"Nous vivons dans un pays contrôlé par un syndicat de base" a indiqué Néji Jalloul, ancien ministre de l'Éducation récemment limogé par le Chef du gouvernement Youssef Chahed, dans une interview parue ce mercredi 3 mai au journal Akhbar Al Joumhouriya.
Revenant sur les raisons poussant à son limogeage, Néji Jalloul a estimé que cette décision a été prise pour satisfaire les syndicats. "Le Chef du gouvernement a pris une mesure qui ne sert ni l’intérêt de la Tunisie ni l'image de son gouvernement" a-t-il confié.
Jalloul a indiqué que son limogeage a été précipité. "Je n’ai pas été évalué sur mon rendement mais on m'a jugé sur ma personne" a-t-il dit.
L'ancien ministre n'a pas écarté la présence d'un compromis entre le syndicat et le chef du gouvernement visant à l'évincer de son poste. Il a expliqué que lors de sa rencontre, samedi dernier, avec le Chef du gouvernement, ce dernier lui a avoué qu'il subissait des pressions de la part des syndicats. "Je ne pense pas avoir échoué dans ma mission au sein du ministère" a-t-il estimé en ajoutant que "plus tard, la décision de mon limogeage a été rendue publique. C'est peut-être pour mettre fin à ces pressions, ou probablement un accord secret a été conclu entre Chahed et l'UGTT pour geler les protestations" a-t-il souligné.
"Certes, Youssef Chahed a nui à l'image du gouvernement" a-t-il dit en critiquant ce dernier de ne pas limoger les ministres dont le rendement est jugé faible selon lui: "Il aurait été préférable à Youssef Chahed d'évaluer le rendement de la ministre des Sports (Majdouline Cherni), du ministre de l’Enseignement supérieur (Slim Khalbouss), du ministre du Commerce (Zied Laadhari ) et ministre des TICS (Anouar Mâarouf) (...) C'est eux qui auraient dû être remerciés! " a-t-il noté.
Jalloul a indiqué que les ministres d'Ennahdha sont protégés par leur parti contrairement à Nidaa Tounes qui ne protège pas les siens. "Après la guerre au pouvoir, Nidaa Tounes s'est éclaté. Il est devenu comme un corps sans âme, rongé par les opportunistes" a-t-il lancé.
Néji Jalloul a révélé que le mouvement Ennahdha a voulu entraver le projet de réformes éducatives. Il a ajouté que certains de ses membres ont activement participé aux mouvements de protestations appelant à son limogeage, et ce afin de mettre à sa place un ministre leur permettant de faire mainmise sur les génération futures et les influencer dans le but de faire de la Tunisie un "État théologique comme l'Afghanistan".
Revenant sur les raisons poussant à son limogeage, Néji Jalloul a estimé que cette décision a été prise pour satisfaire les syndicats. "Le Chef du gouvernement a pris une mesure qui ne sert ni l’intérêt de la Tunisie ni l'image de son gouvernement" a-t-il confié.
Jalloul a indiqué que son limogeage a été précipité. "Je n’ai pas été évalué sur mon rendement mais on m'a jugé sur ma personne" a-t-il dit.
L'ancien ministre n'a pas écarté la présence d'un compromis entre le syndicat et le chef du gouvernement visant à l'évincer de son poste. Il a expliqué que lors de sa rencontre, samedi dernier, avec le Chef du gouvernement, ce dernier lui a avoué qu'il subissait des pressions de la part des syndicats. "Je ne pense pas avoir échoué dans ma mission au sein du ministère" a-t-il estimé en ajoutant que "plus tard, la décision de mon limogeage a été rendue publique. C'est peut-être pour mettre fin à ces pressions, ou probablement un accord secret a été conclu entre Chahed et l'UGTT pour geler les protestations" a-t-il souligné.
"Quelle est la valeur d'un gouvernement qui cède aux pressions syndicales? C'est très grave" a-t-il en outre affirmé
"Certes, Youssef Chahed a nui à l'image du gouvernement" a-t-il dit en critiquant ce dernier de ne pas limoger les ministres dont le rendement est jugé faible selon lui: "Il aurait été préférable à Youssef Chahed d'évaluer le rendement de la ministre des Sports (Majdouline Cherni), du ministre de l’Enseignement supérieur (Slim Khalbouss), du ministre du Commerce (Zied Laadhari ) et ministre des TICS (Anouar Mâarouf) (...) C'est eux qui auraient dû être remerciés! " a-t-il noté.
Jalloul a indiqué que les ministres d'Ennahdha sont protégés par leur parti contrairement à Nidaa Tounes qui ne protège pas les siens. "Après la guerre au pouvoir, Nidaa Tounes s'est éclaté. Il est devenu comme un corps sans âme, rongé par les opportunistes" a-t-il lancé.
Néji Jalloul a révélé que le mouvement Ennahdha a voulu entraver le projet de réformes éducatives. Il a ajouté que certains de ses membres ont activement participé aux mouvements de protestations appelant à son limogeage, et ce afin de mettre à sa place un ministre leur permettant de faire mainmise sur les génération futures et les influencer dans le but de faire de la Tunisie un "État théologique comme l'Afghanistan".
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