L'état d'urgence, en vigueur en Tunisie depuis un an et demi suite à une série d'attentats jihadistes sanglants, a été ,prolongé d'un mois, a indiqué mardi à l'AFP une source à la présidence tunisienne.
Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi "a décidé, après des consultations avec le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, de prolonger d'un mois l'état d'urgence à partir d'aujourd'hui", le 16 mai, a dit cette source.
La prolongation de cette mesure d'exception est nécessaire en raison de "la poursuite de la guerre contre le terrorisme", a-t-elle ajouté.
L'état d'urgence octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il permet aussi l'interdiction des grèves et des réunions "de nature à provoquer (...) le désordre", ou encore l'adoption de mesures "pour assurer le contrôle de la presse".
Cette mesure est en vigueur depuis un attentat contre la garde présidentielle le 24 novembre 2015 en plein Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le groupe extrémiste Etat islamique (EI).
Deux autres attaques majeures revendiquées par l'EI avaient eu lieu en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse (est). Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, avaient été tuées.
Les autorités affirment avoir fait "des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme" mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.
"La situation sécuritaire est sous contrôle mais les menaces existent toujours", a déclaré le chef du gouvernement Youssef Chahed fin avril, après une opération antiterroriste à Sidi Bouzid (centre).
Le chef de l'Etat Béji Caïd Essebsi "a décidé, après des consultations avec le chef du gouvernement et le président de l'Assemblée des représentants du peuple, de prolonger d'un mois l'état d'urgence à partir d'aujourd'hui", le 16 mai, a dit cette source.
La prolongation de cette mesure d'exception est nécessaire en raison de "la poursuite de la guerre contre le terrorisme", a-t-elle ajouté.
L'état d'urgence octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Il permet aussi l'interdiction des grèves et des réunions "de nature à provoquer (...) le désordre", ou encore l'adoption de mesures "pour assurer le contrôle de la presse".
Cette mesure est en vigueur depuis un attentat contre la garde présidentielle le 24 novembre 2015 en plein Tunis. Douze agents avaient été tués dans cette attaque revendiquée par le groupe extrémiste Etat islamique (EI).
Deux autres attaques majeures revendiquées par l'EI avaient eu lieu en mars et juin 2015, respectivement au musée du Bardo à Tunis ainsi que sur une plage et dans un hôtel de Sousse (est). Soixante personnes, dont 59 touristes étrangers, avaient été tuées.
Les autorités affirment avoir fait "des pas très importants dans la guerre contre le terrorisme" mais appellent toujours à la vigilance, et des démantèlements de cellules jihadistes sont régulièrement annoncés.
"La situation sécuritaire est sous contrôle mais les menaces existent toujours", a déclaré le chef du gouvernement Youssef Chahed fin avril, après une opération antiterroriste à Sidi Bouzid (centre).
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