Le documentaire "A revolution in four seasons", est un documentaire produit par Jessie Deeter, qui raconte l'histoire de la transition démocratique tunisienne vue par deux "filles de la révolution" aux attentes et visions politiques opposées.
Présenté en avant première mondiale au Hot Docs festival de Toronto (Canada) le 1er mai dernier, le documentaire suit la journaliste Emna Ben Jemaa et Jawhara Ettis, militante du parti islamiste Ennahdha.
Au delà de ce qui les oppose idéologiquement, le documentaire montre que malgré tout, de nombreuses choses les rapproche: le fait d'être une femme dans la société tunisienne, le difficile équilibre entre vie publique et vie privée et les craintes de l'avenir.
Jesse Deeters, la productrice du film, qui était en Tunisie au début de la révolution affirme que le film a commencé ce jour là: "Quand le peuple de la Tunisie, le pays où nous vivions et qui semblait le moins susceptible de déclencher une révolution, a chassé le président Ben Ali, nous savions que le monde ne serait plus jamais la même" affirme t-elle sur le site internet du documentaire.
Pour la productrice, cette révolution et son devenir, comparables à "la chute du mur de Berlin" se devaient d'être filmées: "Qu'est-ce que la démocratie signifie dans un pays qui n'en a jamais eu? Quel serait le rôle des islamistes qui ont été persécutés pendant tant d'années sous l'ancien régime autoritaire? Est-ce que les libertés et les droits des femmes seront protégés si les islamistes ont leur mot à dire dans un nouveau système démocratique?", telles étaient les question auxquelles elle voulait répondre à travers ce documentaire.
Le choix de suivre Emna Ben Jemaa et Jawhara Ettis, rencontrées en Tunisie était évident, tant "toutes deux représentaient ce que le pays vivait": "Emna Ben Jemaa est une journaliste/blogueuse et héroïne de la révolution laïque alors que Jawhara Ettis est une professeur d'anglais, islamiste, qui a été élue au premier parlement après la révolution pour rédiger la Constitution" indique t-elle avant d'ajouter: "Nous sommes tombés amoureuses de ces femmes car elles ont muri passant de jeunes filles idéalistes à de jeunes femmes (...) Au cours des quatre années de tournage, leurs luttes personnelles reflètent les défis extérieurs auxquels leur pays est confronté".
Présenté en avant première mondiale au Hot Docs festival de Toronto (Canada) le 1er mai dernier, le documentaire suit la journaliste Emna Ben Jemaa et Jawhara Ettis, militante du parti islamiste Ennahdha.
Au delà de ce qui les oppose idéologiquement, le documentaire montre que malgré tout, de nombreuses choses les rapproche: le fait d'être une femme dans la société tunisienne, le difficile équilibre entre vie publique et vie privée et les craintes de l'avenir.
Jesse Deeters, la productrice du film, qui était en Tunisie au début de la révolution affirme que le film a commencé ce jour là: "Quand le peuple de la Tunisie, le pays où nous vivions et qui semblait le moins susceptible de déclencher une révolution, a chassé le président Ben Ali, nous savions que le monde ne serait plus jamais la même" affirme t-elle sur le site internet du documentaire.
Pour la productrice, cette révolution et son devenir, comparables à "la chute du mur de Berlin" se devaient d'être filmées: "Qu'est-ce que la démocratie signifie dans un pays qui n'en a jamais eu? Quel serait le rôle des islamistes qui ont été persécutés pendant tant d'années sous l'ancien régime autoritaire? Est-ce que les libertés et les droits des femmes seront protégés si les islamistes ont leur mot à dire dans un nouveau système démocratique?", telles étaient les question auxquelles elle voulait répondre à travers ce documentaire.
Le choix de suivre Emna Ben Jemaa et Jawhara Ettis, rencontrées en Tunisie était évident, tant "toutes deux représentaient ce que le pays vivait": "Emna Ben Jemaa est une journaliste/blogueuse et héroïne de la révolution laïque alors que Jawhara Ettis est une professeur d'anglais, islamiste, qui a été élue au premier parlement après la révolution pour rédiger la Constitution" indique t-elle avant d'ajouter: "Nous sommes tombés amoureuses de ces femmes car elles ont muri passant de jeunes filles idéalistes à de jeunes femmes (...) Au cours des quatre années de tournage, leurs luttes personnelles reflètent les défis extérieurs auxquels leur pays est confronté".
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