Le psychanalyste et professeur de psychopathologie tunisien, doyen de l'UFR d'Etudes Psychanalytiques à l'université Paris-Diderot, Fethi Benslama a appelé le 15 juillet dernier, au lendemain de l'attentat de Nice, revendiqué par l'État Islamique, à "un pacte entre les médias" pour garder l'anonymat des tueurs.
Invité à s'exprimer sur la radio France Culture, il affirme: "Peut-être qu'il est temps...qu'il y ait entre les médias un pacte pour ne plus publier les noms et les images des auteurs de ces actes-là parce que c'est un ressort très important par rapport à ce qu'ils font pour être connu de toute la planète, alors même que leurs victimes sont anonymes et le resteront".
Selon lui, cette "glorification", incite d'autres personnes à en faire autant: "Eux ils vont avoir une gloire aux yeux de leurs commanditaires, de leurs amis(...) ça incite d'autres à y recourir", a-t-il indiqué avant d'ajouter: "Ils laissent leur cartes d'identités, ils veulent très vite être connus".
Cette propension à vouloir se faire connaitre fait partie selon lui de la communication orchestrée par les commanditaires: "Ils se servent de la communication comme un prolongement de la terreur", a affirmé Fethi Benslama.
Une des solutions selon lui, pour ne pas tomber dans le jeu de la communication des terroristes serait de ne pas personnifier les auteurs attentats: "on peut donner leurs initiales, ne pas publier leurs photos (...) où il apparaissent avec leurs images angéliques qui appellent l'identification".
Pour Fethi Benslama, les médias contribuent à les faire connaitre et à propager le phénomène: "Les commanditaires veulent les faire connaitre, mais les faire connaitre comment? ça restera au niveau de leur réseau, ça reste assez limité", a-t-il conclu.
Dans le même sens, une pétition "Pour l'anonymat des terroristes dans les médias" a été partagée sur le site change.org, par un jeune lycéen français de 18 ans appelant les médias à "cesser de diffuser l'identité des terroristes!" car cela "apporte une notoriété d'outre-tombe pour l'auteur ou les auteurs de massacres".
Cette pétition a été signée par plus de 52.000 personnes. "Que nous apporte la connaissance de l'identité d'un tueur de masse? Pourquoi en faire une "super-star"?", s'interrogent certains commentateurs soutenant l'initiative.
Invité à s'exprimer sur la radio France Culture, il affirme: "Peut-être qu'il est temps...qu'il y ait entre les médias un pacte pour ne plus publier les noms et les images des auteurs de ces actes-là parce que c'est un ressort très important par rapport à ce qu'ils font pour être connu de toute la planète, alors même que leurs victimes sont anonymes et le resteront".
Selon lui, cette "glorification", incite d'autres personnes à en faire autant: "Eux ils vont avoir une gloire aux yeux de leurs commanditaires, de leurs amis(...) ça incite d'autres à y recourir", a-t-il indiqué avant d'ajouter: "Ils laissent leur cartes d'identités, ils veulent très vite être connus".
Cette propension à vouloir se faire connaitre fait partie selon lui de la communication orchestrée par les commanditaires: "Ils se servent de la communication comme un prolongement de la terreur", a affirmé Fethi Benslama.
"Les réseaux sociaux ont une conscience, qu'ils peuvent aussi être utilisés par les terroristes, les tueurs, les massacreurs. Un des moyens de couper le ressort important c'est de les rendre anonymes" appelle le psychanalyste tunisien
Une des solutions selon lui, pour ne pas tomber dans le jeu de la communication des terroristes serait de ne pas personnifier les auteurs attentats: "on peut donner leurs initiales, ne pas publier leurs photos (...) où il apparaissent avec leurs images angéliques qui appellent l'identification".
Pour Fethi Benslama, les médias contribuent à les faire connaitre et à propager le phénomène: "Les commanditaires veulent les faire connaitre, mais les faire connaitre comment? ça restera au niveau de leur réseau, ça reste assez limité", a-t-il conclu.
Dans le même sens, une pétition "Pour l'anonymat des terroristes dans les médias" a été partagée sur le site change.org, par un jeune lycéen français de 18 ans appelant les médias à "cesser de diffuser l'identité des terroristes!" car cela "apporte une notoriété d'outre-tombe pour l'auteur ou les auteurs de massacres".
Cette pétition a été signée par plus de 52.000 personnes. "Que nous apporte la connaissance de l'identité d'un tueur de masse? Pourquoi en faire une "super-star"?", s'interrogent certains commentateurs soutenant l'initiative.
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