JUSTICE- Un détenu dans les prisons tunisiennes bénéficie de 2.1 mètres carrés en moyenne contre 4 mètres carrés en moyenne sur le plan mondial, selon un rapport de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’homme (LTDH) rendu public samedi.
L’augmentation du nombre des détenus en instance de jugement, en plus des prisonniers de terrorisme, ont grandement contribué à l’aggravation de la surpopulation carcérale, explique le rapport.
Passant de 31 mille avant janvier 2014 à 23 mille aujourd’hui, la population carcérale est répartie sur 27 unités pénitentiaires, à raison de 850 prisonniers par unité, avec un pic dans la prison de Kairouan (300%).
Le document signale par ailleurs plusieurs cas de violence sur des prisonniers, constatés par des observateurs de la Ligue. Volet recommandations, la rapport a appelé à renforcer les compétences et les moyens du juge d’application des peines.
Appelant à un renforcement des mécanismes de lutte contre la torture et les mauvais traitements, la Ligue a souligné le rôle du ministère de la Justice en la matière, notamment dans la sensibilisation et la formation des agents des prisons.
Le taux de détenus en instance de jugement est de 58% contre 42% de détenus purgeant leur peine, soit 13000 contre 9600, indique le rapport sur l’état des prisons en Tunisie présenté lors d’une conférence de presse.
L’augmentation du nombre des détenus en instance de jugement, en plus des prisonniers de terrorisme, ont grandement contribué à l’aggravation de la surpopulation carcérale, explique le rapport.
Passant de 31 mille avant janvier 2014 à 23 mille aujourd’hui, la population carcérale est répartie sur 27 unités pénitentiaires, à raison de 850 prisonniers par unité, avec un pic dans la prison de Kairouan (300%).
Cette surpopulation a des conséquences sur l’hygiène et la propagation de maladies, notamment dermatologiques, a averti la Ligue, déplorant un manque d’équipements et de personnel médicaux.
Le document signale par ailleurs plusieurs cas de violence sur des prisonniers, constatés par des observateurs de la Ligue. Volet recommandations, la rapport a appelé à renforcer les compétences et les moyens du juge d’application des peines.
La Ligue a également recommandé de réhabiliter l’infrastructure des prisons, et de privilégier les peines alternatives et les mesures d’amnistie et de liberté conditionnelle. Le système pénitentiaire doit être mis en harmonie avec la Constitution et les traités internationaux ratifiés par la Tunisie, a préconisé la Ligue.
Appelant à un renforcement des mécanismes de lutte contre la torture et les mauvais traitements, la Ligue a souligné le rôle du ministère de la Justice en la matière, notamment dans la sensibilisation et la formation des agents des prisons.
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