Dans une interview accordée à la Radio Kalima, le Premier ministre Habib Essid est revenu longuement sur le travail de son gouvernement mais aussi des tensions qui règnent actuellement sur la vie politique tunisienne.
Économie solidaire, économie verte et indépendance
Parlant du plan quinquennal 2016-2020, Habib Essid affirme qu' "il y a eu beaucoup de réunions pour mettre en place ce plan et il y a eu près de 20.000 personnes qui ont contribué à cette stratégie."
L'idée principale de ce plan est de viser le "développement des régions et l'application de la discrimination positive comme le prévoit la Constitution(...) et mettre en avant l'importance du travail et de l'emploi" a indiqué le chef du gouvernement avant d'ajouter: "Il y a aussi l'économie verte où il y a de grandes opportunités de création d'emplois mais aussi l'économie sociale qui sera la base sur laquelle sera bâti ce plan".
Quant à l'indépendance des choix de la Tunisie dans son plan quinquennal, le premier ministre affirme qu'il s'agit d' "un plan tuniso-tunisien": "Nos choix ont été faits en toute liberté sans la Banque mondiale, ni le FMI. Nous collaborons simplement avec eux." a t-il déclaré.
La majorité d'Ennahdha au Parlement, problématique?
Revenant sur le changement de majorité à l'Assemblée des Représentant du Peuple, Habib Essid n' y voit aucun danger sur son travail: "Le chef du gouvernement a été choisi en fonction des résultats des élections législatives(...) il y a eu des changements et beaucoup de nouvelles choses après le changement de la majorité... Mais nous allons toujours dans la même direction...Nous avons formé un gouvernement de coalition où il y a beaucoup de parties, nous continuons donc à travailler".
Quant à la qualité du travail du gouvernement, il affirme: "Il y a quelques plaintes. Ce gouvernement a quelques problèmes et c'est quelque chose de normal. Y a t-il un gouvernement dans le monde qui n a pas de problèmes?" avant de rappeler que le gouvernement "n'a pas de baguette magique" et qu' "il n' y aura pas de remaniement du gouvernement".
Habib Essid face aux ambitions des autres ministres
Les ambitions de certains ministres, mieux placés dans les sondages n'effraient pas Habib Essid: "L'ambition est quelque chose de naturel" déclare-t-il, avant d'ajouter "je ne pense pas qu'il y ait un conflit. Les gens y donnent de l'importance plus qu'il ne faut".
Concernant les propos de Yassine Brahim sur un remaniement du gouvernement, le chef du gouvernement affirme en avoir discuté avec l'intéressé et nie totalement que le ministre du Développement et de l'investissement ait tenu ces propos : "Parfois, vous faites dire aux gens des choses qu'ils n'ont pas dites", a-t-il lancé à l'égard de la journaliste.
Le projet de loi sur la Banque Centrale: Un malaise?
Le projet de loi relative aux statuts de la Banque centrale adopté à une voix près aura fait couler beaucoup d'encre au point de déranger le chef du gouvernement: "Oui j'ai été dérangé que ce projet qui rentre dans le cadre des grandes réformes, d'une telle importance soit adopté à une voix près" déclare t-il, rappelant que "cela aurait pu avoir de grandes conséquences sur les réformes que nous avons entreprises".
Revenant sur les conséquences d'un tel acte, Habib Essid préfère tempérer: "L'abstention au vote de la part(...) de députés, je n'ai aucune relation avec cela. Ils sont libres et je n'ai aucun pouvoir sur eux. Ce n'est pas le ministre qui a voté" évitant le parallèle fait par la journaliste avec la mise au ban de l'ex ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa.
Une plaine déposée contre le Front Populaire et Ettahrir en marge des manifestations à Kerkennah?
Après les mouvement ayant agité l'île de Kerkennah autour des activités de la société pétrolière Petrofac, le chef du gouvernement affirme que l'implication du Front populaire et du parti Ettahrir est avérée affirmant qu' "une plainte sera déposé contre eux".
Économie solidaire, économie verte et indépendance
Parlant du plan quinquennal 2016-2020, Habib Essid affirme qu' "il y a eu beaucoup de réunions pour mettre en place ce plan et il y a eu près de 20.000 personnes qui ont contribué à cette stratégie."
