Le cabinet de sondage Emrhod Consulting a publié, en partenariat avec le groupe de presse Assabah, son "baromètre politique" du mois de mai 2017. Dix questions ont été posées à un échantillon de 1002 personnes habitant dans 24 gouvernorats et âgées de 18 ans et plus, entre le 17 et le 20 mai 2017.
La satisfaction des Tunisiens par rapport au rendement du président de la République et du chef du gouvernement est sur une dynamique différente pour les deux têtes de l'exécutif. Si pour Béji Caïd Essebsi, la dynamique est négative pour Youssef Chahed, celle-ci est positive.
En effet, avec 32,8% de personnes interrogées satisfaites de son travail, Béji Caid Essebsi continue de baisser pour le 3eme mois consécutif.
Avec 39,6% de personnes interrogées satisfaites de son travail, Youssef Chahed n'a jamais atteint un tel degré de satisfaction depuis octobre 2016, et ce bien avant l'arrestation d'hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption à l'instar de Chafik Jarraya ou Yassine Channoufi.
La percée de Mohamed Abbou, Nidaa toujours devant
A la question "Quelle est la personnalité politique capable de diriger le pays?", 16,2% des personnes sondées ont répondu spontanément Béji Caïd Essebsi, 11,9% ont répondu Mohamed Abbou, qui connait un bond de près de 7 points, et 11,3% Moncef Marzouki.
Derrière, Hamma Hammai arrive à 7,6% et Safi Saïd à 6,6%.
A la question "Pour quel parti voteriez-vous si les élections avaient lieu demain?", 20,3% des personnes sondées ont répondu spontanément Nidaa Tounes, et 18,8% ont répondu Ennahdha.
Loin derrière, à moins de 10% d'intentions de vote se trouve Le Front populaire avec 9,1%.
Tous les autres partis sont à moins de 5% d'intentions de vote.
Menace terroriste, économie, liberté d'expression et optimisme
Concernant le degré de menace terroriste, seulement 18,6% des Tunisiens voient cette menace importante, baissant ainsi de près de 30 points par rapport à décembre 2016 et de près de 4 points par rapport à Avril 2017.
Concernant l'amélioration de l'environnement économique, ils sont 28,7% des sondés à penser que celui-ci évolue dans le bon sens. Cependant, ils restent 57,3% à penser que l'environnement économique se détériore.
Enfin, 37,7% des sondés estiment que la liberté d'expression est menacée soit près de 7 points en moins qu'en avril 2017.
Quant à savoir si les Tunisiens sont optimistes ou non par rapport à l'avenir, ils sont 65,3% des sondés à répondre par la positive soit une hausse de près de 10 points par rapport à avril 2017.
La loi de la réconciliation économique
Entre septembre 2015 et mai 2017, les Tunisiens n'ont pas plus appris sur la loi de réconciliation économique selon ce sondage.
En effet, 66% des personnes interrogées en septembre 2015 affirmaient n'avoir aucune idée sur la loi de réconciliation économique, ils sont 65% à admettre la même chose en mai 2017.
Après avoir expliqué aux sondés que cette loi pourrait donner lieu "à une amnistie générale, une réconciliation avec ceux qui ont été impliqués dans des affaires de corruption sous l'ancien régime", seulement 22% des personnes interrogées ont affirmé être pour.
Ce chiffre était à 33% en septembre 2015. A contrario, 62% des sondés affirment être contre la loi de réconciliation économique soit 13 points qu'en septembre 2015.
La satisfaction des Tunisiens par rapport au rendement du président de la République et du chef du gouvernement est sur une dynamique différente pour les deux têtes de l'exécutif. Si pour Béji Caïd Essebsi, la dynamique est négative pour Youssef Chahed, celle-ci est positive.
En effet, avec 32,8% de personnes interrogées satisfaites de son travail, Béji Caid Essebsi continue de baisser pour le 3eme mois consécutif.
Avec 39,6% de personnes interrogées satisfaites de son travail, Youssef Chahed n'a jamais atteint un tel degré de satisfaction depuis octobre 2016, et ce bien avant l'arrestation d'hommes d'affaires impliqués dans des affaires de corruption à l'instar de Chafik Jarraya ou Yassine Channoufi.
La percée de Mohamed Abbou, Nidaa toujours devant
A la question "Quelle est la personnalité politique capable de diriger le pays?", 16,2% des personnes sondées ont répondu spontanément Béji Caïd Essebsi, 11,9% ont répondu Mohamed Abbou, qui connait un bond de près de 7 points, et 11,3% Moncef Marzouki.
Derrière, Hamma Hammai arrive à 7,6% et Safi Saïd à 6,6%.
A la question "Pour quel parti voteriez-vous si les élections avaient lieu demain?", 20,3% des personnes sondées ont répondu spontanément Nidaa Tounes, et 18,8% ont répondu Ennahdha.
Loin derrière, à moins de 10% d'intentions de vote se trouve Le Front populaire avec 9,1%.
Tous les autres partis sont à moins de 5% d'intentions de vote.
Menace terroriste, économie, liberté d'expression et optimisme
Concernant le degré de menace terroriste, seulement 18,6% des Tunisiens voient cette menace importante, baissant ainsi de près de 30 points par rapport à décembre 2016 et de près de 4 points par rapport à Avril 2017.
Concernant l'amélioration de l'environnement économique, ils sont 28,7% des sondés à penser que celui-ci évolue dans le bon sens. Cependant, ils restent 57,3% à penser que l'environnement économique se détériore.
Enfin, 37,7% des sondés estiment que la liberté d'expression est menacée soit près de 7 points en moins qu'en avril 2017.
Quant à savoir si les Tunisiens sont optimistes ou non par rapport à l'avenir, ils sont 65,3% des sondés à répondre par la positive soit une hausse de près de 10 points par rapport à avril 2017.
La loi de la réconciliation économique
Entre septembre 2015 et mai 2017, les Tunisiens n'ont pas plus appris sur la loi de réconciliation économique selon ce sondage.
En effet, 66% des personnes interrogées en septembre 2015 affirmaient n'avoir aucune idée sur la loi de réconciliation économique, ils sont 65% à admettre la même chose en mai 2017.
Après avoir expliqué aux sondés que cette loi pourrait donner lieu "à une amnistie générale, une réconciliation avec ceux qui ont été impliqués dans des affaires de corruption sous l'ancien régime", seulement 22% des personnes interrogées ont affirmé être pour.
Ce chiffre était à 33% en septembre 2015. A contrario, 62% des sondés affirment être contre la loi de réconciliation économique soit 13 points qu'en septembre 2015.
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