La présidente de la commission parlementaire tunisienne chargée d'enquêter sur les filières jihadistes a annoncé vendredi son limogeage après la découverte de dossiers, selon elle, "dérangeants".
Leïla Chettaoui, la députée de Nidaa Tounes (majorité), était à la tête de la commission d'enquête parlementaire sur "les filières de recrutement" de Tunisiens au profit d'organisations jihadistes.
Cette commission a été créée en janvier 2017, au moment où la Tunisie était en plein débat sur un éventuel retour de ces ressortissants dans leur pays.
Mme Chettaoui expliquait en janvier que cette instance devait s'attacher à déterminer "l'implication" d'organisations, d'Etats ou d'associations caritatives dans l'embrigadement et l'envoi de citoyens tunisiens en Irak, Syrie et Libye.
"J'ai appris aujourd'hui mon renvoi de la présidence de la commission", a-t-elle indiqué vendredi à l'AFP.
Elle lie sa mise à l'écart à de récentes déclarations à la presse sur des dossiers qui viendraient "déranger certaines parties", sans les nommer.
Selon elle, la commission d'enquête a auditionné des responsables de la Banque centrale tunisienne sur "les sources de financement d'environ 200 associations religieuses et caritatives soupçonnées d'avoir recruté des Tunisiens et organisé leur voyage vers des zones de conflits, principalement la Syrie".
Ces responsables ont affirmé que "la majorité de ces associations (...) avaient reçu des fonds du Qatar", a-t-elle dit, sans autre précision.
Après sa révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plus d'une centaine de soldats et de policiers, mais aussi d'une vingtaine de civils et de 59 touristes étrangers.
Plus de 5.000 ressortissants tunisiens ont rejoint des groupes jihadistes à l'étranger selon un groupe de travail de l'ONU, près de 3.000 d'après les autorités tunisiennes.
Leïla Chettaoui, la députée de Nidaa Tounes (majorité), était à la tête de la commission d'enquête parlementaire sur "les filières de recrutement" de Tunisiens au profit d'organisations jihadistes.
Cette commission a été créée en janvier 2017, au moment où la Tunisie était en plein débat sur un éventuel retour de ces ressortissants dans leur pays.
Mme Chettaoui expliquait en janvier que cette instance devait s'attacher à déterminer "l'implication" d'organisations, d'Etats ou d'associations caritatives dans l'embrigadement et l'envoi de citoyens tunisiens en Irak, Syrie et Libye.
"J'ai appris aujourd'hui mon renvoi de la présidence de la commission", a-t-elle indiqué vendredi à l'AFP.
Elle lie sa mise à l'écart à de récentes déclarations à la presse sur des dossiers qui viendraient "déranger certaines parties", sans les nommer.
Selon elle, la commission d'enquête a auditionné des responsables de la Banque centrale tunisienne sur "les sources de financement d'environ 200 associations religieuses et caritatives soupçonnées d'avoir recruté des Tunisiens et organisé leur voyage vers des zones de conflits, principalement la Syrie".
Ces responsables ont affirmé que "la majorité de ces associations (...) avaient reçu des fonds du Qatar", a-t-elle dit, sans autre précision.
Après sa révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de plus d'une centaine de soldats et de policiers, mais aussi d'une vingtaine de civils et de 59 touristes étrangers.
Plus de 5.000 ressortissants tunisiens ont rejoint des groupes jihadistes à l'étranger selon un groupe de travail de l'ONU, près de 3.000 d'après les autorités tunisiennes.
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