Finalement le taux de croissance économique réalisée par la Tunisie en 2016 n’a pas dépassé les 1% selon l’Institut National de la Statistique (INS) et ce en première estimation.
Des réalisations en deçà des attentes, soit un taux de croissance de 1.5% prévu initialement.
Le niveau de croissance enregistré en 2016 rejoint le niveau enregistré en 2015, soit 1.1%. Un indicateur de base qui confirme la fragilité de la situation économique et par-dessus tout la disette de la richesse nationale. D’où l’envolée du taux de chômage qui s’établit à 15.5% en 2016.
Le secteur agricole a fortement tiré la croissance vers le bas en enregistrant une chute de 8.1% de la production nationale. D’ailleurs hors agriculture le taux de croissance s’établit à 2%. Les industries non manufacturières ont affiché un repli de 1.9% dû essentiellement à la baisse de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures et de l’extraction minière respectivement de 3% et de 3.3%.
Une reprise a été toutefois observée dans la valeur ajoutée des services marchands soit une croissance de 2.7% en 2016 contre une baisse de 0.6% une année auparavant.
Pour l’année 2017, les prévisions de croissance oscillent entre 2.5% selon les estimations de la Banque Centrale de Tunisie et le Fonds Monétaire International et 3% selon les projections de la Banque Mondiale. La Tunisie parviendra-t-elle à réaliser un surplus de croissance de 1.5 point? Tout dépendra du rythme de réalisation des réformes et de la reprise des secteurs du tourisme, de l'agriculture mais aussi des exportations comme l’affirment les différents rapports récemment publiés par les institutions internationales et les agences de notation.
Néanmoins il va sans dire que plusieurs sont les observateurs et les experts qui appellent à une révision des hypothèses de croissance prévues pour l’année en cours. D’autres voix appellent par ailleurs à l’actualisation du schéma de développement 2016-2020 actuellement soumis à l’examen au sein de la commission des finances et de la planification au sein de l’ARP.
Des réalisations en deçà des attentes, soit un taux de croissance de 1.5% prévu initialement.
Le niveau de croissance enregistré en 2016 rejoint le niveau enregistré en 2015, soit 1.1%. Un indicateur de base qui confirme la fragilité de la situation économique et par-dessus tout la disette de la richesse nationale. D’où l’envolée du taux de chômage qui s’établit à 15.5% en 2016.
Le secteur agricole a fortement tiré la croissance vers le bas en enregistrant une chute de 8.1% de la production nationale. D’ailleurs hors agriculture le taux de croissance s’établit à 2%. Les industries non manufacturières ont affiché un repli de 1.9% dû essentiellement à la baisse de la valeur ajoutée du secteur des hydrocarbures et de l’extraction minière respectivement de 3% et de 3.3%.
Une reprise a été toutefois observée dans la valeur ajoutée des services marchands soit une croissance de 2.7% en 2016 contre une baisse de 0.6% une année auparavant.
Pour l’année 2017, les prévisions de croissance oscillent entre 2.5% selon les estimations de la Banque Centrale de Tunisie et le Fonds Monétaire International et 3% selon les projections de la Banque Mondiale. La Tunisie parviendra-t-elle à réaliser un surplus de croissance de 1.5 point? Tout dépendra du rythme de réalisation des réformes et de la reprise des secteurs du tourisme, de l'agriculture mais aussi des exportations comme l’affirment les différents rapports récemment publiés par les institutions internationales et les agences de notation.
Néanmoins il va sans dire que plusieurs sont les observateurs et les experts qui appellent à une révision des hypothèses de croissance prévues pour l’année en cours. D’autres voix appellent par ailleurs à l’actualisation du schéma de développement 2016-2020 actuellement soumis à l’examen au sein de la commission des finances et de la planification au sein de l’ARP.
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