Les ministères de l'Intérieur et de la Défense ont organisé un point de presse suite aux évènements survenus lundi à Tataouine au cours desquels un jeune manifestant est mort après avoir été écrasé par un véhicule de la gendarmerie. Une cinquantaine de personnes ont également été hospitalisées pour asphyxie au gaz lacrymogène ou fractures, lors de heurts entre manifestants et forces de l'ordre à El-Kamour et Tataouine.
Selon le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, les manifestants "ont utilisé des camions pour forcer le barrage" érigé autour des installations. "La situation est stable", a-t-il ajouté lors de ce point de presse.
Son homologue de l'Intérieur a indiqué que 13 policiers avaient été blessés à El-Kamour et Tataouine. Six agents de la Garde nationale ont aussi été touchés dont deux grièvement. Un agent de la protection civile est en soins intensifs, a-t-il ajouté.
M. Mesbah a également déclaré que le siège de la Garde nationale à Tataouine avait été incendié, des véhicules des forces de l'ordre brûlés et la fourrière dévalisée.
Après le décès du manifestant d'El-Kamour, une manifestation de soutien organisée devant le gouvernorat à Tataouine a elle aussi fini en heurts.
Ce rassemblement n'a dégénéré "qu'après les violences à El-Kamour", a assuré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un participant.
"Tout est fermé à Tataouine. Seule l'armée est là, les policiers et gendarmes sont partis. Nous n'avons aucun problème avec l'armée, qui se comporte de manière très civilisée", a-t-il ajouté.
Manifestation à Tunis
Dans le centre de Tunis, deux manifestations -des dizaines de personnes puis quelques centaines- ont été organisées lundi en soutien aux contestataires du sud. Les participants ont notamment repris à leur compte le slogan phare des habitants de Tataouine: "On ne lâche rien".
"Le peuple de Tataouine revendique son droit au travail et au partage des ressources et (Béji Caïd) Essebsi répond par la force", a fustigé Marwane, la trentaine.
Parmi les rares réactions politiques, le parti islamiste Ennahdha a appelé au calme, tout en jugeant "légitimes" les revendications des habitants de Tataouine.
Selon le porte-parole du ministère de la Défense, Belhassen Oueslati, les manifestants "ont utilisé des camions pour forcer le barrage" érigé autour des installations. "La situation est stable", a-t-il ajouté lors de ce point de presse.
Son homologue de l'Intérieur a indiqué que 13 policiers avaient été blessés à El-Kamour et Tataouine. Six agents de la Garde nationale ont aussi été touchés dont deux grièvement. Un agent de la protection civile est en soins intensifs, a-t-il ajouté.
M. Mesbah a également déclaré que le siège de la Garde nationale à Tataouine avait été incendié, des véhicules des forces de l'ordre brûlés et la fourrière dévalisée.
Après le décès du manifestant d'El-Kamour, une manifestation de soutien organisée devant le gouvernorat à Tataouine a elle aussi fini en heurts.
Ce rassemblement n'a dégénéré "qu'après les violences à El-Kamour", a assuré à l'AFP, sous couvert de l'anonymat, un participant.
"Tout est fermé à Tataouine. Seule l'armée est là, les policiers et gendarmes sont partis. Nous n'avons aucun problème avec l'armée, qui se comporte de manière très civilisée", a-t-il ajouté.
Manifestation à Tunis
Dans le centre de Tunis, deux manifestations -des dizaines de personnes puis quelques centaines- ont été organisées lundi en soutien aux contestataires du sud. Les participants ont notamment repris à leur compte le slogan phare des habitants de Tataouine: "On ne lâche rien".
"Le peuple de Tataouine revendique son droit au travail et au partage des ressources et (Béji Caïd) Essebsi répond par la force", a fustigé Marwane, la trentaine.
Parmi les rares réactions politiques, le parti islamiste Ennahdha a appelé au calme, tout en jugeant "légitimes" les revendications des habitants de Tataouine.
Retrouvez les articles du HuffPost Tunisie sur notre page Facebook.