Il n'aura pas fallu cinq minutes pour que les appels tombent en pagaille. Sitôt le duel annoncé entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen pour le second tour de l'élection présidentielle, la quasi-totalité des cadres Les Républicains et du Parti socialiste ont annoncé qu'ils soutiendraient le candidat En Marche! au second tour.
Un soutien qui n'annonce pas pour autant un ralliement alors que les partis éliminés de la cours à l'Elysée scrutent déjà avec attention le troisième et quatrième tour des élections législatives. Sur France2, le très droitier président de la région Auvergne-Rhône Alpes Laurent Wauquiez a affirmé qu'il appelait à "ne pas voter pour Marine Le Pen", dont l'élection serait pour lui synonyme de "chaos". Pour autant, l'ancien sarkozyste refuse d'envisager tout accord avec Emmanuel Macron, estimant les idées de la droite "majoritaires dans le pays". Rejetant la défaite de François Fillon sur le dos "des affaires", ce dernier a clairement laissé entendre qu'une cohabitation contrainte était encore à portée de main.
A ses côtés, l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a semblé prendre ses distances en appelant au contraire à une union républicaine contre le Front national. "On est dans une situation qui exige de la responsabilité. J'ai toujours contesté le ni-ni, on ne les renvoie pas dos à dos", a réagi de son côté Nathalie Kosciusko-Morizet sur Twitter.
Signe annonciateur d'une potentielle clarification stratégique à droite, Laurent Wauquiez a appelé à ce que le parti se saisisse pour trancher l'attitude à tenir dans les jours qui viennent.
"Je n'adhère pas plus aujourd'hui qu'hier au projet de Monsieur Macron mais il s'agit bel et bien de barrer la route à l'extrême-droite et à ses dirigeants, il en va de l'avenir de notre pays", a mis en garde le président de la région des Hauts de France Xavier Bertrand. A l'inverse, Alain Juppé s'est montré ouvert en affirmant qu'il allait regarder de près l'action et le programme d'Emmanuel Macron en appelant "les Français de bonne volonté à s'engager dans ce combat".
Vers une "renaissance" de la gauche au PS
De son côté, le candidat socialiste Benoît Hamon, balayé avec le plus faible score (aux alentours de 6%) de l'histoire de son parti à la présidentielle, a rapidement reconnu sa défaite pour appeler à voter Emmanuel Macron pour "faire battre le plus fortement possible" le Front national.
Là encore, ce soutien est loin d'annoncer un ralliement de la gauche non-vallsiste. Le député des Yvelines votera pour le candidat En Marche! "même si celui-ci n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République". Sa porte-parole Aurélie Filippetti a jugé "indispensable de prendre un bulletin Macron" pour faire perdre la présidente du Front national. "Aux législatives, il y aura besoin de refonder les bases idéologiques, programmatiques de notre parti", a-t-elle estimé.
"Je voterai sans hésiter pour Emmanuel Macron", a déclaré la députée EELV Cécile Duflot dimanche soir sur le plateau de TF1. "Il ne gagnera pas sur son projet, mais sur un message qui devra être envoyé à l'ensemble de notre pays. Nous sommes à un moment carrefour, très douloureux finalement, très dangereux aussi."
"Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le parti socialiste", a ajouté Benoît Hamon, estimant toutefois que "la gauche n'est pas morte". "Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde", a-t-il déclaré à son QG de campagne. Autrement dit: s'il est désormais favori pour briguer l'Elysée, la majorité qu'Emmanuel Macron appelle de ses voeux pour mettre en place son programme "et de droite, et de gauche", n'est pas encore à portée de main.
Un soutien qui n'annonce pas pour autant un ralliement alors que les partis éliminés de la cours à l'Elysée scrutent déjà avec attention le troisième et quatrième tour des élections législatives. Sur France2, le très droitier président de la région Auvergne-Rhône Alpes Laurent Wauquiez a affirmé qu'il appelait à "ne pas voter pour Marine Le Pen", dont l'élection serait pour lui synonyme de "chaos". Pour autant, l'ancien sarkozyste refuse d'envisager tout accord avec Emmanuel Macron, estimant les idées de la droite "majoritaires dans le pays". Rejetant la défaite de François Fillon sur le dos "des affaires", ce dernier a clairement laissé entendre qu'une cohabitation contrainte était encore à portée de main.
Je dis à nos électeurs qui veulent l'alternance : ne perdez pas espoir, ne baissez pas les bras. Cap sur les législatives.
— Laurent Wauquiez (@laurentwauquiez) 23 avril 2017
A ses côtés, l'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a semblé prendre ses distances en appelant au contraire à une union républicaine contre le Front national. "On est dans une situation qui exige de la responsabilité. J'ai toujours contesté le ni-ni, on ne les renvoie pas dos à dos", a réagi de son côté Nathalie Kosciusko-Morizet sur Twitter.
Signe annonciateur d'une potentielle clarification stratégique à droite, Laurent Wauquiez a appelé à ce que le parti se saisisse pour trancher l'attitude à tenir dans les jours qui viennent.
"Je n'adhère pas plus aujourd'hui qu'hier au projet de Monsieur Macron mais il s'agit bel et bien de barrer la route à l'extrême-droite et à ses dirigeants, il en va de l'avenir de notre pays", a mis en garde le président de la région des Hauts de France Xavier Bertrand. A l'inverse, Alain Juppé s'est montré ouvert en affirmant qu'il allait regarder de près l'action et le programme d'Emmanuel Macron en appelant "les Français de bonne volonté à s'engager dans ce combat".
Vers une "renaissance" de la gauche au PS
De son côté, le candidat socialiste Benoît Hamon, balayé avec le plus faible score (aux alentours de 6%) de l'histoire de son parti à la présidentielle, a rapidement reconnu sa défaite pour appeler à voter Emmanuel Macron pour "faire battre le plus fortement possible" le Front national.
Là encore, ce soutien est loin d'annoncer un ralliement de la gauche non-vallsiste. Le député des Yvelines votera pour le candidat En Marche! "même si celui-ci n'appartient pas à la gauche et n'a pas vocation à la représenter demain. Je fais une distinction claire, totale, entre un adversaire politique et une ennemie de la République". Sa porte-parole Aurélie Filippetti a jugé "indispensable de prendre un bulletin Macron" pour faire perdre la présidente du Front national. "Aux législatives, il y aura besoin de refonder les bases idéologiques, programmatiques de notre parti", a-t-elle estimé.
"Je voterai sans hésiter pour Emmanuel Macron", a déclaré la députée EELV Cécile Duflot dimanche soir sur le plateau de TF1. "Il ne gagnera pas sur son projet, mais sur un message qui devra être envoyé à l'ensemble de notre pays. Nous sommes à un moment carrefour, très douloureux finalement, très dangereux aussi."
"Cet échec est une profonde meurtrissure, je mesure la sanction historique, légitime, que vous avez exprimée envers le parti socialiste", a ajouté Benoît Hamon, estimant toutefois que "la gauche n'est pas morte". "Vous attendez une renaissance, ce soir elle est douloureuse, demain, elle sera féconde", a-t-il déclaré à son QG de campagne. Autrement dit: s'il est désormais favori pour briguer l'Elysée, la majorité qu'Emmanuel Macron appelle de ses voeux pour mettre en place son programme "et de droite, et de gauche", n'est pas encore à portée de main.
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