La poétesse et chercheuse universitaire a présenté, lundi le 6 mars, sa démission de la direction du festival de Carthage. Dans une conférence de presse tumultueuse organisée dans un café. Amal Moussa est revenue sur le changement du lieu du point de presse, accusant le ministre de la Culture, Mohamed Zinelabidine, d'ordonner les changements des serrures des portes des locaux du festival après l'annonce de démission de Amal Moussa. "C'est un geste indigne", s'exclame-t-elle avant d'évincer l'attachée de presse de Mohamed Zinelabidine, Seyma Mzoughi, qui assistait à la conférence de presse: "Je ne veux pas d'espions du ministre ici", a-t-elle lancé en direction de celle-ci.
Des accusations de corruption
Au-delà des conditions de la tenue de la conférence de presse, Amal Moussa n'a pas mâché ses mots à l'égard du ministre de la Culture, l'accusant, outre, le fait de s'ingérer dans ses choix personnels, de corruption en revenant sur l'édition du festival de Carthage de 2016 organisée par Mohamed Zinelabidine. "Sous la présidence de l'actuel ministre de la Culture, 2000 billets ont été distribués gratuitement lors de chaque spectacle (...) cela signifie que 90 mille dinars se sont évaporés à cause de la mauvaise gestion du dossier des billetterie".
Chose que le ministre de la Culture tend à imposer à la direction du festival cette année également, a avancé Amal Moussa, fustigeant des responsables qui considèrent le festival comme "un butin". Pour elle, "il faut rester vigilant sur la question de la bonne gouvernance pour le nouveau directeur qui va être nommé à sa place. J'espère que ma démission servira de leçon pour que le nouveau puisse travailler dans des conditions plus respectables", a-t-elle ajouté.
Amel Moussa a dénoncé également le fait que des fonctionnaires et des conseillers du ministère de la Culture soient en même temps affectés à la direction du festival de Carthage, ce qui signifie "une double fonction et un enrichissement sur le dos du festival".
Outre l'aspect financier, Moussa a déploré la mainmise Mohamed Zinelabidine sur le festival à travers ces nominations, voulant selon elle "être le dernier à avoir réellement présidé le festival" avec son souhait de rendre le directeur du festival "un simple marionnette du ministère" qui s'occupe du tout à travers la personne du chargé de l'institution des festivals et des événements culturels.
Une ingérence qui est aussi de mise dans les autres festivals ou foires comme la foire du livre, a-t-elle mis en garde.
Des écarts de langages
Amal Moussa a dénonce "les écarts de langage injurieux" à l'égard de l'artiste tunisien Dhafer Youssef, prévu à l'ouverture de l'édition de 2017, décrit comme un ivrogne par le ministre dans une réunion de travail, a-t-elle argué.
Elle a pointé du doigt les animosités personnelles entre l'actuel ministre et son prédécesseur Mourad Sakli qui serait derrière les réticences de Mohamed Zinelabidine à programmer la pièce de Théâtre de Cyrine Gannoun au festival puisque cette dernière est proche de Sakli. Idem concernant Leila Toubel à cause de ses prises de positions critiques à l'égard du ministère des Affaires culturelles.
Amal Moussa avance également le manque de solidarité de Mohamed Zinelabidine avec les artistes, ce dernier aurait accusé le metteur en scène de la pièce de théâtre "Fausse couche" de surfer sur la provocation lors d'une réunion de travail.
Il est à noter que Mohamed Zinelabidine a accepté la démission de Amal Moussa en attentant son remplacement.
Des accusations de corruption
Au-delà des conditions de la tenue de la conférence de presse, Amal Moussa n'a pas mâché ses mots à l'égard du ministre de la Culture, l'accusant, outre, le fait de s'ingérer dans ses choix personnels, de corruption en revenant sur l'édition du festival de Carthage de 2016 organisée par Mohamed Zinelabidine. "Sous la présidence de l'actuel ministre de la Culture, 2000 billets ont été distribués gratuitement lors de chaque spectacle (...) cela signifie que 90 mille dinars se sont évaporés à cause de la mauvaise gestion du dossier des billetterie".
Chose que le ministre de la Culture tend à imposer à la direction du festival cette année également, a avancé Amal Moussa, fustigeant des responsables qui considèrent le festival comme "un butin". Pour elle, "il faut rester vigilant sur la question de la bonne gouvernance pour le nouveau directeur qui va être nommé à sa place. J'espère que ma démission servira de leçon pour que le nouveau puisse travailler dans des conditions plus respectables", a-t-elle ajouté.
Amel Moussa a dénoncé également le fait que des fonctionnaires et des conseillers du ministère de la Culture soient en même temps affectés à la direction du festival de Carthage, ce qui signifie "une double fonction et un enrichissement sur le dos du festival".
Outre l'aspect financier, Moussa a déploré la mainmise Mohamed Zinelabidine sur le festival à travers ces nominations, voulant selon elle "être le dernier à avoir réellement présidé le festival" avec son souhait de rendre le directeur du festival "un simple marionnette du ministère" qui s'occupe du tout à travers la personne du chargé de l'institution des festivals et des événements culturels.
Une ingérence qui est aussi de mise dans les autres festivals ou foires comme la foire du livre, a-t-elle mis en garde.
Des écarts de langages
Amal Moussa a dénonce "les écarts de langage injurieux" à l'égard de l'artiste tunisien Dhafer Youssef, prévu à l'ouverture de l'édition de 2017, décrit comme un ivrogne par le ministre dans une réunion de travail, a-t-elle argué.
Elle a pointé du doigt les animosités personnelles entre l'actuel ministre et son prédécesseur Mourad Sakli qui serait derrière les réticences de Mohamed Zinelabidine à programmer la pièce de Théâtre de Cyrine Gannoun au festival puisque cette dernière est proche de Sakli. Idem concernant Leila Toubel à cause de ses prises de positions critiques à l'égard du ministère des Affaires culturelles.
Amal Moussa avance également le manque de solidarité de Mohamed Zinelabidine avec les artistes, ce dernier aurait accusé le metteur en scène de la pièce de théâtre "Fausse couche" de surfer sur la provocation lors d'une réunion de travail.
Il est à noter que Mohamed Zinelabidine a accepté la démission de Amal Moussa en attentant son remplacement.
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