Journaliste d'investigation dans les sphères politique et internationale, Lamia Rezgui est une de ces femmes tunisiennes couronnées de succès.
Ce n'est pas pour rien qu'elle a été élue "meilleure journaliste internationale 2017", la seule arabe primée au "Multicultural Media Correspondents Dinner".
Le HuffPost Tunisie l'a contactée pour en savoir plus sur elle.
Non sans humilité, elle raconte sa carrière. Elle s'était rendue en Libye, une zone de conflits, en temps de guerre, là où le danger est présent, partout. "J'ai frôlé la mort plusieurs fois, et je suis prête à y retourner. Je vais y retourner!" affirme-t-elle.
C'est en 2012 qu'elle reçoit son premier prix, lorsqu'elle était partie couvrir une affaire d'armes chimiques en Libye.
De son bureau, elle couvre l'Irak, le Pakistan ou encore le Soudan où elle réalise un dossier sur les mariages précoces, ce qui lui vaut d'être nominée pour un prix de journalisme d'investigation en 2015.
C'est donc un 3eme accomplissement pour Lamia, de recevoir le prix de "meilleure journaliste internationale" en 2017, et ce, pour avoir couvert les événements en Libye, mais c'est surtout le fruit de sa passion pour son métier.
C'est grâce à ces conseils que Lamia a persévéré, a su rester neutre et a bâti des relations de confiance. "Je vérifie toujours mes infos, je vérifie mes sources et je ne partage jamais une information sans avoir travaillé dessus méticuleusement", raconte-t-elle.
Lamia Rezgui travaille depuis 15 ans à la radio américaine "Sawa". Avant cela, elle a travaillé au sein de "Voices of America" ainsi que dans une société de production, au tout début de sa carrière, et ceci était "par pur hasard", assure-t-elle, lorsqu'en 1996, elle est partie vivre aux USA, et a pris connaissance d'une offre de travail dans ce milieu.
C'est ainsi qu'elle a intégré le milieu du journalisme en tant qu'animatrice en langue arabe aux États-Unis, tout en continuant ses études en sciences po.
Parallèlement, elle a entamé différentes formations, notamment des cours de langue anglaise et des cours de média.
Pour l'anecdote, Lamia raconte au HuffPost Tunisie, que toute petite, sa mère, occupée à faire le ménage, lui demandait d'aller regarder les infos et de les lui raconter après. C'est ce qui a nourrit son intérêt pour l'actualité. "C'est le destin qui m'a mise sur ce chemin! Avant, je voulais devenir médecin!"
Ce n'est pas pour rien qu'elle a été élue "meilleure journaliste internationale 2017", la seule arabe primée au "Multicultural Media Correspondents Dinner".
Le HuffPost Tunisie l'a contactée pour en savoir plus sur elle.
Non sans humilité, elle raconte sa carrière. Elle s'était rendue en Libye, une zone de conflits, en temps de guerre, là où le danger est présent, partout. "J'ai frôlé la mort plusieurs fois, et je suis prête à y retourner. Je vais y retourner!" affirme-t-elle.
C'est en 2012 qu'elle reçoit son premier prix, lorsqu'elle était partie couvrir une affaire d'armes chimiques en Libye.
De son bureau, elle couvre l'Irak, le Pakistan ou encore le Soudan où elle réalise un dossier sur les mariages précoces, ce qui lui vaut d'être nominée pour un prix de journalisme d'investigation en 2015.
C'est donc un 3eme accomplissement pour Lamia, de recevoir le prix de "meilleure journaliste internationale" en 2017, et ce, pour avoir couvert les événements en Libye, mais c'est surtout le fruit de sa passion pour son métier.
"J'ai la chance d'avoir rencontré des personnes, au début de ma carrière, qui m'ont conseillée: 'Continue à apprendre, la connaissance est une force, ne donne jamais ton avis, ne cours jamais après les scoops' m'a-t-ont dit".
C'est grâce à ces conseils que Lamia a persévéré, a su rester neutre et a bâti des relations de confiance. "Je vérifie toujours mes infos, je vérifie mes sources et je ne partage jamais une information sans avoir travaillé dessus méticuleusement", raconte-t-elle.
Lamia Rezgui travaille depuis 15 ans à la radio américaine "Sawa". Avant cela, elle a travaillé au sein de "Voices of America" ainsi que dans une société de production, au tout début de sa carrière, et ceci était "par pur hasard", assure-t-elle, lorsqu'en 1996, elle est partie vivre aux USA, et a pris connaissance d'une offre de travail dans ce milieu.
C'est ainsi qu'elle a intégré le milieu du journalisme en tant qu'animatrice en langue arabe aux États-Unis, tout en continuant ses études en sciences po.
Parallèlement, elle a entamé différentes formations, notamment des cours de langue anglaise et des cours de média.
Pour l'anecdote, Lamia raconte au HuffPost Tunisie, que toute petite, sa mère, occupée à faire le ménage, lui demandait d'aller regarder les infos et de les lui raconter après. C'est ce qui a nourrit son intérêt pour l'actualité. "C'est le destin qui m'a mise sur ce chemin! Avant, je voulais devenir médecin!"
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