Comme attendu, la confession d’Habib Essid sur les pressions qu’il est en train de subir pour qu’il présente sa démission du poste de chef du gouvernement occupe toute la scène politique.
Quelques heures après la diffusion de l’interview d’Essid, les leaders politiques se sont échangé les accusations à coup de déclarations médiatiques. Les dirigeants de Nidaa Tounes se sont accaparé la scène médiatique pour se fustiger les uns les autres.
Cela a commencé avec un statut Facebook publié par l’ancien directeur exécutif du mouvement de Nidaa Tounes, Boujemaâ Rmili, où il assure avoir reçu des informations non vérifiées qui indiquent que la fameuse menace avait été formulée par le premier conseiller auprès du président de la République, Noureddine Ben Ticha.
Selon Rmili, Ben Ticha aurait contacté Mohamed Ben Rejeb, un ami à Habib Essid, pour lui dire que si ce dernier ne démissionnait pas, il serait traîné dans la boue.
Toujours selon l’intéressé, le député Mehdi Ben Gharbia aurait pris contact avec Habib Essid pour lui faire parvenir un message de la part du directeur du cabinet présidentiel, Selim Azzebi, qui lui aurait demandé de démissionner. Une demande qui aurait été formulée par le président de la République en personne. Vers la fin de son post, Boujemaâ Rmili a demandé à ce que ses propos soient vérifiés et qu’ils soient suivis d’une enquête sérieuse.
Noureddine Ben Ticha, a quant à lui préféré rétorquer par un verset coranique, plein d'insinuations, publié sur sa page officielle: "ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait".
L’autre conseiller auprès du chef de l’État, Fayçal Hafian, a préféré se lancer dans un discours des plus directs et explicites: sur un post Facebook, l’homme a déclaré que la déclaration de Boujemaâ Rmili représente un signe de la fin des temps.
Hafian a déploré la bassesse du post en question en expliquant que Rmili n’est qu’un "bélier" manipulé par d’autres personnes. Par autres personnes, le concerné cite Ridha Belhadj et de Khemaeis Kssila. Il a d’ailleurs appelé ces derniers à "élever le débat" après avoir énuméré leurs échecs.
De son côté, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a nié en bloc toute l’histoire. Lors d’une intervention sur les ondes de la radio Shems FM, Toubel a assuré qu’aucune menace ni pression n’a été portée à l’encontre du chef du gouvernement.
Pour le porte-parole de Nidaa Tounes, Abdelaziz Kotti, le discours d’Habib Essid était "tout bonnement creux".
Invité à répondre aux accusations qui ont visé Nourredine Ben Ticha, Selim Azzebi et Mehdi Ben Gharbia, Abdelaziz Kotti s’est contenté d’expliquer que ce genre de propos n’aurait jamais pu être tenu ni par les dirigeants de Nidaa Tounes ni par les responsables de l’État.
Pour lui, et si ces menaces ont été prononcées, elles l’auraient été par des personnes "non-officielles".
Quelques heures après la diffusion de l’interview d’Essid, les leaders politiques se sont échangé les accusations à coup de déclarations médiatiques. Les dirigeants de Nidaa Tounes se sont accaparé la scène médiatique pour se fustiger les uns les autres.
Cela a commencé avec un statut Facebook publié par l’ancien directeur exécutif du mouvement de Nidaa Tounes, Boujemaâ Rmili, où il assure avoir reçu des informations non vérifiées qui indiquent que la fameuse menace avait été formulée par le premier conseiller auprès du président de la République, Noureddine Ben Ticha.
Selon Rmili, Ben Ticha aurait contacté Mohamed Ben Rejeb, un ami à Habib Essid, pour lui dire que si ce dernier ne démissionnait pas, il serait traîné dans la boue.
Toujours selon l’intéressé, le député Mehdi Ben Gharbia aurait pris contact avec Habib Essid pour lui faire parvenir un message de la part du directeur du cabinet présidentiel, Selim Azzebi, qui lui aurait demandé de démissionner. Une demande qui aurait été formulée par le président de la République en personne. Vers la fin de son post, Boujemaâ Rmili a demandé à ce que ses propos soient vérifiés et qu’ils soient suivis d’une enquête sérieuse.
Noureddine Ben Ticha, a quant à lui préféré rétorquer par un verset coranique, plein d'insinuations, publié sur sa page officielle: "ô vous qui avez cru ! Si un pervers vous apporte une nouvelle, voyez bien clair [de crainte] que par inadvertance vous ne portiez atteinte à des gens et que vous ne regrettiez par la suite ce que vous avez fait".
L’autre conseiller auprès du chef de l’État, Fayçal Hafian, a préféré se lancer dans un discours des plus directs et explicites: sur un post Facebook, l’homme a déclaré que la déclaration de Boujemaâ Rmili représente un signe de la fin des temps.
Hafian a déploré la bassesse du post en question en expliquant que Rmili n’est qu’un "bélier" manipulé par d’autres personnes. Par autres personnes, le concerné cite Ridha Belhadj et de Khemaeis Kssila. Il a d’ailleurs appelé ces derniers à "élever le débat" après avoir énuméré leurs échecs.
De son côté, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes, Sofiene Toubel, a nié en bloc toute l’histoire. Lors d’une intervention sur les ondes de la radio Shems FM, Toubel a assuré qu’aucune menace ni pression n’a été portée à l’encontre du chef du gouvernement.
Pour le porte-parole de Nidaa Tounes, Abdelaziz Kotti, le discours d’Habib Essid était "tout bonnement creux".
Invité à répondre aux accusations qui ont visé Nourredine Ben Ticha, Selim Azzebi et Mehdi Ben Gharbia, Abdelaziz Kotti s’est contenté d’expliquer que ce genre de propos n’aurait jamais pu être tenu ni par les dirigeants de Nidaa Tounes ni par les responsables de l’État.
Pour lui, et si ces menaces ont été prononcées, elles l’auraient été par des personnes "non-officielles".
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