L’arrivée du service Paypal en Tunisie ne se précise toujours pas. Les opérateurs du e-commerce réclament ce service de paiement en ligne qui permet de payer des achats, de recevoir des paiements ou d’envoyer et de recevoir de l’argent. L’Etat s’est engagé depuis l’année dernière pour mettre à la disposition des PME exportatrices via le commerce électronique ce mode de paiement en ligne. Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique avait déclaré au mois d’octobre 2016 que le service serait probablement fonctionnel en Tunisie fin 2017 et que la Tunisie a déjà envoyé la lettre de confort exigée par Paypal afin d’ajouter la Tunisie à la liste des pays qui profitent du service Paypal.
Il semble que la société en question soit revenue à la charge.
D’ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie vient d’apporter les précisions suivantes dans un communiqué rendu public le 14 mars courant: "En effet, consciente des avantages que pourrait générer l’adhésion à cette plateforme pour les développeurs d’applications destinées à être commercialisées sur la toile, la Banque Centrale a adressé une lettre de confort à la société PayPal lui demandant l’adhésion de la Tunisie et ce, depuis le 27 septembre 2016. Toutefois, ladite société, est revenue à la charge pour demander la reformulation de la lettre sus-indiquée dans le sens d’une acceptation de l’offre de PayPal sans aucune restriction, y compris le fait de permettre l’alimentation depuis le compte PayPal d’un compte bancaire ouvert à l’étranger au nom de l’adhérent, ce qui est dans l’état actuel de la règlementation de change prohibé pour les résidents".
Il s’agit ainsi d’un vice de forme lié à des restrictions réglementaires du moment où la convertibilité totale du dinar n’est pas à l’ordre du jour en Tunisie.
"En fait, si les prérogatives conférées à la BCT en matière de change lui permettent d’assouplir certaines procédures de transfert en devises, elle ne peut, par contre, autoriser l’ouverture, par des tunisiens résidents, de comptes bancaires à l’étranger, puisque cela relève exclusivement du domaine de la loi et dont l’opportunité procède du degré d’ouverture du compte capital de la Tunisie ; les fondamentaux économiques et le stade de développement atteint continuent à nous imposer une politique restrictive à l’égard des relations financières avec l’étranger. Sachant que ces restrictions devraient être communes à d’autres pays dont la monnaie n’est pas convertible, la Banque Centrale envisage de demander à la société de prévoir dans son système un traitement particulier induisant le rapatriement en Tunisie des fonds collectés et logés en compte PayPal", précise le communiqué de la BCT.
Il en sort à partir de la précision de la BCT que l’arrivée du paypal en Tunisie n’est pas pour demain en l’absence d’une convertibilité totale du dinar. La question de convertibilité est toujours soumise à réflexion. Et le passage d’une convertibilité courante à une convertibilité totale n’est pas à l’ordre du jour surtout avec un dinar tunisien instable voire ankylosé.
Il semble que la société en question soit revenue à la charge.
D’ailleurs, la Banque Centrale de Tunisie vient d’apporter les précisions suivantes dans un communiqué rendu public le 14 mars courant: "En effet, consciente des avantages que pourrait générer l’adhésion à cette plateforme pour les développeurs d’applications destinées à être commercialisées sur la toile, la Banque Centrale a adressé une lettre de confort à la société PayPal lui demandant l’adhésion de la Tunisie et ce, depuis le 27 septembre 2016. Toutefois, ladite société, est revenue à la charge pour demander la reformulation de la lettre sus-indiquée dans le sens d’une acceptation de l’offre de PayPal sans aucune restriction, y compris le fait de permettre l’alimentation depuis le compte PayPal d’un compte bancaire ouvert à l’étranger au nom de l’adhérent, ce qui est dans l’état actuel de la règlementation de change prohibé pour les résidents".
Il s’agit ainsi d’un vice de forme lié à des restrictions réglementaires du moment où la convertibilité totale du dinar n’est pas à l’ordre du jour en Tunisie.
"En fait, si les prérogatives conférées à la BCT en matière de change lui permettent d’assouplir certaines procédures de transfert en devises, elle ne peut, par contre, autoriser l’ouverture, par des tunisiens résidents, de comptes bancaires à l’étranger, puisque cela relève exclusivement du domaine de la loi et dont l’opportunité procède du degré d’ouverture du compte capital de la Tunisie ; les fondamentaux économiques et le stade de développement atteint continuent à nous imposer une politique restrictive à l’égard des relations financières avec l’étranger. Sachant que ces restrictions devraient être communes à d’autres pays dont la monnaie n’est pas convertible, la Banque Centrale envisage de demander à la société de prévoir dans son système un traitement particulier induisant le rapatriement en Tunisie des fonds collectés et logés en compte PayPal", précise le communiqué de la BCT.
Il en sort à partir de la précision de la BCT que l’arrivée du paypal en Tunisie n’est pas pour demain en l’absence d’une convertibilité totale du dinar. La question de convertibilité est toujours soumise à réflexion. Et le passage d’une convertibilité courante à une convertibilité totale n’est pas à l’ordre du jour surtout avec un dinar tunisien instable voire ankylosé.
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