Fondée en 1937 par son procureur Mohamed Assalhi, l’école “Assalihia” connue auparavant par Medersa Assalihia est l’une des dernières écoles qui ont hébergé des étudiants à Tunis.
Certaines écoles privées ont installé quelques foyers, et ce, durant la période allant de 1928 jusqu’à 1938 afin d’héberger les étudiants zitouniens dont le nombre s’est accentué notamment pendant les deux premières guerres mondiales.
Parmi les illustres personnalités qui y ont séjourné l’on cite la figure emblématique de la poésie tunisienne Abou El Kacem Chebbi, et ce, entre 1926 et 1927. D’ailleurs, de nombreux artistes et écrivains ont fait leur passage dans cette ancienne demeure située au 31, rue Sidi Ben Arous à la médina de Tunis.
Dans un entretien avec l’agence TAP, le directeur du Centre Neji Khachnaoui a mentionné que depuis environ une décennie, le Centre se trouvait dans un état lamentable donnant appétit aux différents insectes et rongeurs trouvant dans des tonnes de livres abandonnées une proie facile durant des années, sans parler de la dégradation de l’état du bâtiment lui même. De là, a-t-il relevé, est né l’espoir de faire renaitre cet édifice culturel historique de ses cendres.
Parallèlement aux travaux de restauration et de réaménagement entamés il y’a environ une année, est venue l’idée également de créer une bibliothèque portant le nom de l’écrivain, poète, peintre et caricaturiste Ali Douagi, l’une des figures de proue de la littérature tunisienne contemporaine.
Parlant de ce nouveau fleuron, Khachnaoui a tenu à signaler que cette bibliothèque n’est pas une bibliothèque ordinaire puisqu’elle sera un lieu de débat d’idées à travers l’organisation du salon littéraire baptisé “Le parrain des étoiles” qui sera modéré par l’écrivain et romancier Kamel Riahi chaque mercredi.
Idem pour le Centre a-t-il ajouté. En effet, il sera plutôt un espace culturel, et non administratif, ouvert aux différentes manifestations culturelles et artistiques. Dans ce contexte il a rappelé le lancement l’année dernière des “Nuits d’Essalihia”, une expérience artistique qui se renouvelle cette année, et ce, du 7 au 17 juin 2017.
Pour faciliter le travail du Centre, Kachnaoui a évoqué l’intention de faire de ce lieu un établissement public à caractère non administratif (EPNA) bénéficiant de l’autonomie financière et administrative. Il a tenu, à ce propos, à signaler que le Centre national de la communication culturelle est ouvert aux différents acteurs culturels dans la capitale et les régions et notamment aux associations et organisations culturelles qui défendent la culture progressiste et moderniste.
Certaines écoles privées ont installé quelques foyers, et ce, durant la période allant de 1928 jusqu’à 1938 afin d’héberger les étudiants zitouniens dont le nombre s’est accentué notamment pendant les deux premières guerres mondiales.
Parmi les illustres personnalités qui y ont séjourné l’on cite la figure emblématique de la poésie tunisienne Abou El Kacem Chebbi, et ce, entre 1926 et 1927. D’ailleurs, de nombreux artistes et écrivains ont fait leur passage dans cette ancienne demeure située au 31, rue Sidi Ben Arous à la médina de Tunis.
Aujourd’hui propriété du ministère des affaires culturelles, l’école a connu un parcours multiple. Transformée en 1984 en un centre d’études selon le témoignage du premier responsable de cette institution Ridha Tlili, elle servait en 1987 d’un Centre d’études et de documentation pour la promotion culturelle avant de devenir à partir de 1994, le centre national de la communication culturelle.
Dans un entretien avec l’agence TAP, le directeur du Centre Neji Khachnaoui a mentionné que depuis environ une décennie, le Centre se trouvait dans un état lamentable donnant appétit aux différents insectes et rongeurs trouvant dans des tonnes de livres abandonnées une proie facile durant des années, sans parler de la dégradation de l’état du bâtiment lui même. De là, a-t-il relevé, est né l’espoir de faire renaitre cet édifice culturel historique de ses cendres.
Parallèlement aux travaux de restauration et de réaménagement entamés il y’a environ une année, est venue l’idée également de créer une bibliothèque portant le nom de l’écrivain, poète, peintre et caricaturiste Ali Douagi, l’une des figures de proue de la littérature tunisienne contemporaine.
Son inauguration qui a eu lieu le mercredi 31 mai dernier a été une occasion pour l’assistance de découvrir le Centre dans une peau neuve avec une touche artistique assez singulière réalisée par le peintre Walid Zouari en mettant en avant à travers des dessins plusieurs personnalités nationales comme les disparus Chokri Belaid et Sghaier Ouled Ahmed.
Parlant de ce nouveau fleuron, Khachnaoui a tenu à signaler que cette bibliothèque n’est pas une bibliothèque ordinaire puisqu’elle sera un lieu de débat d’idées à travers l’organisation du salon littéraire baptisé “Le parrain des étoiles” qui sera modéré par l’écrivain et romancier Kamel Riahi chaque mercredi.
Idem pour le Centre a-t-il ajouté. En effet, il sera plutôt un espace culturel, et non administratif, ouvert aux différentes manifestations culturelles et artistiques. Dans ce contexte il a rappelé le lancement l’année dernière des “Nuits d’Essalihia”, une expérience artistique qui se renouvelle cette année, et ce, du 7 au 17 juin 2017.
Chargé également de la publication des revues “Vie culturelle” et “Arts” ainsi que de la série “Mémoire et Création”, le Centre dont le budget actuel est de l’ordre de 70 mille dinars, a besoin, a ajouté Khachnaoui, d’un budget supplémentaire en 2018 pour pouvoir réaliser concrètement les projets futurs. En effet, le Centre envisage entre autres d’établir des relations de coopération avec des centres similaires dans différents pays et avec des organisations et des associations, et de lancer le site “Agenda culturel” en ce qui concerne les événements culturels programmés à Tunis et dans les régions.
Pour faciliter le travail du Centre, Kachnaoui a évoqué l’intention de faire de ce lieu un établissement public à caractère non administratif (EPNA) bénéficiant de l’autonomie financière et administrative. Il a tenu, à ce propos, à signaler que le Centre national de la communication culturelle est ouvert aux différents acteurs culturels dans la capitale et les régions et notamment aux associations et organisations culturelles qui défendent la culture progressiste et moderniste.
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