’assurer ultérieurement leur insertion dans la société, et de la prévention de la récidive, en s’en tenant à la discipline en milieu carcéral, comme indicateur.
Ces nouvelles mesures ont été appliquées en prenant en considération les recommandations du chef de l’Etat pour l’élargissement des critères d’éligibilité à la grâce présidentielle, a souligné le ministre.
Notons que cette décision de grâce a été très attendue notamment après l’absence de grâce durant les fêtes du Mouled et du 17 décembre et suite à l’adoption de nouveaux critères.
L’avocat Ghazi Mrabet l’a même qualifiée de la plus importante grâce spéciale de l'histoire de la Tunisie.Contacté par HuffPost Tunisie, Me Mrabet a indiqué que depuis 2011, la libération des détenus dans le cadre de la grâce spéciale ne dépassait pas les quelques centaines. Il a noté que la plus importante datait de l’époque Marzouki où l’ancien président provisoire avait accordé la grâce à près de 1600 détenus. En 2016, les 5800 détenus ont bénéficié de grâce spéciale.
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