L’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII) a présenté le 17 mai courant les résultats d’une étude réalisée sur "Les problématiques de la création des entreprises en Tunisie et sur les perspectives d’amélioration du taux de réalisation des projets et la pérennisation des entreprises". L’échantillon retenu dans l’étude couvre 421 projets non réalisés et 249 entreprises fermées.
Selon les résultats de cette étude le taux de la réalisation des projets a chuté de 52% pendant les années 2000-2010 à 46% après 2011. Comme à l’accoutumée l’éternelle contrainte financière et la lourdeur administrative ont été présentés comme les principaux freins à la création d’entreprises. Ainsi, 76% des jeunes promoteurs dont les projets ont échoué imputent leur échec au temps de réponse assez long des institutions financières en relation avec les accords de financement. L’absence d’innovation et d’esprit créatif sont également des raisons explicatives de la non réalisation des projets déclarés. Par ailleurs 47% des jeunes promoteurs affirment leur ignorance des structures d’appui et des dispositifs de financement disponibles.
En ce qui concerne les 249 entreprises fermées retenues dans l’étude, 96% des interviewées déplorent la faiblesse des mécanismes d’accompagnement post-création.
A la lumière de ces résultats, l’APII mettra en place un plan d’actions en 5 axes destinés afin d'améliorer le taux de réalisation des projets déclarés dans l’industrie tunisienne et à pérenniser la création d’entreprises et à faciliter leur financement.
Il s’agit de présenter une offre financière adaptée aux différents cycles de vie du projet, de mettre en place des dispositifs d’accompagnement et de formation continue pour les initiateurs du projet et ce durant tout le processus de création, d’encourager l’innovation, de simplifier les procédures administratives outre l’amélioration de la qualité du foncier industriel ou encore l’aménagement de zones industrielles adaptées aux besoins des jeunes promoteurs.
Selon les résultats de cette étude le taux de la réalisation des projets a chuté de 52% pendant les années 2000-2010 à 46% après 2011. Comme à l’accoutumée l’éternelle contrainte financière et la lourdeur administrative ont été présentés comme les principaux freins à la création d’entreprises. Ainsi, 76% des jeunes promoteurs dont les projets ont échoué imputent leur échec au temps de réponse assez long des institutions financières en relation avec les accords de financement. L’absence d’innovation et d’esprit créatif sont également des raisons explicatives de la non réalisation des projets déclarés. Par ailleurs 47% des jeunes promoteurs affirment leur ignorance des structures d’appui et des dispositifs de financement disponibles.
En ce qui concerne les 249 entreprises fermées retenues dans l’étude, 96% des interviewées déplorent la faiblesse des mécanismes d’accompagnement post-création.
A la lumière de ces résultats, l’APII mettra en place un plan d’actions en 5 axes destinés afin d'améliorer le taux de réalisation des projets déclarés dans l’industrie tunisienne et à pérenniser la création d’entreprises et à faciliter leur financement.
Il s’agit de présenter une offre financière adaptée aux différents cycles de vie du projet, de mettre en place des dispositifs d’accompagnement et de formation continue pour les initiateurs du projet et ce durant tout le processus de création, d’encourager l’innovation, de simplifier les procédures administratives outre l’amélioration de la qualité du foncier industriel ou encore l’aménagement de zones industrielles adaptées aux besoins des jeunes promoteurs.
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