Envie d'évasion, loin des tourbillons de la routine et son lot de fatigue et de stress? En quête de la pureté des paysages pour échapper aux tracas des villes et leur pollution?
Pas besoin de dépenser une fortune pour voyager en dehors du pays quand on a un pays qui vous offre soleil, mer, désert, montagne, verdure... une diversité naturelle à même "de purifier l'âme et le corps", s'exalte Ahmed Khedher, randonneur chevronné et fondateur de l'association "Outdoor people" spécialisée dans l'organisation des randonnées, au HuffPost Tunisie.
Ahmed a été initié à ce qu'il nomme "la culture de la randonnée", très tôt, petit, sa maman, "faute de moyens", l'emmenait se promener au mont Ammar, près de Wed Elil (Manouba), "un endroit qui offre une vue magnifique sur Tunis", se souvient-il.
Devenu grand, le jeune homme a gardé un goût pour ces escapades, cette fois-ci, il les faisait avec des amis, bien avant que la randonnée devienne en vogue en Tunisie. "J'ai parcouru le pays, tous ses caps; de cap Zbib, Ras Angela jusqu'aux caps de Tabarka, à la frontière".
L'endroit préféré de Ahmed est l'île De La Galite, "on n'en sort pas le même. Un coin paradisiaque où le mot fugue prend tout son sens". Et d'ajouter: "Le nord Ouest et ses lacs, les barrages, les sources d'eau qui jaillissent du plein désert au sud, les caps sont absolument à visiter", a-t-il renchéri. (photos ci-dessous)
D'ailleurs, pour l'organisation du campement, l'association alerte au préalable l'administration des forêts et les forces de l'ordre "notamment après la révolution où la menace terroriste est persistante, par conséquent, il faut signaler notre présence pour préserver notre sécurité et pour qu'ils ne soient pas eux-mêmes alarmés", a précisé Ahmed.
Bedis, un randonneur à la recherche de nouvelles sensations
Agé de 28 ans, Bedis Choukatli est un habitué des randonnées. Au confort des divertissements des villes, le jeune homme préfère une autre chose: "fuir": "S'évader de la vie rythmée par le stress, rongée par l'individualisme et la violence et empoisonnée par l'emprise des réseaux sociaux, l'argent, etc", a-t-il expliqué au HuffPost Tunisie.
Le but est d'"oublier tout ce qui me relie à cette monotonie et me retrouver seul, en phase avec la nature et avec comme seuls moyens; ma tente, deux litres d’eau, hamacs, un sac de couchage et un peu de quoi manger.
Le fait d’être loin de chez soi, à faire face à la sauvagerie de la nature, à préparer soi-même ses repas, cuisiner au feu de bois et des loisirs simples comme contempler les étoiles la nuit, jouer à des jeux de société ou chanter ensemble autour d’un feu de camp est exaltant.
Découvrir la nature est déjà suffisant pour un weekend en Tunisie hors du commun. Au bout d’un moment, surtout seul, tu ne te poses plus trop de questions et tu te contentes du minimum."(photos ci-dessous)
Difficile de sélectionner les endroits coups de coeur mais c'est un défi relevé par Bedis qui a révélé au HuffPost Tunisie une liste ses coins préférés: La Galite, Ain soltane, Bni Mtir, Cap negro, Mahmyet Khroufa à Ouechtata, Oued Zitoun, La table de Jugurtha au Kef, Chebika à Tamerza. Entre autres, vous l'avez bien compris !
Pas besoin de dépenser une fortune pour voyager en dehors du pays quand on a un pays qui vous offre soleil, mer, désert, montagne, verdure... une diversité naturelle à même "de purifier l'âme et le corps", s'exalte Ahmed Khedher, randonneur chevronné et fondateur de l'association "Outdoor people" spécialisée dans l'organisation des randonnées, au HuffPost Tunisie.
Ahmed a été initié à ce qu'il nomme "la culture de la randonnée", très tôt, petit, sa maman, "faute de moyens", l'emmenait se promener au mont Ammar, près de Wed Elil (Manouba), "un endroit qui offre une vue magnifique sur Tunis", se souvient-il.
Devenu grand, le jeune homme a gardé un goût pour ces escapades, cette fois-ci, il les faisait avec des amis, bien avant que la randonnée devienne en vogue en Tunisie. "J'ai parcouru le pays, tous ses caps; de cap Zbib, Ras Angela jusqu'aux caps de Tabarka, à la frontière".
L'endroit préféré de Ahmed est l'île De La Galite, "on n'en sort pas le même. Un coin paradisiaque où le mot fugue prend tout son sens". Et d'ajouter: "Le nord Ouest et ses lacs, les barrages, les sources d'eau qui jaillissent du plein désert au sud, les caps sont absolument à visiter", a-t-il renchéri. (photos ci-dessous)
Outre l'amour de la nature et l'aspiration de l'authenticité, que faut-il pour être un randonneur? "Il faut être un peu sportif, sain d'esprit et respectueux de la nature, des animaux et aussi des habitants des zones dans lesquelles on campe", a insisté le représentant de "Outdoor people".
D'ailleurs, pour l'organisation du campement, l'association alerte au préalable l'administration des forêts et les forces de l'ordre "notamment après la révolution où la menace terroriste est persistante, par conséquent, il faut signaler notre présence pour préserver notre sécurité et pour qu'ils ne soient pas eux-mêmes alarmés", a précisé Ahmed.
Bedis, un randonneur à la recherche de nouvelles sensations
Agé de 28 ans, Bedis Choukatli est un habitué des randonnées. Au confort des divertissements des villes, le jeune homme préfère une autre chose: "fuir": "S'évader de la vie rythmée par le stress, rongée par l'individualisme et la violence et empoisonnée par l'emprise des réseaux sociaux, l'argent, etc", a-t-il expliqué au HuffPost Tunisie.
Le but est d'"oublier tout ce qui me relie à cette monotonie et me retrouver seul, en phase avec la nature et avec comme seuls moyens; ma tente, deux litres d’eau, hamacs, un sac de couchage et un peu de quoi manger.
Le fait d’être loin de chez soi, à faire face à la sauvagerie de la nature, à préparer soi-même ses repas, cuisiner au feu de bois et des loisirs simples comme contempler les étoiles la nuit, jouer à des jeux de société ou chanter ensemble autour d’un feu de camp est exaltant.
Découvrir la nature est déjà suffisant pour un weekend en Tunisie hors du commun. Au bout d’un moment, surtout seul, tu ne te poses plus trop de questions et tu te contentes du minimum."(photos ci-dessous)
Outre le souhait d'embrasser l'état pur, Bedis, est aussi à la recherche des challenges, de nouvelles sensations où le maître mot est relever constamment des défis: "Je trouve toujours du plaisir à bivouaquer dans des lieux sauvages, en pleine nature, d’ailleurs pas toujours isolés. Le fait de se dire trouver un nouveau coin pour dormir correspond à un petit défi, un challenge avec la surprise de découvrir où l’on va se retrouver, parce que chaque endroit est unique. Le 'bon endroit' change selon les conditions météo, le moment de la journée, etc".
Difficile de sélectionner les endroits coups de coeur mais c'est un défi relevé par Bedis qui a révélé au HuffPost Tunisie une liste ses coins préférés: La Galite, Ain soltane, Bni Mtir, Cap negro, Mahmyet Khroufa à Ouechtata, Oued Zitoun, La table de Jugurtha au Kef, Chebika à Tamerza. Entre autres, vous l'avez bien compris !
LIRE AUSSI:
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.