Dans l'une des artères de la médina, à la rue des "Chaouachia" exactement, se confectionnent soigneusement des perles de plus en plus rares, les Chechias. Une véritable chaîne humaine se relaye les étapes de la fabrication, un long processus pour aboutir à ce joyau artisanal. Les plus célèbres sont rouges, mais il y en a aussi de toutes les couleurs.
Al-Jazeera est allée à la rencontre de l'un de ces "Chaouachi" qui explique les dessous d'un métier en voie de disparition.
Chaouachi de père en fils, Mohamed commence son ouvrage à 7h du matin.
Tout d'abord, ce sont les femmes qui commencent par coudre l'ossature appelée "kabbous", à base d'un fil de laine, "un fil importé de l'étranger", précise l'artisan.
Ces "kabbous" seront ensuite longuement lavés à l'eau et au savon afin de pouvoir changer leur forme.
La forme aboutie sera brossée par une une plante appelée "Kardesh". Un logo unique à chaque maître artisan y est conçu. S'en suit l'étape avant la la teinture et le moulage. Le moulage obtenu se maintiendra grâce au passage par les fers à repasser. Après tant d'ouvrage et de patience, la Chechia atterrit dans les boutiques pour être commercialisée.
"Beaucoup de jeunes boudent ce métier à cause de sa pénibilité", regrette Mohamed. Et d'ajouter: "Je crains qu'un jour les Chaouachis et ce souk disparaitront. On voit d'ores et déjà que beaucoup d'artisans ont vendu leurs boutiques, ces dernières ont été converties en des cafés ou des restaurants", déplore-t-il.
Al-Jazeera est allée à la rencontre de l'un de ces "Chaouachi" qui explique les dessous d'un métier en voie de disparition.
Chaouachi de père en fils, Mohamed commence son ouvrage à 7h du matin.
Tout d'abord, ce sont les femmes qui commencent par coudre l'ossature appelée "kabbous", à base d'un fil de laine, "un fil importé de l'étranger", précise l'artisan.
Ces "kabbous" seront ensuite longuement lavés à l'eau et au savon afin de pouvoir changer leur forme.
La forme aboutie sera brossée par une une plante appelée "Kardesh". Un logo unique à chaque maître artisan y est conçu. S'en suit l'étape avant la la teinture et le moulage. Le moulage obtenu se maintiendra grâce au passage par les fers à repasser. Après tant d'ouvrage et de patience, la Chechia atterrit dans les boutiques pour être commercialisée.
"Beaucoup de jeunes boudent ce métier à cause de sa pénibilité", regrette Mohamed. Et d'ajouter: "Je crains qu'un jour les Chaouachis et ce souk disparaitront. On voit d'ores et déjà que beaucoup d'artisans ont vendu leurs boutiques, ces dernières ont été converties en des cafés ou des restaurants", déplore-t-il.
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