Candidate sous l'étiquette Majorité Présidentielle aux élections législatives de la 9e circonscription des Français de l’étranger, la franco-ivoirienne, Jacqueline Nizet est également Présidente du Mouvement des Binationaux pour la République,et est engagée de longue date dans la vie publique. Très active dans la défense des valeurs de la Francophonie, et volontaire auprès de l’UNICEF pendant plusieurs années, son programme met en avant l’éducation, la binationalité, l’implication des femmes dans la vie publique et la francophonie.
Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre. Interview.
HuffPost Tunisie: Tout d'abord pourquoi avoir choisi de vous présenter à ces élections législatives et notamment dans la 9e circonscription des Français de l'étranger?
Jacqueline Nizet: Franco-ivoirienne, j’ai été moi-même expatriée dans plusieurs pays du continent africain pendant près de 20 ans. Si je me présente aujourd’hui à ces élections législatives, c’est parce que je considère connaître suffisamment les problématiques rencontrées par les Français de l’Étranger pour pouvoir les défendre correctement. Par ailleurs, je considère comme nécessaire un renouveau des représentants politiques français à l’Assemblée Nationale, et c’est la raison pour laquelle je m’étais déjà présentée aux élections législatives de 2012.
Vous aurez face à vous des candidats issus de partis politiques avec tout ce que cela suppose comme soutien, machine électorale... Êtes-vous tout de même confiante quant à l'issue du scrutin?
Les choses évoluent aujourd'hui, les Français veulent du changement, de nouvelles têtes et de nouveaux profils. Emmanuel Macron n'est pas issu d'un parti traditionnel, il a créé son propre mouvement et a été élu! Les Républicains et le Parti Socialiste sont en perte de vitesse, les électeurs cherchent de nouveaux visages en politique. D'ailleurs, 1 député sur 3 ne se représentera pas aux élections législatives, ce sera l'occasion d'un vrai renouveau à l'Assemblée. Enfin, si je suis élue, je désire soutenir la majorité présidentielle.
Le mouvement En Marche! n'a pas encore décidé s'il allait présenter un candidat dans la circonscription suite à la polémique ayant entouré Leila Aichi. Vous affirmez avoir "le désir d'accompagner la politique du Président de la République, Emmanuel Macron, en siégeant dans les rangs de la majorité à l'Assemblée Nationale". Êtes-vous cette candidate? Avez-vous eu des garanties qu'il n'y aura pas de candidat En Marche! face à vous dans cette circonscription?
J’ai décidé de m’engager pour la majorité présidentielle, même si En Marche n’a pas officiellement investi un candidat pour la 9e circonscription des Français de l'Étranger, car je pense que le projet du Président de la République, auquel j’adhère pleinement, a besoin d’être soutenu par une forte majorité.
La nomination de Leila Aichi a en effet été une maladresse de la part d’En Marche! , et la polémique prouve que nous avons besoin de candidats qui rassemblent et travaillent et non pas de candidats parachutés. Techniquement, l'inscription d'un nouveau candidat n'est plus possible, et La République en Marche ne peut que soutenir un candidat inscrit à ce jour. (Ndlr: Depuis l'interview, En Marche! a apporté son soutien à M'jid El Guerrab)
Que promettez-vous d'améliorer pour les Français de cette circonscription?
Quand je serai élue, j'aurai pour souci quotidien de défendre les intérêts des Français dans notre circonscription, l'Afrique de l'Ouest et le Maghreb. Je concentrerai mes efforts sur de nombreux dossiers comme la scolarisation des enfants en favorisant la création de nouvelles écoles au plus près des communautés, l'amélioration très sensible du système des bourses pour qu'elles profitent également aux classes moyennes.
Le HuffPost Tunisie est allé à sa rencontre. Interview.
HuffPost Tunisie: Tout d'abord pourquoi avoir choisi de vous présenter à ces élections législatives et notamment dans la 9e circonscription des Français de l'étranger?
Jacqueline Nizet: Franco-ivoirienne, j’ai été moi-même expatriée dans plusieurs pays du continent africain pendant près de 20 ans. Si je me présente aujourd’hui à ces élections législatives, c’est parce que je considère connaître suffisamment les problématiques rencontrées par les Français de l’Étranger pour pouvoir les défendre correctement. Par ailleurs, je considère comme nécessaire un renouveau des représentants politiques français à l’Assemblée Nationale, et c’est la raison pour laquelle je m’étais déjà présentée aux élections législatives de 2012.
Vous aurez face à vous des candidats issus de partis politiques avec tout ce que cela suppose comme soutien, machine électorale... Êtes-vous tout de même confiante quant à l'issue du scrutin?
Les choses évoluent aujourd'hui, les Français veulent du changement, de nouvelles têtes et de nouveaux profils. Emmanuel Macron n'est pas issu d'un parti traditionnel, il a créé son propre mouvement et a été élu! Les Républicains et le Parti Socialiste sont en perte de vitesse, les électeurs cherchent de nouveaux visages en politique. D'ailleurs, 1 député sur 3 ne se représentera pas aux élections législatives, ce sera l'occasion d'un vrai renouveau à l'Assemblée. Enfin, si je suis élue, je désire soutenir la majorité présidentielle.
Le mouvement En Marche! n'a pas encore décidé s'il allait présenter un candidat dans la circonscription suite à la polémique ayant entouré Leila Aichi. Vous affirmez avoir "le désir d'accompagner la politique du Président de la République, Emmanuel Macron, en siégeant dans les rangs de la majorité à l'Assemblée Nationale". Êtes-vous cette candidate? Avez-vous eu des garanties qu'il n'y aura pas de candidat En Marche! face à vous dans cette circonscription?
J’ai décidé de m’engager pour la majorité présidentielle, même si En Marche n’a pas officiellement investi un candidat pour la 9e circonscription des Français de l'Étranger, car je pense que le projet du Président de la République, auquel j’adhère pleinement, a besoin d’être soutenu par une forte majorité.
La nomination de Leila Aichi a en effet été une maladresse de la part d’En Marche! , et la polémique prouve que nous avons besoin de candidats qui rassemblent et travaillent et non pas de candidats parachutés. Techniquement, l'inscription d'un nouveau candidat n'est plus possible, et La République en Marche ne peut que soutenir un candidat inscrit à ce jour. (Ndlr: Depuis l'interview, En Marche! a apporté son soutien à M'jid El Guerrab)
Que promettez-vous d'améliorer pour les Français de cette circonscription?
Quand je serai élue, j'aurai pour souci quotidien de défendre les intérêts des Français dans notre circonscription, l'Afrique de l'Ouest et le Maghreb. Je concentrerai mes efforts sur de nombreux dossiers comme la scolarisation des enfants en favorisant la création de nouvelles écoles au plus près des communautés, l'amélioration très sensible du système des bourses pour qu'elles profitent également aux classes moyennes.
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