L'ancien président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, déchu lors du Printemps arabe, a été de nouveau condamné par contumace en Tunisie à huit ans de prison ferme pour "abus de pouvoir", a-t-on appris vendredi auprès du parquet. Son gendre, Sakhr El-Materi, a écopé de six ans de prison ferme dans la même affaire.
Déjà condamnés à de multiples reprises par contumace, Ben Ali, exilé en Arabie saoudite, et son gendre qui vit aux Seychelles, ont été reconnus coupables d'avoir "usé de leur qualité pour se procurer un avantage injustifié causant un préjudice à l'administration", a précisé le porte-parole du parquet Sofiène Sliti.
Le tribunal de première instance les a également condamnés à payer chacun une amende de plus d'un million de dinars (environ 400.000 euros), a-t-il ajouté.
L'affaire est liée à une instruction donnée par Ben Ali au maire de Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, pour céder un hôtel à un proche de son gendre pour une somme dérisoire, a indiqué à l'AFP une autre source judiciaire.
Dans le cadre de ce dossier, le dernier ministre de la Défense de Ben Ali, Ridha Grira, a été condamné par contumace à huit de prison ferme et plus d'un million de dinars d'amende, a ajouté M. Sliti.
Emprisonné en septembre 2011 pour des affaires de corruption alors qu'il était ministre des Domaines de l'Etat sous le régime Ben Ali, M. Grira, souffrant d'un cancer, a été libéré en mars 2014 à la demande de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) pour qu'il puisse bénéficier de soins appropriés.
Ben Ali qui vit en exil en Arabie Saoudite, a fait l'objet depuis sa chute en 2011 de multiples condamnations, notamment dans des affaires de corruption.
Il a aussi été condamné à la prison à perpétuité pour la répression sanglante des manifestations de la révolution (338 morts).
Son gendre a lui été condamné par contumace à plusieurs lourdes peines de prison en Tunisie notamment pour corruption, fraudes et blanchiment d'argent.
Avant la chute de l'ancien régime, il était présenté comme un dauphin potentiel de Ben Ali. Grâce à son alliance avec l'ex-président, il était devenu en quelques années un homme d'affaires actif dans tous les secteurs économiques. Ses avoirs ont été confisqués ou placés sous administration de l'Etat.
Déjà condamnés à de multiples reprises par contumace, Ben Ali, exilé en Arabie saoudite, et son gendre qui vit aux Seychelles, ont été reconnus coupables d'avoir "usé de leur qualité pour se procurer un avantage injustifié causant un préjudice à l'administration", a précisé le porte-parole du parquet Sofiène Sliti.
Le tribunal de première instance les a également condamnés à payer chacun une amende de plus d'un million de dinars (environ 400.000 euros), a-t-il ajouté.
L'affaire est liée à une instruction donnée par Ben Ali au maire de Sidi Bou Saïd, dans la banlieue nord de Tunis, pour céder un hôtel à un proche de son gendre pour une somme dérisoire, a indiqué à l'AFP une autre source judiciaire.
Dans le cadre de ce dossier, le dernier ministre de la Défense de Ben Ali, Ridha Grira, a été condamné par contumace à huit de prison ferme et plus d'un million de dinars d'amende, a ajouté M. Sliti.
Emprisonné en septembre 2011 pour des affaires de corruption alors qu'il était ministre des Domaines de l'Etat sous le régime Ben Ali, M. Grira, souffrant d'un cancer, a été libéré en mars 2014 à la demande de la Ligue tunisienne des droits de l'Homme (LTDH) pour qu'il puisse bénéficier de soins appropriés.
Ben Ali qui vit en exil en Arabie Saoudite, a fait l'objet depuis sa chute en 2011 de multiples condamnations, notamment dans des affaires de corruption.
Il a aussi été condamné à la prison à perpétuité pour la répression sanglante des manifestations de la révolution (338 morts).
Son gendre a lui été condamné par contumace à plusieurs lourdes peines de prison en Tunisie notamment pour corruption, fraudes et blanchiment d'argent.
Avant la chute de l'ancien régime, il était présenté comme un dauphin potentiel de Ben Ali. Grâce à son alliance avec l'ex-président, il était devenu en quelques années un homme d'affaires actif dans tous les secteurs économiques. Ses avoirs ont été confisqués ou placés sous administration de l'Etat.
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