PARIS FASHION WEEK - Le marché du luxe est, par essence, mondialisé. Il s’adresse à une niche de la population aisée et s’épanouit dans une visée internationale. Et pourtant, à l’heure où les politiques protectionnistes veulent ériger des murs et rétablir des frontières, c’est pratiquement le seul, dans le monde de la mode, à garantir la sauvegarde d’un patrimoine et d’une fabrication nationale.
En investissant 158 millions d’euros dans un nouveau lieu "dédié aux métiers d'art et aux savoir-faire français" dans l'ancien Musée des Arts et Traditions populaires, le groupe de luxe LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, en fait royalement la preuve.
Pour la saison automne-hiver 2017/2018, la marque amirale, nous livre sa vision d’un futur cosmopolite et défile dans la cour Marly du Musée du Louvre, haut-lieu de la convergence des cultures. La collection est inspirée par le nomadisme et le folklore que tout voyageur trimballe avant de s’intégrer (sans se perdre) dans une société multiraciale.
Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Louis Vuitton, puise dans l’héritage vintage avec des sacs au format rétro. Il reprend les motifs fleuris et les mailles chinées emblématiques du vestiaire des Roms (provocation face à la misère ou hommage aux ethnies slaves, chacun l’interprétera à sa façon…). Il les conjugue avec des nuisettes en dentelles et revisite le jean (en blouson ou pantalon), deux grands classiques des standards américains. Il signe la modernité de sa posture avec des matières techniques qui confèrent à cette allure de "bohème ultra chic" une dimension futuriste. Le denim et les jupes imprimées sont induits d’une fine couche plastifiée qui "attrape la lumière" et nous magnétise bien plus surement que l’arrogance idéologique.
De cette vision de rêve, nous retenons un accessoire: l’étui à cigarette monogrammé, en métal doré ou argenté, qui permet de brandir une cigarette sans pleurer devant la laideur des paquets neutres. Se prémunir des excès de l’hygiénisme, c’est aussi défendre les valeurs et libertés individuelles!
En investissant 158 millions d’euros dans un nouveau lieu "dédié aux métiers d'art et aux savoir-faire français" dans l'ancien Musée des Arts et Traditions populaires, le groupe de luxe LVMH, propriétaire de Louis Vuitton, en fait royalement la preuve.
Pour la saison automne-hiver 2017/2018, la marque amirale, nous livre sa vision d’un futur cosmopolite et défile dans la cour Marly du Musée du Louvre, haut-lieu de la convergence des cultures. La collection est inspirée par le nomadisme et le folklore que tout voyageur trimballe avant de s’intégrer (sans se perdre) dans une société multiraciale.
Nicolas Ghesquière, directeur artistique de Louis Vuitton, puise dans l’héritage vintage avec des sacs au format rétro. Il reprend les motifs fleuris et les mailles chinées emblématiques du vestiaire des Roms (provocation face à la misère ou hommage aux ethnies slaves, chacun l’interprétera à sa façon…). Il les conjugue avec des nuisettes en dentelles et revisite le jean (en blouson ou pantalon), deux grands classiques des standards américains. Il signe la modernité de sa posture avec des matières techniques qui confèrent à cette allure de "bohème ultra chic" une dimension futuriste. Le denim et les jupes imprimées sont induits d’une fine couche plastifiée qui "attrape la lumière" et nous magnétise bien plus surement que l’arrogance idéologique.
De cette vision de rêve, nous retenons un accessoire: l’étui à cigarette monogrammé, en métal doré ou argenté, qui permet de brandir une cigarette sans pleurer devant la laideur des paquets neutres. Se prémunir des excès de l’hygiénisme, c’est aussi défendre les valeurs et libertés individuelles!
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