Donald Trump semble bien déterminé à poursuivre son combat contre l'avortement. Le président américain a en effet promulgué une loi abrogeant une directive de l'ère-Obama destinée à sanctuariser les financements publics des cliniques du planning familial.
Il y a deux semaines, le Congrès, à majorité républicaine, avait déjà abrogé la directive, déclenchant la colère des démocrates et de nombreuses associations de défense de l'avortement. La Chambre des représentants avait approuvé le texte en février.
"Guerre menée contre les femmes"
Cette mesure permet aux Etats d'interdire le transfert d'argent public à tout clinique qui pratiquerait des avortements. Aux Etats-Unis, les fonds publics ne peuvent permettre de subventionner les avortements. Mais les cliniques comme celles du réseau "Planned Parenthood", dont beaucoup pratiquent des IVG, peuvent recevoir des fonds en remboursement d'autres soins de santé, comme des dépistages ou la contraception.
Pour l'opposition démocrate, il s'agit "d'un nouvel épisode de la guerre menée par les Républicains contre les femmes".
Depuis son élection en novembre, Donald Trump a ostensiblement signé plusieurs décrets devant les caméras. Cette fois, il a préféré le faire à huis clos alors qu'il s'est montré, par le passé, plutôt en faveur de "Planned Parenthood" mais pas de ses services d'avortement sécuritaires.
"Le congrès et l'administration Trump ont abrogé le programme "Title X" (visant à garantir un accès aux soins reproductifs et sexuels, NDLR) sans débat, sans majorité, et l'ont signé à huis clos."
Fin janvier, il avait signé un décret rétablissant une loi qui bloque le financement d'ONG internationales soutenant l'avortement.
Le 45e président des Etats-Unis tente de reprendre pied sur le plan législatif après ses camouflets successifs sur son décret migratoire et sa tentative avortée d'abroger l'Obamacare.
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Il y a deux semaines, le Congrès, à majorité républicaine, avait déjà abrogé la directive, déclenchant la colère des démocrates et de nombreuses associations de défense de l'avortement. La Chambre des représentants avait approuvé le texte en février.
"Guerre menée contre les femmes"
Cette mesure permet aux Etats d'interdire le transfert d'argent public à tout clinique qui pratiquerait des avortements. Aux Etats-Unis, les fonds publics ne peuvent permettre de subventionner les avortements. Mais les cliniques comme celles du réseau "Planned Parenthood", dont beaucoup pratiquent des IVG, peuvent recevoir des fonds en remboursement d'autres soins de santé, comme des dépistages ou la contraception.
Pour l'opposition démocrate, il s'agit "d'un nouvel épisode de la guerre menée par les Républicains contre les femmes".
Depuis son élection en novembre, Donald Trump a ostensiblement signé plusieurs décrets devant les caméras. Cette fois, il a préféré le faire à huis clos alors qu'il s'est montré, par le passé, plutôt en faveur de "Planned Parenthood" mais pas de ses services d'avortement sécuritaires.
Congress & Trump admin removed #TitleX rule:
— Planned Parenthood (@PPact) 13 avril 2017
- without debate
- without a majority
- & signed behind closed doorshttps://t.co/ePLeIUcaOq pic.twitter.com/dAbFJpujFu
"Le congrès et l'administration Trump ont abrogé le programme "Title X" (visant à garantir un accès aux soins reproductifs et sexuels, NDLR) sans débat, sans majorité, et l'ont signé à huis clos."
Fin janvier, il avait signé un décret rétablissant une loi qui bloque le financement d'ONG internationales soutenant l'avortement.
Le 45e président des Etats-Unis tente de reprendre pied sur le plan législatif après ses camouflets successifs sur son décret migratoire et sa tentative avortée d'abroger l'Obamacare.
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