Lors de l’Assemblée générale (AG) de la Fédération tunisienne des restaurants touristiques (FTRT), le président de la FTRT, Sadok Kouka a déclaré que l’AG examinera les préoccupations du secteur, notamment la marginalisation et le manque d’organisation au contraire des hôtels qui disposent d’une fédération et les agences de voyages qui ont également une fédération qui s’occupe de leurs difficultés.
La FTRT a été créée le 27 mars 2014 et sa première AG électorale a eu lieu le 6 octobre 2016 en vue de l’élection d’un bureau exécutif pour un mandat de quatre ans. Les restaurants touristiques souffrent également de l’horaire d’ouverture fixé jusqu’à 2h du matin, a-t-il regretté, soulignant, toutefois, que grâce à l’intervention du ministère du tourisme ils ont été autorisés à le prolonger jusqu’à 4h.
Plusieurs propriétaires de restaurants touristiques ont insisté, lors de leurs interventions, sur la nécessité d’organiser le secteur et d’améliorer la qualité de ses services. Ils ont affirmé que le secteur a de fortes capacités d’emploi et d’investissement qu’il s’agit d’utiliser à bon escient. Le nombre de restaurants touristiques classés s’élève en Tunisie à environ 600 restaurants employant 1800 travailleurs.
Pour sa part, la ministre du tourisme et de l’artisanat, Selma Elloumi Rekik, qui a présidé l'Assemblé a annoncé qu'un projet de révision des normes de classification des restaurants touristiques est en cours d’élaboration pour l’instauration d’une législation au service du secteur en mettant l’accent sur la qualité et la diversité.
Elle a appelé les professionnels à participer à la préparation et l’enrichissement du contenu de ces nouvelles normes afin d’améliorer la qualité des services.
Elloumi a également recommandé aux propriétaires des restaurants touristiques d’intensifier les programmes de formation au profit des ressources humaines agréées, dans le cadre d’un partenariat avec les écoles de formation touristique, ce qui ne manquera pas, a-t-elle dit, de développer les spécialités cuisine et restauration.
La ministre a réitéré son engagement à trouver des solutions aux problématiques auxquelles fait face le secteur des restaurants touristiques dans le cadre des prérogatives du ministère.
Un projet de révision des normes de classification des restaurants touristiques est en cours d’élaboration pour l’instauration d’une législation au service du secteur en mettant l’accent sur la qualité et la diversité, a annoncé, la ministre du tourisme et de l’artisanat.
Les principales problématiques auxquelles le secteur fait face, selon le responsable, se résument en le fait que la vente des boissons alcoolisées est soumise, habituellement, à une autorisation du ministère de l’intérieur dont l’obtention peut durer jusqu’à une année ou deux, sachant que le propriétaire a investi d’importantes sommes dans son projet (restaurant) et que la vente des boissons alcoolisées est inscrite dans le cadre de l’étude de faisabilité du restaurant.
La FTRT a été créée le 27 mars 2014 et sa première AG électorale a eu lieu le 6 octobre 2016 en vue de l’élection d’un bureau exécutif pour un mandat de quatre ans. Les restaurants touristiques souffrent également de l’horaire d’ouverture fixé jusqu’à 2h du matin, a-t-il regretté, soulignant, toutefois, que grâce à l’intervention du ministère du tourisme ils ont été autorisés à le prolonger jusqu’à 4h.
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Kouka a relevé que le ministère des finances se montre compréhensif face aux demandes de la profession requérant la baisse de la TVA de 12 à 6% et la réduction également de la taxe sur la consommation dans les restaurants touristiques.
Plusieurs propriétaires de restaurants touristiques ont insisté, lors de leurs interventions, sur la nécessité d’organiser le secteur et d’améliorer la qualité de ses services. Ils ont affirmé que le secteur a de fortes capacités d’emploi et d’investissement qu’il s’agit d’utiliser à bon escient. Le nombre de restaurants touristiques classés s’élève en Tunisie à environ 600 restaurants employant 1800 travailleurs.
Pour sa part, la ministre du tourisme et de l’artisanat, Selma Elloumi Rekik, qui a présidé l'Assemblé a annoncé qu'un projet de révision des normes de classification des restaurants touristiques est en cours d’élaboration pour l’instauration d’une législation au service du secteur en mettant l’accent sur la qualité et la diversité.
Elle a appelé les professionnels à participer à la préparation et l’enrichissement du contenu de ces nouvelles normes afin d’améliorer la qualité des services.
Elloumi a également recommandé aux propriétaires des restaurants touristiques d’intensifier les programmes de formation au profit des ressources humaines agréées, dans le cadre d’un partenariat avec les écoles de formation touristique, ce qui ne manquera pas, a-t-elle dit, de développer les spécialités cuisine et restauration.
Au vu de leur richesse et de leur diversité les mets tunisiens sont, a-t-elle dit, un acquis touristique important cumulé depuis des milliers d’années suivant la succession de plusieurs civilisations en Tunisie. Elle a fait remarquer que tous les pays avancés dans le domaine du tourisme ont acquis une partie de leur notoriété à travers la diversité et la richesse des arts culinaires et les plats qui les distinguent.
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La ministre a réitéré son engagement à trouver des solutions aux problématiques auxquelles fait face le secteur des restaurants touristiques dans le cadre des prérogatives du ministère.
Un projet de révision des normes de classification des restaurants touristiques est en cours d’élaboration pour l’instauration d’une législation au service du secteur en mettant l’accent sur la qualité et la diversité, a annoncé, la ministre du tourisme et de l’artisanat.
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