Le Parlement tunisien a adopté mardi, après des mois de tractations, un projet de loi autorisant le vote des forces de sécurité et de l'armée aux élections municipales et régionales, des scrutins très attendus dans le pays six ans après la révolution.
La communauté internationale a salué en 2014 la réussite de la transition démocratique en Tunisie après l'adoption d'une nouvelle constitution et la tenue d'élections législatives et présidentielle libres.
Depuis la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, les municipalités restent en revanche gérées par de simples délégations, qui sont chargées des affaires courantes, en raison du report des scrutins locaux sur fond d'enjeux partisans.
Un verrou a sauté mardi avec l'adoption par l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), par 139 voix pour et 22 abstentions, d'une nouvelle loi électorale qui octroie le droit de vote aux militaires et aux forces de sécurité --soit quelque 130.000 personnes-- pour ces scrutins locaux.
Selon des médias, le parti islamiste Ennahdha, première force au Parlement avec 69 députés, affichait jusque-là ses réticences, arguant que l'armée et les forces de sécurité devaient adopter "une position de neutralité absolue".
Si la question de leur droit de vote aux législatives et à la présidentielle n'a pas été tranchée, cette avancée rend possible la tenue des élections locales d'ici la fin de l'année: l'instance électorale estime qu'il lui faut huit mois à compter de l'adoption de la loi pour organiser ces scrutins.
Début janvier, son président Chafik Sarsar s'était emporté contre le blocage "inadmissible" de la "marche vers la démocratie", en allusion au retard observé au Parlement.
Dans la foulée, le président Béji Caïd Essebsi s'était dit confiant, estimant que la loi électorale était "essentielle" dans la "construction
démocratique".
La communauté internationale a salué en 2014 la réussite de la transition démocratique en Tunisie après l'adoption d'une nouvelle constitution et la tenue d'élections législatives et présidentielle libres.
Depuis la chute de la dictature de Zine el Abidine Ben Ali en 2011, les municipalités restent en revanche gérées par de simples délégations, qui sont chargées des affaires courantes, en raison du report des scrutins locaux sur fond d'enjeux partisans.
Un verrou a sauté mardi avec l'adoption par l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), par 139 voix pour et 22 abstentions, d'une nouvelle loi électorale qui octroie le droit de vote aux militaires et aux forces de sécurité --soit quelque 130.000 personnes-- pour ces scrutins locaux.
Selon des médias, le parti islamiste Ennahdha, première force au Parlement avec 69 députés, affichait jusque-là ses réticences, arguant que l'armée et les forces de sécurité devaient adopter "une position de neutralité absolue".
Si la question de leur droit de vote aux législatives et à la présidentielle n'a pas été tranchée, cette avancée rend possible la tenue des élections locales d'ici la fin de l'année: l'instance électorale estime qu'il lui faut huit mois à compter de l'adoption de la loi pour organiser ces scrutins.
Début janvier, son président Chafik Sarsar s'était emporté contre le blocage "inadmissible" de la "marche vers la démocratie", en allusion au retard observé au Parlement.
Dans la foulée, le président Béji Caïd Essebsi s'était dit confiant, estimant que la loi électorale était "essentielle" dans la "construction
démocratique".
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