En 1992, le film The Lawnmower Man imaginait - dans une scène devenue culte - un couple découvrir des plaisirs insoupçonnés et prendre son pied grâce à la réalité virtuelle. Ce qui n'était qu'un scénario de science-fiction il y a encore 25 ans pourrait bien devenir une réalité dans un futur proche. Le développement des casques de réalité virtuelle et l'arrivée sur le marché d'appareils masturbatoires connectés de plus en plus performants laissent envisager un avenir dans lequel les pratiques sexuelles se détacheraient de tout rapport charnel.
Le fondateur de la compagnie Holo Girls VR, Brian Shuster, est convaincu que le "sexe virtuel"va prendre le dessus sur le "sexe réel" d'ici moins de 10 ans. "C'est une tendance qui est déjà en marche au Japon où beaucoup de jeunes de moins de 30 ans préfèrent développer une sexualité sur Internet plutôt que dans la vraie vie», a confié Shuster, en entrevue avec le Huffington Post Québec. «Je pense que dans quelques années, avoir une vraie relation sexuelle avec quelqu'un va devenir une sorte de fétichisme. La plupart des rapports sexuels passeront par la technologie et la réalité virtuelle".
Spécialisé dans la production de contenus pornographiques destinés au marché de la réalité virtuelle, Brian Shuster estime que les progrès de la technologie vont également contribuer à brouiller les frontières entre le consommateur et l'acteur de porno. "La pornographie ne va plus seulement être un produit que l'on consomme, mais une nouvelle façon d'avoir des relations sexuelles".
De vraies bêtes de sexe
D'après le patron de Holo Girls VR, le plaisir n'en sera que décuplé, tout en ouvrant de nouvelles perspectives au "commun des mortels" pas forcément habitué à "performer" sexuellement comme des vedettes du X. "Il sera possible de se mesurer à des gens qui ont un niveau olympique en matière de sexe. La technologie va élever le niveau de performance, comme celui de la satisfaction sexuelle".
La plupart des jouets sexuels connectés - les fameux Teledildonics - permettent déjà de donner la sensation de s'éclater au lit avec une star du X ou une camgirl, lorsqu'ils sont utilisés avec un casque de réalité virtuelle diffusant du contenu pornographique. Ces mêmes gadgets permettent aussi d'avoir un rapport à distance avec votre petit(e) ami(e) à l'étranger, à condition d'avoir une bonne connexion Internet et de télécharger l’application associée.
Brian Shuster se montre très optimiste concernant l'impact que pourrait avoir la réalité virtuelle sur notre vie sexuelle. "On peut penser que la disparition de tout rapport charnel serait une chose terrible. Mais on peut aussi voir les choses autrement. Je pense que la réalité virtuelle va permettre d'améliorer la qualité des rapports et de renforcer les relations amoureuses. Ça va diminuer les risques d'infidélité. On n'aura plus à se soucier de grossesses non désirées, de maladies sexuellement transmissibles... Et certaines pratiques pourront devenir plus accessibles. Le sexe anal, c'est sympa à voir en vidéo, mais dans la vraie vie, ça demande beaucoup de préparation, et tu n'es jamais à l'abri d'un "accident". Avec le sexe virtuel, tu n'as pas tous ces soucis".
Entre avatars, tout est permis
Le Red Light Center virtuel
La réalité virtuelle pourrait aussi révolutionner à termes la façon de rechercher des partenaires et donner un sérieux coup de vieux aux traditionnels sites de rencontres. Brian Shuster a ainsi lancé le Red Light Center VR, une sorte de "Vice City" dans laquelle on peut s'aventurer virtuellement avec son avatar et interagir - sexuellement ou non - avec les avatars d'autres personnes, comme dans un jeu vidéo où tous les fantasmes seraient permis.
"Ce genre de plateforme représente vraiment l'avenir dans ce domaine. Les possibilités de rencontres sont immenses. Tu peux aussi participer à des orgies, magasiner, aller aux danseuses, marcher sur la plage, te rendre à un mariage... Il y a tout un tas d'environnements possibles. Les gens peuvent créer leur propre monde virtuel avec tous les outils qu'on met à leur disposition. Et quand ils sont prêts à avoir des rapports sexuels, ils peuvent mettre leur casque de réalité virtuelle pour vivre pleinement l'expérience".
La plage virtuelle
Si Brian Shuster prédit une disparition prochaine du «sexe réel», reste à savoir ce qu'il adviendra de l'espèce humaine et de sa reproduction. "C'est une toute autre question, mais là encore je pense que la technologie permettra de faire des enfants autrement, sans nécessairement avoir de rapports sexuels, a répliqué l'intéressé. On peut imaginer que les femmes tomberont uniquement enceintes faute d'argent pour procéder autrement ou par pur fétichisme".
