97% est le taux de participation des enseignants dans les collèges et les lycées secondaires publics à la grève observée ce mercredi 22 février 2017, annonce le Secrétaire général adjoint du syndicat général de l’enseignement secondaire Néjib Sallemi.
“Les grévistes exigent que le Chef du gouvernement trouve un remplaçant à la tête du ministère de l’Education”, a déclaré Sallemi, estimant que “l’actuel ministre représente un danger pour le secteur à travers ses décisions unilatérales improvisées et ses offenses à l’encontre des enseignants”.
“Les sit-in ouverts dans les sièges des délégations régionales de l’Education se poursuivent, a-t-il lancé, et nous irons vendredi aux délégations de la jeunesse et des sports pour faire pression sur la présidence du gouvernement afin d’activer le projet de statut des métiers du sport et des animateurs sportifs, non encore paru au Journal Officiel”.
"Nous sommes arrivés à une impasse,"a-t-il dit en appelant au limogeage de Jalloul qui, selon lui, "ne respecte plus la dignité des enseignants". Il a indiqué, par ailleurs, que le nouveau secrétaire général de l'UGTT Noureddine Tabboubi soutient leur grève.
Une instance administrative sectorielle du syndicat de l’enseignement secondaire pourrait se réunir le 2 mars pour examiner les modalités d’un éventuel arrêt des cours “en cas d’échec des négociations avec la présidence du gouvernement”, selon ses déclarations.
Par ailleurs, les enseignants en grève ont exprimé leur volonté de poursuivre leur mouvement protestataire qui s'inscrit dans le cadre du rétablissement de la dignité de l'enseignant. "Nous refusons catégoriquement les récentes déclarations du ministre qui ne cherche qu'à diaboliser l'institution éducative et les corps syndicaux," a indiqué un enseignant dans cette vidéo.
Quant aux élèves, la majorité d'entre eux a manifesté son refus de cette grève en arguant que cela perturbe le déroulement des cours. Ils ont exprimé leur crainte de ne pas pouvoir terminer le programme à temps ou de le voir bâclé.
Réagissant à cette grève, Néji Jalloul a indiqué que ces mouvement de protestation "ne lui dérangent pas", rapporte Mosaique Fm . Il a ajouté que tout citoyen a le droit de revendiquer le départ d'un ministre, c'est une sorte de pratique démocratique, selon ses dires.
“Les grévistes exigent que le Chef du gouvernement trouve un remplaçant à la tête du ministère de l’Education”, a déclaré Sallemi, estimant que “l’actuel ministre représente un danger pour le secteur à travers ses décisions unilatérales improvisées et ses offenses à l’encontre des enseignants”.
“Les sit-in ouverts dans les sièges des délégations régionales de l’Education se poursuivent, a-t-il lancé, et nous irons vendredi aux délégations de la jeunesse et des sports pour faire pression sur la présidence du gouvernement afin d’activer le projet de statut des métiers du sport et des animateurs sportifs, non encore paru au Journal Officiel”.
De son côté, le Secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire Lassaad Yaacoubi a indiqué, sur Nesma Tv, que les protestations et les grèves continueront jusqu'à la satisfaction de leur revendication à savoir le départ du ministre de l'Education, Néji Jalloul.
"Nous sommes arrivés à une impasse,"a-t-il dit en appelant au limogeage de Jalloul qui, selon lui, "ne respecte plus la dignité des enseignants". Il a indiqué, par ailleurs, que le nouveau secrétaire général de l'UGTT Noureddine Tabboubi soutient leur grève.
Une instance administrative sectorielle du syndicat de l’enseignement secondaire pourrait se réunir le 2 mars pour examiner les modalités d’un éventuel arrêt des cours “en cas d’échec des négociations avec la présidence du gouvernement”, selon ses déclarations.
Par ailleurs, les enseignants en grève ont exprimé leur volonté de poursuivre leur mouvement protestataire qui s'inscrit dans le cadre du rétablissement de la dignité de l'enseignant. "Nous refusons catégoriquement les récentes déclarations du ministre qui ne cherche qu'à diaboliser l'institution éducative et les corps syndicaux," a indiqué un enseignant dans cette vidéo.
Quant aux élèves, la majorité d'entre eux a manifesté son refus de cette grève en arguant que cela perturbe le déroulement des cours. Ils ont exprimé leur crainte de ne pas pouvoir terminer le programme à temps ou de le voir bâclé.
Réagissant à cette grève, Néji Jalloul a indiqué que ces mouvement de protestation "ne lui dérangent pas", rapporte Mosaique Fm . Il a ajouté que tout citoyen a le droit de revendiquer le départ d'un ministre, c'est une sorte de pratique démocratique, selon ses dires.
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