Une bergère a été tuée vendredi dans l'explosion d'une mine sur le mont Salloum en Tunisie, rappelant les risques encourus par les civils vivant près des maquis jihadistes.
La bergère d'une cinquantaine d'années "a avancé d'environ un kilomètre dans la zone militaire fermée du mont Salloum (centre-ouest) où a explosé une mine posée par des terroristes", a dit à l'AFP un responsable de la sécurité.
"L'explosion a provoqué une hémorragie chez cette femme qui est décédée", selon une source médicale.
Depuis la révolution en 2011, la Tunisie fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires mais aussi de civils tunisiens et de touristes étrangers.
L'armée traque des groupes jihadistes sur les hauteurs près de la frontière avec l'Algérie, où ces derniers ont posé des mines pour entraver l'avancée des soldats.
Lundi, un militaire est mort après avoir été blessé dans l'explosion d'un engin dans la région du Kef (nord-ouest).
Et en mai 2016, deux femmes qui cueillaient des herbes au pied du mont Sammama (ouest), un autre maquis jihadiste, ont été tuées dans une explosion similaire.
Certains habitants de ces régions disent être obligés de continuer à se rendre dans les zones pourtant connues pour être des repaires jihadistes, afin de faire paître leurs bêtes ou de s'approvisionner en eau de source s'ils n'ont pas l'eau courante.
En novembre 2015, un berger avait été décapité sur le mont Mghilla (centre). Un groupe jihadiste avait revendiqué son meurtre au nom de l'organisation Etat islamique (EI) en l'accusant d'avoir informé l'armée sur ses mouvements.
L'un de ses cousins avait à l'époque livré un témoignage poignant sur leur misère. "Nous mangeons les plantes, nous ramenons l'eau de la montagne et aujourd'hui il y a les terroristes. Où vais-je boire? Je vais mourir soit de soif, soit de faim, soit de terrorisme".
Début juin, le frère du berger décapité a été retrouvé mort. L'EI a revendiqué son meurtre.
La bergère d'une cinquantaine d'années "a avancé d'environ un kilomètre dans la zone militaire fermée du mont Salloum (centre-ouest) où a explosé une mine posée par des terroristes", a dit à l'AFP un responsable de la sécurité.
"L'explosion a provoqué une hémorragie chez cette femme qui est décédée", selon une source médicale.
Depuis la révolution en 2011, la Tunisie fait face à l'essor d'une mouvance jihadiste responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires mais aussi de civils tunisiens et de touristes étrangers.
L'armée traque des groupes jihadistes sur les hauteurs près de la frontière avec l'Algérie, où ces derniers ont posé des mines pour entraver l'avancée des soldats.
Lundi, un militaire est mort après avoir été blessé dans l'explosion d'un engin dans la région du Kef (nord-ouest).
Et en mai 2016, deux femmes qui cueillaient des herbes au pied du mont Sammama (ouest), un autre maquis jihadiste, ont été tuées dans une explosion similaire.
Certains habitants de ces régions disent être obligés de continuer à se rendre dans les zones pourtant connues pour être des repaires jihadistes, afin de faire paître leurs bêtes ou de s'approvisionner en eau de source s'ils n'ont pas l'eau courante.
En novembre 2015, un berger avait été décapité sur le mont Mghilla (centre). Un groupe jihadiste avait revendiqué son meurtre au nom de l'organisation Etat islamique (EI) en l'accusant d'avoir informé l'armée sur ses mouvements.
L'un de ses cousins avait à l'époque livré un témoignage poignant sur leur misère. "Nous mangeons les plantes, nous ramenons l'eau de la montagne et aujourd'hui il y a les terroristes. Où vais-je boire? Je vais mourir soit de soif, soit de faim, soit de terrorisme".
Début juin, le frère du berger décapité a été retrouvé mort. L'EI a revendiqué son meurtre.
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