L'idée principale de ce plan est de viser le "développement des régions et l'application de la discrimination positive comme le prévoit la Constitution(...) et mettre en avant l'importance du travail et de l'emploi" a indiqué le chef du gouvernement avant d'ajouter: "Il y a aussi l'économie verte où il y a de grandes opportunités de création d'emplois mais aussi l'économie sociale qui sera la base sur laquelle sera bâti ce plan".
Quant à l'indépendance des choix de la Tunisie dans son plan quinquennal, le premier ministre affirme qu'il s'agit d' "un plan tuniso-tunisien": "Nos choix ont été faits en toute liberté sans la Banque mondiale, ni le FMI. Nous collaborons simplement avec eux." a t-il déclaré.
La majorité d'Ennahdha au Parlement, problématique?
Revenant sur le changement de majorité à l'Assemblée des Représentant du Peuple, Habib Essid n' y voit aucun danger sur son travail: "Le chef du gouvernement a été choisi en fonction des résultats des élections législatives(...) il y a eu des changements et beaucoup de nouvelles choses après le changement de la majorité... Mais nous allons toujours dans la même direction...Nous avons formé un gouvernement de coalition où il y a beaucoup de parties, nous continuons donc à travailler".
Quant à la qualité du travail du gouvernement, il affirme: "Il y a quelques plaintes. Ce gouvernement a quelques problèmes et c'est quelque chose de normal. Y a t-il un gouvernement dans le monde qui n a pas de problèmes?" avant de rappeler que le gouvernement "n'a pas de baguette magique" et qu' "il n' y aura pas de remaniement du gouvernement".
Habib Essid face aux ambitions des autres ministres
Les ambitions de certains ministres, mieux placés dans les sondages n'effraient pas Habib Essid: "L'ambition est quelque chose de naturel" déclare-t-il, avant d'ajouter "je ne pense pas qu'il y ait un conflit. Les gens y donnent de l'importance plus qu'il ne faut".
Concernant les propos de Yassine Brahim sur un remaniement du gouvernement, le chef du gouvernement affirme en avoir discuté avec l'intéressé et nie totalement que le ministre du Développement et de l'investissement ait tenu ces propos : "Parfois, vous faites dire aux gens des choses qu'ils n'ont pas dites", a-t-il lancé à l'égard de la journaliste.
Le projet de loi sur la Banque Centrale: Un malaise?
Le projet de loi relative aux statuts de la Banque centrale adopté à une voix près aura fait couler beaucoup d'encre au point de déranger le chef du gouvernement: "Oui j'ai été dérangé que ce projet qui rentre dans le cadre des grandes réformes, d'une telle importance soit adopté à une voix près" déclare t-il, rappelant que "cela aurait pu avoir de grandes conséquences sur les réformes que nous avons entreprises".
"Il y a eu deux faits: le premier c'est que la présence (des députés) n'était pas à la hauteur et le deuxième c'est qu'un des partis de la coalition...s'est abstenu et cela n'est pas raisonnable car on a fait une réunion avec la coalition... pour voter" en faveur du projet, a affirmé Habib Essid
Revenant sur les conséquences d'un tel acte, Habib Essid préfère tempérer: "L'abstention au vote de la part(...) de députés, je n'ai aucune relation avec cela. Ils sont libres et je n'ai aucun pouvoir sur eux. Ce n'est pas le ministre qui a voté" évitant le parallèle fait par la journaliste avec la mise au ban de l'ex ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa.
Une plaine déposée contre le Front Populaire et Ettahrir en marge des manifestations à Kerkennah?
Après les mouvement ayant agité l'île de Kerkennah autour des activités de la société pétrolière Petrofac, le chef du gouvernement affirme que l'implication du Front populaire et du parti Ettahrir est avérée affirmant qu' "une plainte sera déposé contre eux".
"Celui qui a été arrêté et qui fait partie de NIdaa Tounes a été arrêté pour d'autres considérations...Il était parmi les personnes présentes dans les locaux de Petrofac et il a empêché les policiers de faire appliquer la loi. Mais ceux qui ont appelé aux grèves et aux réactions sont des personnes des parties que vous avez citées" déclare-t-il à la journaliste de radio Kalima
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