Fitch Ratings a confirmé vendredi la note de la Tunisie à B+ avec perspectives stables notamment en matière de défaut de l'émetteur à long terme en devises étrangères et en monnaie locale.
Fitch Ratings explique cette notation par le fardeau de la dette publique qui pèse sur le budget de l’État, par l’élargissement du déficit commercial, par la faiblesse des entreprises et des banques publiques mais aussi par le retard observé en matière de réformes conjugué aux tensions sociales et politiques contraignantes. Toutefois l’agence a mis en exergue l’importance du soutien financier international. Des lignes de crédits qui ont permis de renflouer les avoirs nets en devises, lesquels ont été estimés au 25 mai courant à 12.384 MDT, soit à 102 jours d’importations.
Une croissance de 2,3% en 2017
Au niveau de la croissance, Fitch Ratings prévoit une croissance de 2,3% en 2017 et de 2,5% en 2018, soutenue par la consommation privée, par la reprise des entrées touristiques et de l'investissement. Néanmoins l'agence de notation s’attend à une poursuite des tensions sur les soldes extérieurs. Ainsi, l’agence prévoit une augmentation rapide de la dette extérieure nette, passant de 20,8% du PIB en 2010 à 46% en 2016, à plus du double de la médiation "B" prévue par Fitch pour dépasser 55% d'ici 2018. "Ce qui augmentera davantage la vulnérabilité de la Tunisie aux chocs extérieurs".
Outre la détérioration du déficit courant et l’élargissement de plus de 57% du déficit commercial, l’agence de notation a mis en relief la nette baisse des réserves en devises. Ces réserves ont diminué d'environ 600 millions de dollars US depuis la fin de 2016 et de plus de 1 milliard de dollars américains depuis le début de l'année 2015. "Fitch s'attend à ce que les réserves soient partiellement réapprovisionnées par des décaissements de financement étrangers prévus au 2ème semestre 2017, mais un couvercle externe plus bas limite la capacité des autorités à faire face aux chocs externes", souligne la même source.
Fitch Ratings s'attend à ce que les tensions sur les soldes extérieurs se poursuivent. Les risques de financement liés aux retards de décaissement futurs ne peuvent être écartés.
Cette détérioration des finances publiques a été confirmée dans la dernière note des évolutions économiques et monétaires publiée par la Banque Centrale de Tunisie. L’institution d’émission a encore une fois tiré la sonnette d’alarme mettant en garde contre le creusement du déficit de la balance courante qui s’est poursuivi pour atteindre -4.011 MDT (ou -4,1% du PIB) contre -3.037 MDT à fin avril 2016 (-3,4% du PIB). "A ce rythme, et en l’absence de mesures correctrices, le déficit risque de se situer, pour toute l’année 2017, à des niveaux supérieurs à ceux enregistrés par le passé avec des conséquences négatives sur les réserves de changes et les ratios de l’endettement extérieur".
D’ailleurs et selon Fitch Ratings, une amélioration de la notation souveraine du pays reste tributaire de la stabilité politique et sociale mais aussi par la réduction du déficit budgétaire et par l’amélioration structurelle du déficit du compte courant de la Tunisie, entraînant une réduction des besoins de financement externe.
Fitch Ratings explique cette notation par le fardeau de la dette publique qui pèse sur le budget de l’État, par l’élargissement du déficit commercial, par la faiblesse des entreprises et des banques publiques mais aussi par le retard observé en matière de réformes conjugué aux tensions sociales et politiques contraignantes. Toutefois l’agence a mis en exergue l’importance du soutien financier international. Des lignes de crédits qui ont permis de renflouer les avoirs nets en devises, lesquels ont été estimés au 25 mai courant à 12.384 MDT, soit à 102 jours d’importations.
Une croissance de 2,3% en 2017
Au niveau de la croissance, Fitch Ratings prévoit une croissance de 2,3% en 2017 et de 2,5% en 2018, soutenue par la consommation privée, par la reprise des entrées touristiques et de l'investissement. Néanmoins l'agence de notation s’attend à une poursuite des tensions sur les soldes extérieurs. Ainsi, l’agence prévoit une augmentation rapide de la dette extérieure nette, passant de 20,8% du PIB en 2010 à 46% en 2016, à plus du double de la médiation "B" prévue par Fitch pour dépasser 55% d'ici 2018. "Ce qui augmentera davantage la vulnérabilité de la Tunisie aux chocs extérieurs".
Outre la détérioration du déficit courant et l’élargissement de plus de 57% du déficit commercial, l’agence de notation a mis en relief la nette baisse des réserves en devises. Ces réserves ont diminué d'environ 600 millions de dollars US depuis la fin de 2016 et de plus de 1 milliard de dollars américains depuis le début de l'année 2015. "Fitch s'attend à ce que les réserves soient partiellement réapprovisionnées par des décaissements de financement étrangers prévus au 2ème semestre 2017, mais un couvercle externe plus bas limite la capacité des autorités à faire face aux chocs externes", souligne la même source.
Fitch Ratings s'attend à ce que les tensions sur les soldes extérieurs se poursuivent. Les risques de financement liés aux retards de décaissement futurs ne peuvent être écartés.
Cette détérioration des finances publiques a été confirmée dans la dernière note des évolutions économiques et monétaires publiée par la Banque Centrale de Tunisie. L’institution d’émission a encore une fois tiré la sonnette d’alarme mettant en garde contre le creusement du déficit de la balance courante qui s’est poursuivi pour atteindre -4.011 MDT (ou -4,1% du PIB) contre -3.037 MDT à fin avril 2016 (-3,4% du PIB). "A ce rythme, et en l’absence de mesures correctrices, le déficit risque de se situer, pour toute l’année 2017, à des niveaux supérieurs à ceux enregistrés par le passé avec des conséquences négatives sur les réserves de changes et les ratios de l’endettement extérieur".
D’ailleurs et selon Fitch Ratings, une amélioration de la notation souveraine du pays reste tributaire de la stabilité politique et sociale mais aussi par la réduction du déficit budgétaire et par l’amélioration structurelle du déficit du compte courant de la Tunisie, entraînant une réduction des besoins de financement externe.
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