CORRUPTION- Une vidéo d'un policier tunisien harcelant un conducteur de voiture pour qu'il lui donne 40 dinars sous peine de lui assigner un procès verbal a fait le tour des réseaux sociaux, le 7 juin. Les commentaires indignés des internautes tunisiens fusent. Et ce n'est pas la première fois qu'un policier a été filmé en flagrant délit de corruption.
Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intèrieur, a annoncé sur la radio Mosaique Fm, que l'agent en question a été suspendu de ses fonctions et sera traduit devant la justice, affirmant l'intention ferme de l'Etat de combattre ce genre d'abus.
Issam Dardouri, agent des forces de l'ordre et président de l’Association Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen admet l’existence de ces abus de la part des policiers. Mais il appelle à ne pas généraliser. "Ces cas condamnables et marginaux ne reflètent pas tout le corps des policiers", insiste-t-il.
"Les victimes doivent impérativement porter plainte pour que ces pratiques cessent. Or la plupart du temps, elles ne le font pas, elles préfèrent donner de l’argent, pour qu'on les laissent tranquilles", a-t-il ajouté.
La peur que cela ne tourne mal, qu'un mot de travers dit sous le coup de la colère soit considéré comme "un outrage à un agent public dans l’exercice de ces fonctions" hante certains.
Cette disposition est comme une épée de Damoclès sur les têtes de beaucoup de victimes dans le règlement d’un contentieux avec le policier.
Yasser Mosbah, porte-parole du ministère de l'Intèrieur, a annoncé sur la radio Mosaique Fm, que l'agent en question a été suspendu de ses fonctions et sera traduit devant la justice, affirmant l'intention ferme de l'Etat de combattre ce genre d'abus.
Issam Dardouri, agent des forces de l'ordre et président de l’Association Tunisienne de la Sécurité et du Citoyen admet l’existence de ces abus de la part des policiers. Mais il appelle à ne pas généraliser. "Ces cas condamnables et marginaux ne reflètent pas tout le corps des policiers", insiste-t-il.
"Les victimes doivent impérativement porter plainte pour que ces pratiques cessent. Or la plupart du temps, elles ne le font pas, elles préfèrent donner de l’argent, pour qu'on les laissent tranquilles", a-t-il ajouté.
La peur que cela ne tourne mal, qu'un mot de travers dit sous le coup de la colère soit considéré comme "un outrage à un agent public dans l’exercice de ces fonctions" hante certains.
Cette disposition est comme une épée de Damoclès sur les têtes de beaucoup de victimes dans le règlement d’un contentieux avec le policier.
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