Dans quelques années, avoir une vraie relation sexuelle avec quelqu'un va devenir une sorte de fétichisme.
Le fondateur de la compagnie Holo Girls VR, Brian Shuster, est convaincu que le "sexe virtuel"va prendre le dessus sur le "sexe réel" d'ici moins de 10 ans. "C'est une tendance qui est déjà en marche au Japon où beaucoup de jeunes de moins de 30 ans préfèrent développer une sexualité sur Internet plutôt que dans la vraie vie», a confié Shuster, en entrevue avec le Huffington Post Québec. «Je pense que dans quelques années, avoir une vraie relation sexuelle avec quelqu'un va devenir une sorte de fétichisme. La plupart des rapports sexuels passeront par la technologie et la réalité virtuelle".
Spécialisé dans la production de contenus pornographiques destinés au marché de la réalité virtuelle, Brian Shuster estime que les progrès de la technologie vont également contribuer à brouiller les frontières entre le consommateur et l'acteur de porno. "La pornographie ne va plus seulement être un produit que l'on consomme, mais une nouvelle façon d'avoir des relations sexuelles".
De vraies bêtes de sexe
D'après le patron de Holo Girls VR, le plaisir n'en sera que décuplé, tout en ouvrant de nouvelles perspectives au "commun des mortels" pas forcément habitué à "performer" sexuellement comme des vedettes du X. "Il sera possible de se mesurer à des gens qui ont un niveau olympique en matière de sexe. La technologie va élever le niveau de performance, comme celui de la satisfaction sexuelle".
La plupart des jouets sexuels connectés - les fameux Teledildonics - permettent déjà de donner la sensation de s'éclater au lit avec une star du X ou une camgirl, lorsqu'ils sont utilisés avec un casque de réalité virtuelle diffusant du contenu pornographique. Ces mêmes gadgets permettent aussi d'avoir un rapport à distance avec votre petit(e) ami(e) à l'étranger, à condition d'avoir une bonne connexion Internet et de télécharger l’application associée.
On n'aura plus à se soucier de grossesses non désirées, de maladies sexuellement transmissibles...
Brian Shuster se montre très optimiste concernant l'impact que pourrait avoir la réalité virtuelle sur notre vie sexuelle. "On peut penser que la disparition de tout rapport charnel serait une chose terrible. Mais on peut aussi voir les choses autrement. Je pense que la réalité virtuelle va permettre d'améliorer la qualité des rapports et de renforcer les relations amoureuses. Ça va diminuer les risques d'infidélité. On n'aura plus à se soucier de grossesses non désirées, de maladies sexuellement transmissibles... Et certaines pratiques pourront devenir plus accessibles. Le sexe anal, c'est sympa à voir en vidéo, mais dans la vraie vie, ça demande beaucoup de préparation, et tu n'es jamais à l'abri d'un "accident". Avec le sexe virtuel, tu n'as pas tous ces soucis".
Entre avatars, tout est permis
Le Red Light Center virtuel
La réalité virtuelle pourrait aussi révolutionner à termes la façon de rechercher des partenaires et donner un sérieux coup de vieux aux traditionnels sites de rencontres. Brian Shuster a ainsi lancé le Red Light Center VR, une sorte de "Vice City" dans laquelle on peut s'aventurer virtuellement avec son avatar et interagir - sexuellement ou non - avec les avatars d'autres personnes, comme dans un jeu vidéo où tous les fantasmes seraient permis.
"Ce genre de plateforme représente vraiment l'avenir dans ce domaine. Les possibilités de rencontres sont immenses. Tu peux aussi participer à des orgies, magasiner, aller aux danseuses, marcher sur la plage, te rendre à un mariage... Il y a tout un tas d'environnements possibles. Les gens peuvent créer leur propre monde virtuel avec tous les outils qu'on met à leur disposition. Et quand ils sont prêts à avoir des rapports sexuels, ils peuvent mettre leur casque de réalité virtuelle pour vivre pleinement l'expérience".
La plage virtuelle
Si Brian Shuster prédit une disparition prochaine du «sexe réel», reste à savoir ce qu'il adviendra de l'espèce humaine et de sa reproduction. "C'est une toute autre question, mais là encore je pense que la technologie permettra de faire des enfants autrement, sans nécessairement avoir de rapports sexuels, a répliqué l'intéressé. On peut imaginer que les femmes tomberont uniquement enceintes faute d'argent pour procéder autrement ou par pur fétichisme".
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