La Banque Africaine de Développement devra présenter vendredi 03 juin, à Tunis son Rapport sur les perspectives économiques en Afrique et ce dans le cadre de la 3ème rencontre Méditerranéenne organisée par l’Université Centrale.
Le rapport passe en revue la rétrospective économique 2015 et les perspectives micros et macros économiques pour l’année en cours. Traitant de la gouvernance économique et politique le rapport élaboré en partenariat avec l’OCDE et le PNUD épingle la régression de l’investissement privé en Tunisie et met en relief les obstacles qui freinent l’initiative privée.
Selon les résultats du rapport l’investissement privé représente 60.1% du volume total de l’investissement en Tunisie contre 66.4% en 2010 loin du Maroc (78 %) et de l’Égypte (75 %).
Pour la protection des investisseurs
La bureaucratie, la réglementation du travail et les carences observées en matière de culture entrepreneuriale sont les principales barrières structurelles dont souffre le secteur privé en Tunisie.
En dépit d’une amélioration dans les facilités de faire des affaires dont principalement au niveau des délais d’import et export, les auteurs du rapport appellent à améliorer davantage la protection des investisseurs en Tunisie à travers la poursuite des efforts en matière de facilité des poursuites judiciaires, de transparence, de bonne gouvernance tout en limitant les risques de contrôle abusif.
Vers l’embauche d’étrangers jusqu’à 30 % des effectifs d’encadrement
Les auteurs du rapport se félicitent par ailleurs des réformes entreprises récemment dont l’approbation de la loi sur la concurrence et les prix et s’attendent à une transformation économique surtout après la promulgation attendue du nouveau code d’investissement.
La totale ouverture des secteurs d’activités à l’investissement privé sans restriction aucune notamment celui étranger, la réduction des autorisations, la mise en place de l'instance Tunisienne de l'investissement, la révision des cahiers de charges, rendra possible l’embauche d’étrangers jusqu’à 30 % des effectifs d’encadrement et la possession des terres agricoles…, toute une série de mesures qui répondent aux attentes des institutions financières internationales à l’instar de la BAD.
Réunion BCT/UTICA: réforme incessante de la réglementation de change
Le nouveau code d’investissement tarde à sortir des tiroirs de l’ARP.
Une loi toujours objectée et qui comporte certaines défaillances et insuffisances aux yeux des observateurs, des professionnels de l’union patronale et de certains politiciens et acteurs de la société civile.
L’amélioration du climat des affaires reste le fer de lance de l’économie nationale. A juste titre, une réunion de travail a été tenue mardi entre Chedly Ayari, Gouverneur de la BCT et Wided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA afin de discuter des difficultés qui paralysent l’investissement privé en Tunisie.
Plusieurs sujets ont été débattus à l’occasion, dont la réglementation de change, le commerce parallèle, la convertibilité du dinar tunisien, le système bancaire... .
La refonte de la réglementation de change pour stimuler l’investissement et booster l’exportation serait parmi les priorités actuelles de la BCT.
Le rapport passe en revue la rétrospective économique 2015 et les perspectives micros et macros économiques pour l’année en cours. Traitant de la gouvernance économique et politique le rapport élaboré en partenariat avec l’OCDE et le PNUD épingle la régression de l’investissement privé en Tunisie et met en relief les obstacles qui freinent l’initiative privée.
Selon les résultats du rapport l’investissement privé représente 60.1% du volume total de l’investissement en Tunisie contre 66.4% en 2010 loin du Maroc (78 %) et de l’Égypte (75 %).
Pour la protection des investisseurs
La bureaucratie, la réglementation du travail et les carences observées en matière de culture entrepreneuriale sont les principales barrières structurelles dont souffre le secteur privé en Tunisie.
En dépit d’une amélioration dans les facilités de faire des affaires dont principalement au niveau des délais d’import et export, les auteurs du rapport appellent à améliorer davantage la protection des investisseurs en Tunisie à travers la poursuite des efforts en matière de facilité des poursuites judiciaires, de transparence, de bonne gouvernance tout en limitant les risques de contrôle abusif.
Vers l’embauche d’étrangers jusqu’à 30 % des effectifs d’encadrement
Les auteurs du rapport se félicitent par ailleurs des réformes entreprises récemment dont l’approbation de la loi sur la concurrence et les prix et s’attendent à une transformation économique surtout après la promulgation attendue du nouveau code d’investissement.
La totale ouverture des secteurs d’activités à l’investissement privé sans restriction aucune notamment celui étranger, la réduction des autorisations, la mise en place de l'instance Tunisienne de l'investissement, la révision des cahiers de charges, rendra possible l’embauche d’étrangers jusqu’à 30 % des effectifs d’encadrement et la possession des terres agricoles…, toute une série de mesures qui répondent aux attentes des institutions financières internationales à l’instar de la BAD.
"Les réformes attendues pourraient permettre une réelle transformation économique de la Tunisie", affirment les auteurs du rapport sur les perspectives économiques de l’Afrique.
Réunion BCT/UTICA: réforme incessante de la réglementation de change
Le nouveau code d’investissement tarde à sortir des tiroirs de l’ARP.
Une loi toujours objectée et qui comporte certaines défaillances et insuffisances aux yeux des observateurs, des professionnels de l’union patronale et de certains politiciens et acteurs de la société civile.
L’amélioration du climat des affaires reste le fer de lance de l’économie nationale. A juste titre, une réunion de travail a été tenue mardi entre Chedly Ayari, Gouverneur de la BCT et Wided Bouchamaoui, Présidente de l’UTICA afin de discuter des difficultés qui paralysent l’investissement privé en Tunisie.
Plusieurs sujets ont été débattus à l’occasion, dont la réglementation de change, le commerce parallèle, la convertibilité du dinar tunisien, le système bancaire... .
La refonte de la réglementation de change pour stimuler l’investissement et booster l’exportation serait parmi les priorités actuelles de la BCT.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.