Suite à la rencontre entre le président de la République, Béji Caïd Essebsi, et le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Chokri, l'idée d’une probable visite du président égyptien, Abdelfattah Sissi, en Tunisie s’est ébruitée. Une visite pour répondre à l’invitation initiée par le chef de l’Etat tunisien. Selon Sameh Chokri, Abdelfattah Sissi serait sur le point d’accepter cette invitation et ce afin d’approfondir les relations entre les deux pays.
Cette annonce est vite devenue le sujet polémique de la sphère politique en Tunisie où les positions ont varié entre ceux qui ont salué cette visite et ceux qui l’ont rejeté. Rien qu’au sein du mouvement d’Ennahdha, les avis ont divergé.
Cela a commencé avec le président du bloc parlementaire du mouvement, Noureddine Bhiri, qui a déclaré qu’Ennahdha respecte le droit du président de la République d’inviter ses homologues mais que cela ne l’empêchera pas de camper sur ses positions. Dans ce sens, l’ancien ministre de la Justice a assuré qu’Ennahdha n’accueillera pas le président égyptien.
De son côté, le président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkrim Harouni, a expliqué quant à lui, que son mouvement fait la différence entre soutenir la révolution pacifique égyptienne et entre le droit du peuple égyptien de choisir, par lui-même, ceux qui le gouvernent.
Le plus virulent des dirigeants d’Ennahdha a été Mohamed Ben Salem, actuel député et ancien ministre de l’Agriculture, qui a estimé, lors d’une intervention accordée à Nessma TV, que la visite d’Abdelfattah Sissi n’a aucune nécessité et qu’en le recevant, la Tunisie enverrait des messages négatifs aux autres Etats qui ont une position claire vis-à-vis du président égyptien et de la manière dont il avait pris, en 2013, le pouvoir.
Autre son de cloche du côté du secrétaire-général du Mouvement du Peuple, Zouhaier Maghzaoui, qui a expliqué que les partis politiques n’ont aucune raison d’émettre leur avis sur cette visite et sur toute autre visite et invitation émise par la présidence de la République puisque cela fait partie de ses prérogatives. Appelant les politiciens à arrêter la surenchère politique, Zouhaier Maghzaoui a annoncé qu’Abdelfattah Sissi est le bienvenu en Tunisie.
Pour Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre, tous ceux qui ont annoncé, publiquement, leur opposition à cette visite font dans le populisme et ils se mêlent, directement, des affaires souveraines de l’Etat tunisien.
Cette annonce est vite devenue le sujet polémique de la sphère politique en Tunisie où les positions ont varié entre ceux qui ont salué cette visite et ceux qui l’ont rejeté. Rien qu’au sein du mouvement d’Ennahdha, les avis ont divergé.
Cela a commencé avec le président du bloc parlementaire du mouvement, Noureddine Bhiri, qui a déclaré qu’Ennahdha respecte le droit du président de la République d’inviter ses homologues mais que cela ne l’empêchera pas de camper sur ses positions. Dans ce sens, l’ancien ministre de la Justice a assuré qu’Ennahdha n’accueillera pas le président égyptien.
De son côté, le président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkrim Harouni, a expliqué quant à lui, que son mouvement fait la différence entre soutenir la révolution pacifique égyptienne et entre le droit du peuple égyptien de choisir, par lui-même, ceux qui le gouvernent.
Le plus virulent des dirigeants d’Ennahdha a été Mohamed Ben Salem, actuel député et ancien ministre de l’Agriculture, qui a estimé, lors d’une intervention accordée à Nessma TV, que la visite d’Abdelfattah Sissi n’a aucune nécessité et qu’en le recevant, la Tunisie enverrait des messages négatifs aux autres Etats qui ont une position claire vis-à-vis du président égyptien et de la manière dont il avait pris, en 2013, le pouvoir.
Autre son de cloche du côté du secrétaire-général du Mouvement du Peuple, Zouhaier Maghzaoui, qui a expliqué que les partis politiques n’ont aucune raison d’émettre leur avis sur cette visite et sur toute autre visite et invitation émise par la présidence de la République puisque cela fait partie de ses prérogatives. Appelant les politiciens à arrêter la surenchère politique, Zouhaier Maghzaoui a annoncé qu’Abdelfattah Sissi est le bienvenu en Tunisie.
Pour Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre, tous ceux qui ont annoncé, publiquement, leur opposition à cette visite font dans le populisme et ils se mêlent, directement, des affaires souveraines de l’Etat tunisien.
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