Diffusé tard dans la soirée du dimanche 16 avril, l’enregistrement fuité où l’on entend Nabil Karoui, ancien président directeur-général de la chaîne privée Nessma TV, donner des instructions pour qu’une "bande d’annonce diffamatoire à l’encontre des membres de l’organisation I Watch soit réalisée" continue de faire couler beaucoup d’encre.
La chaîne privée Attessia y a consacré une partie de son plateau d’actualité quotidien "Ici et maintenant". Invité en sa qualité d’avocat de la chaîne, Mounir Ben Salha a insisté sur l’extrême gravité de l’enregistrement fuité qui représente une violation de ce que les gens peuvent dire chez eux ou au sein de leurs bureaux. Mounir Ben Salha a expliqué que les propos que l’on dit en aparté ne représentent pas des déclarations officielles et que, dans ce cadre, le réel fautif dans cette histoire est l’individu qui a enregistré puis fait fuiter la discussion en question.
Shems FM a choisi de dédier son émission politique de midi au sujet en faisant réagir toutes les parties concernées par l’incident. Ainsi, Chaker Besbes a fait intervenir le président d’I Watch, Achref Aouedi, le chroniqueur de Nessma TV, Amine Mtiraoui et le journaliste Jamel Arfaoui.
Selon Amine Mtiraoui, l’enregistrement aurait été modifié avant d’être publié sur Facebook et daterait de juillet 2016. Le chroniqueur a assuré que les propos qui ont été tenus doivent être remis dans leur contexte ; les dirigeants de Nessma TV ont en effet "juste réagi à la campagne de dénigrement qu’avait menée I Watch à leur encontre au cours de l’été dernier". Amine Mtiraoui a fini par déclarer que des parties suspectes œuvrent afin de mettre fin à l’expérience de Nessma TV qui ne cesse de les déranger.
D'après Achref Aouedi, président d’I Watch, Nabil Karoui avait déjà entamé est en train d’exploiter sa propre chaîne télévisée afin de régler ses comptes personnels.
Revenant sur le côté juridique de l’affaire, Achref Aouedi a expliqué que si le ministère public ne réagissait pas au bout de 24 heures, I Watch portera plainte contre Nabil Karoui et exigera que l’enregistrement fuité soit traité dans le cadre d’une affaire de crime organisé.
Invité au même plateau, Hichem Senoussi, membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a assuré que l’enregistrement en question est bel et bien authentique. Démentant Amine Mtiraoui, Hichem Senoussi a indiqué qu’il n’existe aucun effet de montage sur la séquence.
Le membre de l’HAICA a déclaré que la chaîne télévisée Nessma devient un réel problème dans le paysage médiatique tunisien. Il a précisé que ce n'est pas au journaliste de défendre son patron et que celui-ci a un statut noble en tant que "défenseur" de l'opinion publique.
Le 11 avril dernier, la HAICA avait déjà épinglé Nessma TV lui demandant l'arrêt immédiat de la diffusion de Nessma Live à travers les fréquences de 7 radios associatives et commerciales. Deux jours plus tard, la chaine rétorque qu'elle ne se pliera pas à la décision de l'Instance, qualifiant cette décision "d'illégale" émanant d'une instance "qui devrait être dissoute" faute de quorum. Le communiqué diffusé par la chaine indique que cette dernière recourra à la justice pour l'annuler.
Le 12 juillet 2016, une enquête de l'ONG I Watch pointait du doigt les propriétaires de la chaine les frères Nabil et Ghazi Karoui, qui seraient selon celle-ci, impliqués dans des affaires de corruption.
Le lendemain, la chaine organise une conférence de presse annonçant une plainte contre l'organisation pour "propos diffamatoires" avait alors indiqué Ghazi Karoui.
Par ailleurs, au mois de mars dernier, le Tribunal de première instance de Tunis avait obligé la chaine à diffuser un droit de réponse de 20 minutes de l'ONG après que des "propos mensongers avaient été tenus sur la chaine contre I Watch".
La chaîne privée Attessia y a consacré une partie de son plateau d’actualité quotidien "Ici et maintenant". Invité en sa qualité d’avocat de la chaîne, Mounir Ben Salha a insisté sur l’extrême gravité de l’enregistrement fuité qui représente une violation de ce que les gens peuvent dire chez eux ou au sein de leurs bureaux. Mounir Ben Salha a expliqué que les propos que l’on dit en aparté ne représentent pas des déclarations officielles et que, dans ce cadre, le réel fautif dans cette histoire est l’individu qui a enregistré puis fait fuiter la discussion en question.
Shems FM a choisi de dédier son émission politique de midi au sujet en faisant réagir toutes les parties concernées par l’incident. Ainsi, Chaker Besbes a fait intervenir le président d’I Watch, Achref Aouedi, le chroniqueur de Nessma TV, Amine Mtiraoui et le journaliste Jamel Arfaoui.
Selon Amine Mtiraoui, l’enregistrement aurait été modifié avant d’être publié sur Facebook et daterait de juillet 2016. Le chroniqueur a assuré que les propos qui ont été tenus doivent être remis dans leur contexte ; les dirigeants de Nessma TV ont en effet "juste réagi à la campagne de dénigrement qu’avait menée I Watch à leur encontre au cours de l’été dernier". Amine Mtiraoui a fini par déclarer que des parties suspectes œuvrent afin de mettre fin à l’expérience de Nessma TV qui ne cesse de les déranger.
D'après Achref Aouedi, président d’I Watch, Nabil Karoui avait déjà entamé est en train d’exploiter sa propre chaîne télévisée afin de régler ses comptes personnels.
Revenant sur le côté juridique de l’affaire, Achref Aouedi a expliqué que si le ministère public ne réagissait pas au bout de 24 heures, I Watch portera plainte contre Nabil Karoui et exigera que l’enregistrement fuité soit traité dans le cadre d’une affaire de crime organisé.
Invité au même plateau, Hichem Senoussi, membre de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a assuré que l’enregistrement en question est bel et bien authentique. Démentant Amine Mtiraoui, Hichem Senoussi a indiqué qu’il n’existe aucun effet de montage sur la séquence.
Le membre de l’HAICA a déclaré que la chaîne télévisée Nessma devient un réel problème dans le paysage médiatique tunisien. Il a précisé que ce n'est pas au journaliste de défendre son patron et que celui-ci a un statut noble en tant que "défenseur" de l'opinion publique.
Le 11 avril dernier, la HAICA avait déjà épinglé Nessma TV lui demandant l'arrêt immédiat de la diffusion de Nessma Live à travers les fréquences de 7 radios associatives et commerciales. Deux jours plus tard, la chaine rétorque qu'elle ne se pliera pas à la décision de l'Instance, qualifiant cette décision "d'illégale" émanant d'une instance "qui devrait être dissoute" faute de quorum. Le communiqué diffusé par la chaine indique que cette dernière recourra à la justice pour l'annuler.
Le 12 juillet 2016, une enquête de l'ONG I Watch pointait du doigt les propriétaires de la chaine les frères Nabil et Ghazi Karoui, qui seraient selon celle-ci, impliqués dans des affaires de corruption.
Le lendemain, la chaine organise une conférence de presse annonçant une plainte contre l'organisation pour "propos diffamatoires" avait alors indiqué Ghazi Karoui.
Par ailleurs, au mois de mars dernier, le Tribunal de première instance de Tunis avait obligé la chaine à diffuser un droit de réponse de 20 minutes de l'ONG après que des "propos mensongers avaient été tenus sur la chaine contre I Watch".
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