JUSTICE - La Société générale a été condamnée par les Prud'hommes, ce mardi 7 juin, à payer plus de 450.000 euros à Jérôme Kerviel. La justice prud'homale a jugé que la banque française avait licencié "sans cause réelle et sérieuse" l'ancien trader et ce, dans des conditions jugées "vexatoires".
La Société générale a immédiatement fait appel de cette décision qu'elle juge "scandaleuse". L'avocat de la banque, Arnaud Chualet, a également rappelé que Jérôme Kerviel avait été condamné au pénal pour des manœuvres boursières frauduleuses.
Sur Twitter, le principal soutien politique de l'ex-trader, Jean-Luc Mélenchon, s'est réjoui de cette décision de justice qu'il qualifie de "victoire". "La banque va-t-elle enfin rembourser les 1,7 milliards d'euros de cadeau de l'État donnés sans cause réelle et sérieuse ?", a-t-il ironisé, faisant référence aux termes employés par le conseil des Prud'hommes.
Accordant à l'ancien trader sa première victoire judiciaire dans le bras de fer qui l'oppose depuis huit ans à la banque, laquelle le rend seul responsable d'une perte de 4,9 milliards d'euros, le conseil de prud'hommes a souligné que le licenciement début 2008 était intervenu pour "des faits prescrits". Il a estimé, dans un jugement très sévère pour la Société générale, que cette dernière avait connaissance des dépassements par Jérôme Kerviel des limites imposées aux opérations de marché "bien avant" de lui signifier son licenciement le 18 janvier 2008. Ci-dessous, la dernière page du jugement sur laquelle on peut voir les montants évoqués.
Cette juridiction civile a notamment accordé à l'ancien trader le paiement d'un bonus de 300.000 euros pour l'année 2007, jugeant qu'à l'époque la banque était "parfaitement au courant des opérations fictives" de Jérôme Kerviel, qui ont généré des profits pour le groupe.
En ajoutant diverses indemnités, dont une pour les "conditions vexatoires" du licenciement, des congés payés et des dommages intérêts, la somme se monte à quelque 455.000 euros, dont plus de 80.000 payables immédiatement selon l'avocat de Jérôme Kerviel, Julien Dami Lecoz.
Celui-ci a averti l'ancien trader par téléphone. "Il est très content", a-t-il dit en raccrochant.
La Société générale a immédiatement fait appel de cette décision qu'elle juge "scandaleuse". L'avocat de la banque, Arnaud Chualet, a également rappelé que Jérôme Kerviel avait été condamné au pénal pour des manœuvres boursières frauduleuses.
Sur Twitter, le principal soutien politique de l'ex-trader, Jean-Luc Mélenchon, s'est réjoui de cette décision de justice qu'il qualifie de "victoire". "La banque va-t-elle enfin rembourser les 1,7 milliards d'euros de cadeau de l'État donnés sans cause réelle et sérieuse ?", a-t-il ironisé, faisant référence aux termes employés par le conseil des Prud'hommes.
(1/1) Victoire ! La Société Générale condamnée à verser 450 000 euros à Kerviel pour licenciement sans cause réelle et sérieuse.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 juin 2016
(2/2) La banque va-t-elle enfin rembourser les 1,7 milliards d'euros de cadeau de l'État donnés sans cause réelle et sérieuse ?
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 juin 2016
Accordant à l'ancien trader sa première victoire judiciaire dans le bras de fer qui l'oppose depuis huit ans à la banque, laquelle le rend seul responsable d'une perte de 4,9 milliards d'euros, le conseil de prud'hommes a souligné que le licenciement début 2008 était intervenu pour "des faits prescrits". Il a estimé, dans un jugement très sévère pour la Société générale, que cette dernière avait connaissance des dépassements par Jérôme Kerviel des limites imposées aux opérations de marché "bien avant" de lui signifier son licenciement le 18 janvier 2008. Ci-dessous, la dernière page du jugement sur laquelle on peut voir les montants évoqués.
On sort les calculettes... Dernière page du jugement des prud'hommes #Kerviel #AFP pic.twitter.com/7jXW3kmAin
— Aurelia End (@AureliaEndAFP) 7 juin 2016
Cette juridiction civile a notamment accordé à l'ancien trader le paiement d'un bonus de 300.000 euros pour l'année 2007, jugeant qu'à l'époque la banque était "parfaitement au courant des opérations fictives" de Jérôme Kerviel, qui ont généré des profits pour le groupe.
En ajoutant diverses indemnités, dont une pour les "conditions vexatoires" du licenciement, des congés payés et des dommages intérêts, la somme se monte à quelque 455.000 euros, dont plus de 80.000 payables immédiatement selon l'avocat de Jérôme Kerviel, Julien Dami Lecoz.
Celui-ci a averti l'ancien trader par téléphone. "Il est très content", a-t-il dit en raccrochant.
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