“Vous avez dépassé Daech en nombre de personnes tuées!” s’est déchainé le député du Front Populaire, Chafik Ayadi, à l’encontre du ministre du Transport, Anis Ghedira. “Jusqu’à quand va-t-il demeurer à son poste?” a-t-il martelé en appelant ce dernier à présenter sa démission, comme le témoigne cette vidéo, publiée par l'Assemblée des Représentants du Peuple sur sa chaîne Youtube (à partir de la minute 16:55 dans la vidéo ci-dessous) .
Le député du Front a estimé, dans le cadre de la plénière du mardi 31 janvier 2017, que ce dernier n’est pas à la hauteur de la responsabilité qui lui incombe et qu’il “fait preuve de nonchalance par rapport aux pertes humaines que causent ces accidents”.
De son côté, le député Taoufik Jemli du bloc de l'Union Patriotique Libre a accusé le ministre du Transport de laxisme. Il a estimé que la cause principale de l‘accident du bus de Mornag revient à l’état lamentable des bus en circulation, niant ainsi l’hypothèse avancée par le ministre du Transport selon laquelle une bagarre entre des étudiants serait derrière cet accident. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Deux drames ont récemment secoué le transport en Tunisie. Le premier est celui de Jbel Jloud où la collision d’un train et d’un bus a coûté la vie à cinq personnes. Et le deuxième s’est produit, hier, à Mornag où une jeune lycéenne de 17 ans a perdu la vie dans l’accident d’un bus scolaire.
"Terrorisme routier", la Tunisie aux premiers rangs
Selon une récente étude du cabinet de Consulting Targa, la route tue en moyenne 1485 personnes par an en Tunisie soit 4 personnes par jour.
Classée 138ème sur 180 pays en terme de mortalité routière dans le monde, la Tunisie enregistre un taux de 24,5 pour 1000 de mortalité routière par habitant. Un triste record comparé à d'autres pays comme la France (5 pour 1000) ou le Canada (6 pour 1000) mais de loin meilleur que d'autres pays comme la Libye avec son taux de 73,5 pour 1000.
Attachez vos ceintures! Une amende de 40 dinars à partir du 27 avril
Le port de ceinture de sécurité sera officiellement obligatoire dans les zones urbaines d’ici trois mois, selon un décret ministériel N°132 du 6 janvier 2017 publié au Jort N°8 du 27 janvier 2017.
Le 27 avril, le port de la ceinture sera obligatoire pour les conducteurs et les passagers, a annoncé Anis Ben Hassouna, Président de l'association tunisienne des examinateurs de permis de conduite et de sécurité routière, à Mosaïque FM. Il a ajouté qu’en avril 2018 le porte de la ceinture sera obligatoire pour tous les passagers de la voiture, même ceux assis à l’arrière.
Les personnes contrôlées sans ceinture devront payer une amende de 40 dinars à partir du mois d'avril.
Le taux de mortalité est 5 à 6 fois plus élevé sans ceinture et le port de la ceinture de sécurité réduit les risques de décès de 40 à 50% pour les passagers assis à l’avant et de 25 à 75% pour les passagers assis à l’arrière avait affirmé en décembre dernier la présidente de l’association des Ambassadeurs de la sécurité routière, Afef Ben Ghenia.
Le député du Front a estimé, dans le cadre de la plénière du mardi 31 janvier 2017, que ce dernier n’est pas à la hauteur de la responsabilité qui lui incombe et qu’il “fait preuve de nonchalance par rapport aux pertes humaines que causent ces accidents”.
De son côté, le député Taoufik Jemli du bloc de l'Union Patriotique Libre a accusé le ministre du Transport de laxisme. Il a estimé que la cause principale de l‘accident du bus de Mornag revient à l’état lamentable des bus en circulation, niant ainsi l’hypothèse avancée par le ministre du Transport selon laquelle une bagarre entre des étudiants serait derrière cet accident. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Deux drames ont récemment secoué le transport en Tunisie. Le premier est celui de Jbel Jloud où la collision d’un train et d’un bus a coûté la vie à cinq personnes. Et le deuxième s’est produit, hier, à Mornag où une jeune lycéenne de 17 ans a perdu la vie dans l’accident d’un bus scolaire.
"Terrorisme routier", la Tunisie aux premiers rangs
Selon une récente étude du cabinet de Consulting Targa, la route tue en moyenne 1485 personnes par an en Tunisie soit 4 personnes par jour.
Classée 138ème sur 180 pays en terme de mortalité routière dans le monde, la Tunisie enregistre un taux de 24,5 pour 1000 de mortalité routière par habitant. Un triste record comparé à d'autres pays comme la France (5 pour 1000) ou le Canada (6 pour 1000) mais de loin meilleur que d'autres pays comme la Libye avec son taux de 73,5 pour 1000.
LIRE AUSSI: Pourquoi et comment la route en Tunisie est dangereuse ? La carte de Targa Consult (Graphiques)
Attachez vos ceintures! Une amende de 40 dinars à partir du 27 avril
Le port de ceinture de sécurité sera officiellement obligatoire dans les zones urbaines d’ici trois mois, selon un décret ministériel N°132 du 6 janvier 2017 publié au Jort N°8 du 27 janvier 2017.
Le 27 avril, le port de la ceinture sera obligatoire pour les conducteurs et les passagers, a annoncé Anis Ben Hassouna, Président de l'association tunisienne des examinateurs de permis de conduite et de sécurité routière, à Mosaïque FM. Il a ajouté qu’en avril 2018 le porte de la ceinture sera obligatoire pour tous les passagers de la voiture, même ceux assis à l’arrière.
Les personnes contrôlées sans ceinture devront payer une amende de 40 dinars à partir du mois d'avril.
Le taux de mortalité est 5 à 6 fois plus élevé sans ceinture et le port de la ceinture de sécurité réduit les risques de décès de 40 à 50% pour les passagers assis à l’avant et de 25 à 75% pour les passagers assis à l’arrière avait affirmé en décembre dernier la présidente de l’association des Ambassadeurs de la sécurité routière, Afef Ben Ghenia.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.