Aujourd’hui, mardi 17 janvier 2017, l’Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) célèbre son 70ème anniversaire.
Invitée dans la matinale d’Express Fm, la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a passé en revue le rôle et les principaux indicateurs de l’organisation patronale.
“Nous avons senti que nous étions écoutés lors de l’élaboration du Code d’investissement”
Le secteur privé fournit près de 60% de postes d’emploi, a annoncé Bouchamaoui en ajoutant que 78% des exportations émanent du privé.
“Le secteur privé représente 60% des investissements dans le pays,” a-t-elle précisé en soulignant son rôle primordial dans la création d’emploi et le renforcement de l’économie nationale.
“Malgré certaines réserves, la version adoptée du Code d’Investissement est de loin meilleure que la version initiale,” a-t-elle indiqué en notant qu’un bon nombre de propositions a été pris en considération. “Espérons que ça sera le cas pour le Code d'incitation aux investissements,” a-t-elle lancé.
La loi de Finances 2017: “on pourrait faire beaucoup mieux”
Bouchamaoui est revenu par ailleurs aux différends relatifs à la loi de finances 2017. Elle a indiqué que l’organisation patronale s’est retrouvée dans une situation critique, prise entre le marteau et l’enclume. Elle a estimé que l'imposition d'une contribution conjoncturelle exceptionnelle de 7,5% sur les bénéfices des sociétés serait une décision lourde de conséquences. “Mais je respecte cette mesure adoptée par le parlement. C’est la démocratie,”a-t-elle noté en affichant son inquiétude quant à son impact au cours des prochains mois notamment sur les entreprises exportatrices.
La présidente de l’UTICA a révélé certaines lacunes en appelant à la nécessité d’adopter, dans la prochaine version, des mesures plus pertinentes notamment en matière d’exportation.
Elle a assuré, par ailleurs, que l'UTICA est la partie qui souffre le plus des nouvelles taxes et des nouvelles impositions, tout en insistant sur la conscience des investisseurs tunisiens des besoins du pays et de leur devoir de l'aider.
“Notre position est ferme quant à l’évasion fiscale et la contrebande”
La présidente de l’organisation patronale a indiqué que l’UTICA ne tolère pas l’évasion fiscale et la contrebande tout en signalant que cette dernière n’est pas un agent fiscal pour poursuivre les fraudeurs. “C’est à l’Etat de s’en occuper,”a-t-elle précisé.
Elle a indiqué que l’UTICA appelle à respecter la loi et payer les impôts.
Bouchamaoui a insisté, d’autre part, sur l’importance d’encourager les jeunes à investir et de soutenir les initiatives privées.
Invitée dans la matinale d’Express Fm, la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, a passé en revue le rôle et les principaux indicateurs de l’organisation patronale.
“Nous avons senti que nous étions écoutés lors de l’élaboration du Code d’investissement”
Le secteur privé fournit près de 60% de postes d’emploi, a annoncé Bouchamaoui en ajoutant que 78% des exportations émanent du privé.
“Le secteur privé représente 60% des investissements dans le pays,” a-t-elle précisé en soulignant son rôle primordial dans la création d’emploi et le renforcement de l’économie nationale.
“Malgré certaines réserves, la version adoptée du Code d’Investissement est de loin meilleure que la version initiale,” a-t-elle indiqué en notant qu’un bon nombre de propositions a été pris en considération. “Espérons que ça sera le cas pour le Code d'incitation aux investissements,” a-t-elle lancé.
La loi de Finances 2017: “on pourrait faire beaucoup mieux”
Bouchamaoui est revenu par ailleurs aux différends relatifs à la loi de finances 2017. Elle a indiqué que l’organisation patronale s’est retrouvée dans une situation critique, prise entre le marteau et l’enclume. Elle a estimé que l'imposition d'une contribution conjoncturelle exceptionnelle de 7,5% sur les bénéfices des sociétés serait une décision lourde de conséquences. “Mais je respecte cette mesure adoptée par le parlement. C’est la démocratie,”a-t-elle noté en affichant son inquiétude quant à son impact au cours des prochains mois notamment sur les entreprises exportatrices.
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“Notre position est ferme quant à l’évasion fiscale et la contrebande”
La présidente de l’organisation patronale a indiqué que l’UTICA ne tolère pas l’évasion fiscale et la contrebande tout en signalant que cette dernière n’est pas un agent fiscal pour poursuivre les fraudeurs. “C’est à l’Etat de s’en occuper,”a-t-elle précisé.
Elle a indiqué que l’UTICA appelle à respecter la loi et payer les impôts.
Bouchamaoui a insisté, d’autre part, sur l’importance d’encourager les jeunes à investir et de soutenir les initiatives privées.
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