La France et la Tunisie, deux pays ensanglantés par des attaques ces dernières années, ont marqué dimanche leur volonté de poursuivre leur "combat commun" contre le "terrorisme", au lendemain de l'attentat de Londres et du meurtre d'un citoyen tunisien par des jihadistes.
"Je voulais dès mon arrivée à Tunis rendre hommage aux victimes du terrorisme. (...) la France se tient à vos côtés, elle prend toute sa part au combat", a dit le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, qui effectue son premier déplacement en Afrique du nord.
"Je suis parmi vous (...) pour marquer notre solidarité et notre soutien total à cette formidable vitalité démocratique de la Tunisie", a poursuivi M. Le Drian, qui s'exprimait depuis le musée du Bardo, où un attentat a fait 22 morts en mars 2015.
Son homologue tunisien Khemaies Jhinaoui a estimé que "le fléau" terroriste nécessitait "une solidarité sans faille de tous les pays épris de paix".
Outre l'attentat de Londres, qui a fait au moins sept morts samedi, les deux ministres ont dénoncé le "lâche attentat" qui a coûté la vie à un "jeune tunisien", dont le corps sans vie a été retrouvé samedi dans la région du Mont Mghilla (centre-ouest).
Khalifa Soltani avait été enlevé vendredi et son assassinat a été revendiqué le lendemain par le groupe extrémiste Etat islamique (EI).
Ce meurtre a d'autant plus choqué l'opinion tunisienne que son frère, Mabrouk, avait été égorgé et décapité en novembre 2015 dans cette même région défavorisée, dans une autre attaque jihadiste.
Durant tout le week-end, la famille Soltani a exprimé son désespoir sur les chaînes de télévision du pays. Selon un correspondant de l'AFP, le gouverneur de la région, Mourad Mahjoubi, a été conspué, avant la tenue des funérailles de Khalifa Soltani en présence de quelque 200 habitants et plusieurs ministres.
"La riposte sera rapide et forte", a promis le ministre de la Défense Farhat Horchani. De Tunis, le Premier ministre Youssef Chahed a assuré que des "mesures" seraient prises "pour protéger cette famille qui a donné deux martyrs".
Après sa révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. Comme la France, elle est sous état d'urgence permanent depuis plus d'une année et demie.
"Je voulais dès mon arrivée à Tunis rendre hommage aux victimes du terrorisme. (...) la France se tient à vos côtés, elle prend toute sa part au combat", a dit le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, qui effectue son premier déplacement en Afrique du nord.
"Je suis parmi vous (...) pour marquer notre solidarité et notre soutien total à cette formidable vitalité démocratique de la Tunisie", a poursuivi M. Le Drian, qui s'exprimait depuis le musée du Bardo, où un attentat a fait 22 morts en mars 2015.
Son homologue tunisien Khemaies Jhinaoui a estimé que "le fléau" terroriste nécessitait "une solidarité sans faille de tous les pays épris de paix".
Outre l'attentat de Londres, qui a fait au moins sept morts samedi, les deux ministres ont dénoncé le "lâche attentat" qui a coûté la vie à un "jeune tunisien", dont le corps sans vie a été retrouvé samedi dans la région du Mont Mghilla (centre-ouest).
Khalifa Soltani avait été enlevé vendredi et son assassinat a été revendiqué le lendemain par le groupe extrémiste Etat islamique (EI).
Ce meurtre a d'autant plus choqué l'opinion tunisienne que son frère, Mabrouk, avait été égorgé et décapité en novembre 2015 dans cette même région défavorisée, dans une autre attaque jihadiste.
Durant tout le week-end, la famille Soltani a exprimé son désespoir sur les chaînes de télévision du pays. Selon un correspondant de l'AFP, le gouverneur de la région, Mourad Mahjoubi, a été conspué, avant la tenue des funérailles de Khalifa Soltani en présence de quelque 200 habitants et plusieurs ministres.
"La riposte sera rapide et forte", a promis le ministre de la Défense Farhat Horchani. De Tunis, le Premier ministre Youssef Chahed a assuré que des "mesures" seraient prises "pour protéger cette famille qui a donné deux martyrs".
Après sa révolution de 2011, la Tunisie a été confrontée à un essor de la mouvance jihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers. Comme la France, elle est sous état d'urgence permanent depuis plus d'une année et demie.
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