Formé à la danse par les plus grands chorégraphes tunisiens, Rochdi Belgasmi, originaire de M'saken, vit actuellement à Tunis et travaille un peu partout dans le monde. Passionné par la danse depuis son enfance, le jeune talentueux a tout fait pour réaliser son rêve: devenir un danseur de renom. Son travail, l'a amené à parcourir le monde et à participer à plusieurs festivals internationaux.
Qui dit "Zoufri" dit Rochdi Belgasmi!
Récemment Lauréat du prix de la fondation Olfa Rambourg pour l'art et la culture, le danseur s'est distingué auparavant par son spectacle phare "Zoufri" (voyou). Qui dit "Zoufri" dit Rochdi Belgasmi.
Vous vous concentrez sur la thématique de la femme. Est-ce-que ce thème a une signification particulière pour vous ?
Rochdi Belgasmi: Je me concentre sur la femme parce que j'ai été élevé dans un environnement très féminin et je suis très fier de tout ce que j'ai appris de ces femmes qui m'ont marqué toute ma vie. D'ailleurs mon spectacle "Idha Assaytom "est un hommage aux mamans.
Quels sont les danseurs qui vous inspirent le plus ?
Rochdi Belgasmi: Depuis 4 ans, je me suis concentré sur une vision de la danse contemporaine en Tunisie. Mes sources locales sont bien évidemment les icones de la danse folklorique allant de Aicha et Mamia, Zina et Aziza, Hamadi Laghbebi sans oublier Khira Oubeidallah avec qui j'ai commencé ma carrière. Larbi Charkaoui et Teresa De Keersmaeker ont également contribué à mon inspiration.
Vous avez déclaré auprès de nos confrères de la Presse datant du 25 avril 2016 "J'ai envie d'aller beaucoup plus loin dans la provocation, dans la transgression" ?
Rochdi Belgasmi: Le choc entre le féminin et le masculin m'intéresse. J'aime bien travailler sur cette ambigüité et mettre la virilité de l'homme en question. En effet, je veux bien déranger avec cette question du genre en touchant la zone de confort du spectateur. Exprimer ce sentiment par la danse, m'a valu de nombreuses menaces. Ma nouvelle création "Oueld El Jallaba" sera plus provocante que jamais ! En effet, je vais incarner le rôle de Oueld El Jallaba : un travesti qui dansait dans les kafichanta (café chantant) pendant les années 1920. A travers ce travail, je vais me donner corps et âme à la femme.
Que pensez- vous de l'avenir de la danse en Tunisie?
Rochdi Belgasmi: D'abord, je tiens à exprimer mon respect pour Nejib Khalfallah et Sihem Belkhodja ainsi que les danseurs qui travaillent avec les jeunes talents et qui les poussent à être plus productifs et plus performants. Je pense que nous sommes entrain d'avancer doucement mais sûrement dans ce domaine très restreint, je reste ainsi confiant pour l'avenir de la danse en Tunisie.
"Du théâtre j'ai appris à réfléchir la danse". Votre formation initiale est celle d'un comédien, pensez vous un jour revenir à ce monde ?
Rochdi Belgasmi: Vous allez me voir prochainement dans le film de Mehdi Ben Attia "Hob El Rjel" dans un rôle complètement différent et innovant, la sortie du film est prévue pour le mois de juin et je participerai aussi à la clôture du festival de Hammamet.
Qui dit "Zoufri" dit Rochdi Belgasmi!
Récemment Lauréat du prix de la fondation Olfa Rambourg pour l'art et la culture, le danseur s'est distingué auparavant par son spectacle phare "Zoufri" (voyou). Qui dit "Zoufri" dit Rochdi Belgasmi.
Vous vous concentrez sur la thématique de la femme. Est-ce-que ce thème a une signification particulière pour vous ?
Rochdi Belgasmi: Je me concentre sur la femme parce que j'ai été élevé dans un environnement très féminin et je suis très fier de tout ce que j'ai appris de ces femmes qui m'ont marqué toute ma vie. D'ailleurs mon spectacle "Idha Assaytom "est un hommage aux mamans.
Quels sont les danseurs qui vous inspirent le plus ?
Rochdi Belgasmi: Depuis 4 ans, je me suis concentré sur une vision de la danse contemporaine en Tunisie. Mes sources locales sont bien évidemment les icones de la danse folklorique allant de Aicha et Mamia, Zina et Aziza, Hamadi Laghbebi sans oublier Khira Oubeidallah avec qui j'ai commencé ma carrière. Larbi Charkaoui et Teresa De Keersmaeker ont également contribué à mon inspiration.
Vous avez déclaré auprès de nos confrères de la Presse datant du 25 avril 2016 "J'ai envie d'aller beaucoup plus loin dans la provocation, dans la transgression" ?
Rochdi Belgasmi: Le choc entre le féminin et le masculin m'intéresse. J'aime bien travailler sur cette ambigüité et mettre la virilité de l'homme en question. En effet, je veux bien déranger avec cette question du genre en touchant la zone de confort du spectateur. Exprimer ce sentiment par la danse, m'a valu de nombreuses menaces. Ma nouvelle création "Oueld El Jallaba" sera plus provocante que jamais ! En effet, je vais incarner le rôle de Oueld El Jallaba : un travesti qui dansait dans les kafichanta (café chantant) pendant les années 1920. A travers ce travail, je vais me donner corps et âme à la femme.
Que pensez- vous de l'avenir de la danse en Tunisie?
Rochdi Belgasmi: D'abord, je tiens à exprimer mon respect pour Nejib Khalfallah et Sihem Belkhodja ainsi que les danseurs qui travaillent avec les jeunes talents et qui les poussent à être plus productifs et plus performants. Je pense que nous sommes entrain d'avancer doucement mais sûrement dans ce domaine très restreint, je reste ainsi confiant pour l'avenir de la danse en Tunisie.
"Du théâtre j'ai appris à réfléchir la danse". Votre formation initiale est celle d'un comédien, pensez vous un jour revenir à ce monde ?
Rochdi Belgasmi: Vous allez me voir prochainement dans le film de Mehdi Ben Attia "Hob El Rjel" dans un rôle complètement différent et innovant, la sortie du film est prévue pour le mois de juin et je participerai aussi à la clôture du festival de Hammamet.
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