S'attaquer au marché noir des devises étrangères est l'un des défis majeurs du chef du gouvernement Youssef Chahed. Ce phénomène qui ronge l'économie nationale, inhibe sa croissance et absorbe ses ressources figure parmi les priorités du gouvernement. Afin de remédier à cette situation, ce dernier envisage de permettre aux Tunisiens de détenir des devises étrangères dans leurs comptes bancaires. C'est ce qu'a annoncé Youssef Chahed dans une interview accordée à l’agence de nouvelles financières Bloomberg.
"Cette nouvelle mesure permettra d'encourager à ce que les transactions soient entreprises sur les marchés officielles plutôt que sur le marché noir" a-t-il expliqué en précisant que cette dernière fait objet d'un projet de loi en cours d’examen par les ministres, et sera incluse dans la loi des Finances de l'année prochaine.
"Parler d'un flottement total du dinar est prématuré", a estimé Youssef Chahed en notant que les mesures de change aideront à attirer les investissements et à se conformer aux recommandations du FMI. Il a rappelé que le dinar tunisien est étroitement lié à un panier de devises où l'Euro a la plus forte pondération. Toutefois le chef du gouvernement tunisien a écarté que son pays suive l’exemple de l’Egypte, qui a levé le contrôle des changes en novembre dernier.
Cette interview a été menée quelques heures après que la Tunisie ait reçu 314 millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI), montant de la deuxième tranche d’un prêt de 2,9 milliards de dollars. Le FMI a appelé la Tunisie à resserrer sa politique monétaire pour lutter contre l’inflation, soulignant que "ce taux de change de grande flexibilité contribuerait à réduire l’important déficit commercial."
"Cette nouvelle mesure permettra d'encourager à ce que les transactions soient entreprises sur les marchés officielles plutôt que sur le marché noir" a-t-il expliqué en précisant que cette dernière fait objet d'un projet de loi en cours d’examen par les ministres, et sera incluse dans la loi des Finances de l'année prochaine.
"Parler d'un flottement total du dinar est prématuré", a estimé Youssef Chahed en notant que les mesures de change aideront à attirer les investissements et à se conformer aux recommandations du FMI. Il a rappelé que le dinar tunisien est étroitement lié à un panier de devises où l'Euro a la plus forte pondération. Toutefois le chef du gouvernement tunisien a écarté que son pays suive l’exemple de l’Egypte, qui a levé le contrôle des changes en novembre dernier.
Cette interview a été menée quelques heures après que la Tunisie ait reçu 314 millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI), montant de la deuxième tranche d’un prêt de 2,9 milliards de dollars. Le FMI a appelé la Tunisie à resserrer sa politique monétaire pour lutter contre l’inflation, soulignant que "ce taux de change de grande flexibilité contribuerait à réduire l’important déficit commercial."
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