Habib Essid est revenu dans le cadre d’une interview accordée à Al Arabiya.net sur la proposition faite par le président de la République de mettre en place un gouvernement d’union nationale.
Le chef du gouvernement a avoué qu’il n’avait pas été informé à l’avance de la proposition de Béji Caïd Essebsi. "Je n’envisage pas de démissionner", a, par ailleurs, avancé Habib Essid.
Il n’a pas manqué, cependant, de préciser que des "scénarios constitutionnels" sont susceptibles de le faire démettre de ses fonctions.
Habib Essid a déclaré avoir été surpris par le timing de cette annonce présidentielle qui survient alors que le gouvernement fait face à des défis et à des dangers importants dont le terrorisme qui a déjà frappé durant le mois de ramadan.
Il s’est dit, en revanche, favorable à un changement important et structurel au sein de la composition de son gouvernement et a indiqué qu’il est d’accord avec le diagnostic fait par le président de la République.
Mais, pour lui, il est important de ne pas créer du changement en ce moment, alors que les élections municipales sont en cours de préparation, et de maintenir en place ce gouvernement qui a travaillé sur le plan quinquennal et qui organise un grand forum en novembre prochain pour le présenter.
Béji Caïd Essebsi avait proposé le 2 juin l’idée de former un gouvernement d’union nationale afin de tenter de faire sortir le pays de sa crise. Depuis cette annonce, les concertations se poursuivent afin de réfléchir à la possibilité d’un changement impliquant toutes les parties y compris les centrales patronale et syndicale.
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Béji Caïd Essebsi avait proposé le 2 juin l’idée de former un gouvernement d’union nationale afin de tenter de faire sortir le pays de sa crise. Depuis cette annonce, les concertations se poursuivent afin de réfléchir à la possibilité d’un changement impliquant toutes les parties y compris les centrales patronale et syndicale.
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