Ses réalisations, reconnues à l’échelle internationale, font d'elle l'une des designers tunisiennes les plus célèbres.
Collectionneuse passionnée, diplômée des Beaux-Arts de Tunis, elle est l’initiatrice de l’agence de design HAD STUDIO et de la "Maison de Plage", projet à travers lequel elle soutient la scène artistique tunisienne.
Elle est sollicitée pour de nombreux projets prestigieux de design d’intérieur : entreprises, résidences particulières, plateaux télé ou encore magazines…Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre dans un de ses derniers chantiers: un spa de ville en plein quartier moderne de Tunis.
Ce projet, Hajer en parle comme d'un bébé qu'elle a porté des mois durant, un an plus exactement, de la réflexion à la réalisation. À la question si livré, il ne lui échapperait pas un peu, elle répond que c'est non sans un pincement au cœur qu'elle laisse un projet fini entre les mains de ses réels propriétaires: "Parfois, le lieu une fois investi par ses propriétaires ne me ressemble plus, ne ressemble plus à l'idée que je m'en suis faite".
Lorsqu’elle investit un lieu, Hajer a le sens du détail: à l’origine de son travail, elle nous explique avoir pris pour base le sol de dallage de marbre noir et blanc à l’italienne du rez-de-chaussée. Celui-ci matérialise "l’importance de la circulation, qui est ici fluide tout en permettant d’intimiser les différents espaces, coiffure, manucure…". Elle nous dit avoir voulu "créer une identité à un lieu de bien-être et de confort, donner un côté cosy tout en gardant un certain équilibre".
Dans cet espace se divisant en trois univers, la décoratrice mélange les styles au gré du besoin et surtout de ses coups de cœur. Un hammam avec une piscine au sous-sol, un rez-de-chaussée consacré à la beauté et un premier étage aux allures de clinique pour les soins de kinésithérapie et autres tendances minceur. Pour meubler ces différents univers Hajer a sélectionné des objets et du mobilier chinés, rapportés de voyages, dessinés par ses soins, achetés chez des créateurs locaux comme Zina ou Tinja ou même aux souks. On retrouve aussi des œuvres originales d’artistes tunisiens qui lui sont chers – comme Othman Taleb et le photographe Sabri Ben Mlouka – mais aussi des pièces achetées à quelques dizaines de dinars chez des marchands de la médina. Des œuvres exclusives, rares, des objets insolites ou banals mais auxquels le tout insuffle une valeur nouvelle.
Le regard se pose aussi bien sur une commode de salle à manger ancienne repeinte en noir mat, que sur un tableau réalisé en feuille d’or par des artisans anglais, sur un luminaire aux "formes astronomiques", un pied géant, un papillon à la taille démesurée...
La décoratrice a construit, de toutes pièces, un environnement éclectique où cohabitent harmonieusement des mondes différents, des tendances parfois opposées, alliant simplicité et sophistication, tradition et modernisme…
Hajer sait aussi marier l’esthétique et le pratique, en détournant notamment des éléments de mobiliers traditionnels comme des chaises de bureau transformées en chaise de coiffure. Chaque pièce est pensée de façon à être ergonomique, adaptée au mouvement et composée de matériaux appropriés à l’utilisation régulière.
En parcourant son projet qui ouvrira prochainement au public, Hajer Azzouz n'hésite pas à bouger un objet, à remettre en place un meuble, redonnant l'apparence qu'elle a voulue pour un coin de repos ou un des autres espaces du lieu. À travers ces attentions particulières, ces derniers moments privilégiés, l’artiste fusionne avec son œuvre, même si celle-ci échappera bientôt de ses mains pour aller entre celles d'utilisatrices qui, elles, en profiteront dans la durée.
Hajer ira créer ailleurs de nouveaux univers, certes à la demande, en concertation avec ses "commanditaires", mais avec cette même passion pour transformer des lieux du quotidien en mondes uniques.
Collectionneuse passionnée, diplômée des Beaux-Arts de Tunis, elle est l’initiatrice de l’agence de design HAD STUDIO et de la "Maison de Plage", projet à travers lequel elle soutient la scène artistique tunisienne.
Elle est sollicitée pour de nombreux projets prestigieux de design d’intérieur : entreprises, résidences particulières, plateaux télé ou encore magazines…Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre dans un de ses derniers chantiers: un spa de ville en plein quartier moderne de Tunis.
Ce projet, Hajer en parle comme d'un bébé qu'elle a porté des mois durant, un an plus exactement, de la réflexion à la réalisation. À la question si livré, il ne lui échapperait pas un peu, elle répond que c'est non sans un pincement au cœur qu'elle laisse un projet fini entre les mains de ses réels propriétaires: "Parfois, le lieu une fois investi par ses propriétaires ne me ressemble plus, ne ressemble plus à l'idée que je m'en suis faite".
Lorsqu’elle investit un lieu, Hajer a le sens du détail: à l’origine de son travail, elle nous explique avoir pris pour base le sol de dallage de marbre noir et blanc à l’italienne du rez-de-chaussée. Celui-ci matérialise "l’importance de la circulation, qui est ici fluide tout en permettant d’intimiser les différents espaces, coiffure, manucure…". Elle nous dit avoir voulu "créer une identité à un lieu de bien-être et de confort, donner un côté cosy tout en gardant un certain équilibre".
Dans cet espace se divisant en trois univers, la décoratrice mélange les styles au gré du besoin et surtout de ses coups de cœur. Un hammam avec une piscine au sous-sol, un rez-de-chaussée consacré à la beauté et un premier étage aux allures de clinique pour les soins de kinésithérapie et autres tendances minceur. Pour meubler ces différents univers Hajer a sélectionné des objets et du mobilier chinés, rapportés de voyages, dessinés par ses soins, achetés chez des créateurs locaux comme Zina ou Tinja ou même aux souks. On retrouve aussi des œuvres originales d’artistes tunisiens qui lui sont chers – comme Othman Taleb et le photographe Sabri Ben Mlouka – mais aussi des pièces achetées à quelques dizaines de dinars chez des marchands de la médina. Des œuvres exclusives, rares, des objets insolites ou banals mais auxquels le tout insuffle une valeur nouvelle.
Le regard se pose aussi bien sur une commode de salle à manger ancienne repeinte en noir mat, que sur un tableau réalisé en feuille d’or par des artisans anglais, sur un luminaire aux "formes astronomiques", un pied géant, un papillon à la taille démesurée...
La décoratrice a construit, de toutes pièces, un environnement éclectique où cohabitent harmonieusement des mondes différents, des tendances parfois opposées, alliant simplicité et sophistication, tradition et modernisme…
Hajer sait aussi marier l’esthétique et le pratique, en détournant notamment des éléments de mobiliers traditionnels comme des chaises de bureau transformées en chaise de coiffure. Chaque pièce est pensée de façon à être ergonomique, adaptée au mouvement et composée de matériaux appropriés à l’utilisation régulière.
En parcourant son projet qui ouvrira prochainement au public, Hajer Azzouz n'hésite pas à bouger un objet, à remettre en place un meuble, redonnant l'apparence qu'elle a voulue pour un coin de repos ou un des autres espaces du lieu. À travers ces attentions particulières, ces derniers moments privilégiés, l’artiste fusionne avec son œuvre, même si celle-ci échappera bientôt de ses mains pour aller entre celles d'utilisatrices qui, elles, en profiteront dans la durée.
Hajer ira créer ailleurs de nouveaux univers, certes à la demande, en concertation avec ses "commanditaires", mais avec cette même passion pour transformer des lieux du quotidien en mondes uniques.
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