"Comment les journalistes peuvent évoluer sous la pression?" était la question que s'est posée Tara Swart, docteure spécialisée dans les neurosciences et coach en leadership. Mais ses recherches l'ont menée vers des suppositions inopinées.
Les cerveaux des journalistes travailleraient plus lentement que la moyenne, et ceci serait dû à la sur-consommation d'alcool, entre autres.
C'est du moins ce que suggère l'étude, menée sur 40 journalistes britanniques, qui ont dû se conformer à des règles, comme de suivre un régime alimentaire pendant une semaine ou de porter un moniteur de fréquence cardiaque pendant trois jours ou encore de remplir un questionnaire.
A la question "Combien de verres d'alcool buvez-vous la semaine?" 41% ont répondu "18 ou plus", soit 4 unités de plus que ce qui est recommandé. Pire encore, moins de 5% des répondants boivent la quantité d'eau recommandée par jour. Une déshydratation qui n'aide pas du tout au bon fonctionnement du cerveau et qui les empêche de développer leur créativité.
En effet, en analysant leurs comportements, c'est toute leur hygiène de vie qui est à revoir. Ils dorment mal et se nourrissent mal. Toujours en alerte, ils prennent rarement des pauses. L'étude montre également que les journalistes ont du mal à se concentrer sur eux-mêmes, comme par exemple de penser à leur futur ou de réfléchir sur leur passé.
Mais tout n'est pas noir pour eux. Grâce à leur travail, les journalistes développent une capacité à penser "outside the box" et arrivent à établir des liens que d'autres ne peuvent apercevoir, à penser "idées" plutôt qu'"événements". Ils sont aussi capables, plus que les autres, de déterminer ce qui est prioritaire et ce qui a du sens.
Les tests sanguins ont montré que le taux de cortisol, l'hormone du stress, est tout à fait dans la moyenne pour les 40 journalistes.
Ceci donne à entendre qu'ils arrivent très bien à gérer la pression et le stress du travail, bien qu'ils doivent faire face, par exemple, à des deadlines, à de lourdes et imprévisibles charges de travail, qui sera en plus examinée par le public, tout ça avec un salaire inférieur par rapport à d'autres professions. Toujours selon l'étude, c'est en effet l'importance que les journalistes donnent à leur métier qui les aide à résister.
Ce que leurs conseillent les chercheurs, pour rétablir le bon fonctionnement de leur cerveau, c'est de boire plus d'eau et moins d'alcool, et de consommer moins de caféine et de sucreries aussi, car même si c'est pour fuir le stress qu'ils les consomment, ils agissent mal sur leur fonction cognitive.
Les cerveaux des journalistes travailleraient plus lentement que la moyenne, et ceci serait dû à la sur-consommation d'alcool, entre autres.
C'est du moins ce que suggère l'étude, menée sur 40 journalistes britanniques, qui ont dû se conformer à des règles, comme de suivre un régime alimentaire pendant une semaine ou de porter un moniteur de fréquence cardiaque pendant trois jours ou encore de remplir un questionnaire.
A la question "Combien de verres d'alcool buvez-vous la semaine?" 41% ont répondu "18 ou plus", soit 4 unités de plus que ce qui est recommandé. Pire encore, moins de 5% des répondants boivent la quantité d'eau recommandée par jour. Une déshydratation qui n'aide pas du tout au bon fonctionnement du cerveau et qui les empêche de développer leur créativité.
En effet, en analysant leurs comportements, c'est toute leur hygiène de vie qui est à revoir. Ils dorment mal et se nourrissent mal. Toujours en alerte, ils prennent rarement des pauses. L'étude montre également que les journalistes ont du mal à se concentrer sur eux-mêmes, comme par exemple de penser à leur futur ou de réfléchir sur leur passé.
Mais tout n'est pas noir pour eux. Grâce à leur travail, les journalistes développent une capacité à penser "outside the box" et arrivent à établir des liens que d'autres ne peuvent apercevoir, à penser "idées" plutôt qu'"événements". Ils sont aussi capables, plus que les autres, de déterminer ce qui est prioritaire et ce qui a du sens.
Les tests sanguins ont montré que le taux de cortisol, l'hormone du stress, est tout à fait dans la moyenne pour les 40 journalistes.
Ceci donne à entendre qu'ils arrivent très bien à gérer la pression et le stress du travail, bien qu'ils doivent faire face, par exemple, à des deadlines, à de lourdes et imprévisibles charges de travail, qui sera en plus examinée par le public, tout ça avec un salaire inférieur par rapport à d'autres professions. Toujours selon l'étude, c'est en effet l'importance que les journalistes donnent à leur métier qui les aide à résister.
Ce que leurs conseillent les chercheurs, pour rétablir le bon fonctionnement de leur cerveau, c'est de boire plus d'eau et moins d'alcool, et de consommer moins de caféine et de sucreries aussi, car même si c'est pour fuir le stress qu'ils les consomment, ils agissent mal sur leur fonction cognitive.
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