BEAUTÉ - Plus de 1.000 produits figurent désormais dans une liste régulièrement actualisée par l'UFC-Que Choisir sur des cosmétiques aux substances jugées "indésirables", a annoncé mercredi 7 juin l'association, exhortant une nouvelle fois les pouvoirs publics à agir, notamment contre les perturbateurs endocriniens.
Lors d'un précédent pointage en février, un an après avoir initié sa liste, l'UFC-Que Choisir avait appelé les consommateurs à alimenter eux-mêmes sa base de données, qui épinglait alors 400 produits.
L'association identifie désormais 12 composés "préoccupants" (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc.), contre 11 précédemment, et a repéré 23 produits incorporant dans leurs formules des substances "rigoureusement interdites" et pourtant vendus sur le marché, selon son communiqué.
Une crème Lovea, un gel Vivelle Dop et un soin pour les yeux l'Oréal Men pointés du doigt
L'UFC-Que Choisir réclame le "retrait immédiat" de ces 23 produits "hors la loi" selon elle et a une nouvelle fois exhorté la Commission européenne à "publier enfin une définition ambitieuse des perturbateurs endocriniens", en incluant également les ingrédients qui sont suspectés d'en être.
"On peut citer le spray solaire pour enfants de Lovea, explique UFC que choisir, le gel coiffant fixation blindée Vivelle de Dop ou encore le soin pour les yeux L'Oréal Men qui recèlent de la Méthylisothiazolinone, alors même que le risque de réactions allergiques est décuplé du fait du contact prolongé avec la peau pour ces produits non rincés. Quant au fond de teint poudre minérale de Maria Galland il contient de l'isobutylparaben, un perturbateur endocrinien avéré, pourtant interdit depuis plus de 2 ans."
La Commission européene échoue à définir les perturbateurs endocriniens
La Commission européenne avait proposé il y a un an des critères de définition, plus de deux ans après la date initialement promise, suggérant qu'un perturbateur endocrinien soit défini comme une substance qui a des effets indésirables sur la santé humaine et qui agit sur le système hormonal, avec un lien prouvé entre les deux.
Cependant cette définition avait été jugée trop étroite par certains États membres, dont la France. Jusqu'à présent, toutes les tentatives pour parvenir à un vote des États de l'Union européenne sur la question ont échoué. Fin mai, le vote a de nouveau été reporté.
Lors d'un précédent pointage en février, un an après avoir initié sa liste, l'UFC-Que Choisir avait appelé les consommateurs à alimenter eux-mêmes sa base de données, qui épinglait alors 400 produits.
L'association identifie désormais 12 composés "préoccupants" (perturbateurs endocriniens, allergisants, irritants, etc.), contre 11 précédemment, et a repéré 23 produits incorporant dans leurs formules des substances "rigoureusement interdites" et pourtant vendus sur le marché, selon son communiqué.
Une crème Lovea, un gel Vivelle Dop et un soin pour les yeux l'Oréal Men pointés du doigt
L'UFC-Que Choisir réclame le "retrait immédiat" de ces 23 produits "hors la loi" selon elle et a une nouvelle fois exhorté la Commission européenne à "publier enfin une définition ambitieuse des perturbateurs endocriniens", en incluant également les ingrédients qui sont suspectés d'en être.
"On peut citer le spray solaire pour enfants de Lovea, explique UFC que choisir, le gel coiffant fixation blindée Vivelle de Dop ou encore le soin pour les yeux L'Oréal Men qui recèlent de la Méthylisothiazolinone, alors même que le risque de réactions allergiques est décuplé du fait du contact prolongé avec la peau pour ces produits non rincés. Quant au fond de teint poudre minérale de Maria Galland il contient de l'isobutylparaben, un perturbateur endocrinien avéré, pourtant interdit depuis plus de 2 ans."
La Commission européene échoue à définir les perturbateurs endocriniens
La Commission européenne avait proposé il y a un an des critères de définition, plus de deux ans après la date initialement promise, suggérant qu'un perturbateur endocrinien soit défini comme une substance qui a des effets indésirables sur la santé humaine et qui agit sur le système hormonal, avec un lien prouvé entre les deux.
Cependant cette définition avait été jugée trop étroite par certains États membres, dont la France. Jusqu'à présent, toutes les tentatives pour parvenir à un vote des États de l'Union européenne sur la question ont échoué. Fin mai, le vote a de nouveau été reporté.
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