Une investigation, menée par BBC arabic et un journal danois, Dagbladet , a révélé des documents attestant de l'achat de systèmes d'espionnage massifs, de l'entreprise britannique BAE, par plusieurs gouvernements répressifs du Moyen-Orient.
L'un des premiers pays clients était la Tunisie, du temps de Ben Ali.
BBC a pu identifier un ancien haut fonctionnaire des services de renseignement qui avait opéré le système "Evident", développé par ETI, une entreprise spécialisée dans l'équipement de surveillance high-tech, avant d'être achetée en 2011 par BAE.
Il explique à la BBC que ETI avait installé "Evident" en Tunisie et que des ingénieurs étaient venus donner des sessions de formation, explique-t-il, "Il suffisait de taper le nom d'un opposant et vous pouviez voir les sites, les blogs et les réseaux sociaux relatifs à cet utilisateur".
Ce système sophistiqué autorise donc les gouvernements à surveiller les activités de communication des citoyens, négligeant ainsi tout ce que la notion de Droit de l'Homme puisse signifier. Ben Ali l'avait utilisé jusqu'en janvier 2011 pour réprimer ses opposants, explique le témoin.
"Vous pourrez intercepter tout ce qui se passe sur Internet" explique anonymement un ancien employé de ETI, "Si vous voulez espionner le pays entier, c'est possible. Vous pouvez localiser l'endroit où se trouve une personne en se basant sur ses données mobile et vous pouvez la suivre."
Les requêtes qu'on envoyé BBC et Dagbladet ont révélé que, pendant les 5 années qui ont suivi le printemps arabe, des exportations à l'Arabie Saoudite, aux Emirats , à Qatar, à Oman, au Maroc et à l'Algérie ont eu lieu.
Des activistes pour les Droits de l'Homme se sont indignés quant au cyber-espionnage, mais pour les fournisseurs de ces systèmes de surveillance, ces technologies permettent de combattre le terrorisme.
D'après un rapport du ministère de l'Intérieur britannique, cet espionage de masse a joué un rôle majeur pour contrer le terrorisme, "Plus il y a d'incidents terroristes, plus les gens verront l'intérêt à favoriser la sécurité plutôt que le respect de la vie privée" avait souligné Jonathan Shaw, ex-directeur de la Cyber-Securité au ministère de l'Intérieur du Royaume-Uni.
L'un des premiers pays clients était la Tunisie, du temps de Ben Ali.
BBC a pu identifier un ancien haut fonctionnaire des services de renseignement qui avait opéré le système "Evident", développé par ETI, une entreprise spécialisée dans l'équipement de surveillance high-tech, avant d'être achetée en 2011 par BAE.
Il explique à la BBC que ETI avait installé "Evident" en Tunisie et que des ingénieurs étaient venus donner des sessions de formation, explique-t-il, "Il suffisait de taper le nom d'un opposant et vous pouviez voir les sites, les blogs et les réseaux sociaux relatifs à cet utilisateur".
Ce système sophistiqué autorise donc les gouvernements à surveiller les activités de communication des citoyens, négligeant ainsi tout ce que la notion de Droit de l'Homme puisse signifier. Ben Ali l'avait utilisé jusqu'en janvier 2011 pour réprimer ses opposants, explique le témoin.
"Vous pourrez intercepter tout ce qui se passe sur Internet" explique anonymement un ancien employé de ETI, "Si vous voulez espionner le pays entier, c'est possible. Vous pouvez localiser l'endroit où se trouve une personne en se basant sur ses données mobile et vous pouvez la suivre."
Les requêtes qu'on envoyé BBC et Dagbladet ont révélé que, pendant les 5 années qui ont suivi le printemps arabe, des exportations à l'Arabie Saoudite, aux Emirats , à Qatar, à Oman, au Maroc et à l'Algérie ont eu lieu.
Des activistes pour les Droits de l'Homme se sont indignés quant au cyber-espionnage, mais pour les fournisseurs de ces systèmes de surveillance, ces technologies permettent de combattre le terrorisme.
D'après un rapport du ministère de l'Intérieur britannique, cet espionage de masse a joué un rôle majeur pour contrer le terrorisme, "Plus il y a d'incidents terroristes, plus les gens verront l'intérêt à favoriser la sécurité plutôt que le respect de la vie privée" avait souligné Jonathan Shaw, ex-directeur de la Cyber-Securité au ministère de l'Intérieur du Royaume-Uni.
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