Une explosion devant un restaurant du centre-ville d'Ansbach dans le sud de l'Allemagne, qualifiée de "volontaire" par les autorités locales, a fait un mort, l'homme qui l'a provoquée, et 12 blessés dimanche soir.
Les autorités allemandes ont qualifié lundi d'"attentat" l'explosion, n'excluant pas une motivation islamiste.
"Il s'agit malheureusement d'un nouvel attentat", a déclaré le ministre de l'intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann, qui n'a "pas exclu" une piste islamiste, selon des propos cités par l'agence allemande dpa.
L'attentat survient à un moment où le pays est sous haute tension après une série de tragédies, dont celle de Munich qui a fait neuf morts et onze blessés vendredi soir.
À Ansbach, "une explosion s'est produite dans le centre-ville et un homme, selon les derniers éléments de l'enquête celui qui l'a provoquée, est décédé à cette occasion", a indiqué la police dans un communiqué.
Une porte-parole a ajouté que 12 personnes avaient été blessées, dont trois grièvement.
"Il s'agit d'une explosion provoquée de manière volontaire", a déclaré Michael Siefener, le porte-parole du ministère régional de l'Intérieur de Bavière, région dans laquelle se trouve la localité et dont Munich est la capitale.
Interrogé pour savoir s'il s'agit d'une bombe, il a répondu: "nous sommes en train de vérifier en ce moment". Il a ajouté qu'il était "trop tôt" pour dire s'il s'agit d'un attentat ou pas.
Une unité de la police spécialisée dans les explosifs était en route et devait déterminer la cause exacte de l'explosion.
Elle s'est produite vers 22h, heure locale, devant un restaurant, à proximité immédiate du lieu où devait se tenir un festival de musique en plein air rassemblant 2.500 personnes. Cette manifestation a été interrompue et pourrait, selon des médias locaux, avoir été la véritable cible de la détonation.
Des témoins ont fait état de une ou deux explosions ayant retenti.
Tout le centre de cette localité de Bavière a été investi par les secours et ses accès ont été bloqués par la police. Le ministre régional de l'Intérieur Joachim Herrmann doit se rendre sur place dans la nuit.
Une conférence de presse des autorités de la région était prévue vers 3h.
Cette explosion survient dans un climat pesant en Allemagne, sur fond de crainte d'attentats jihadistes meurtriers en Europe, frappée à plusieurs reprises cette année (à Nice en France le 14 juillet, à Bruxelles en Belgique le 22 mars) par des attaques revendiquées par le groupe Etat islamique.
C'est aussi la troisième fois en une semaine que l'Etat régional de Bavière est frappé par un drame.
Vendredi soir, un jeune homme de 18 ans souffrant de troubles psychiatriques, obsédé par les tueries de masse, avait tué neuf personnes à Munich lors d'une fusillade. Le 18 juillet, un demandeur d'asile se disant de nationalité afghane avait déjà blessé à la hache cinq personnes dans un train à Wurtzbourg, lors d'une attaque là encore revendiquée par l'EI.
Enfin, non loin de la Bavière, un demandeur d'asile syrien de 21 ans a tué dimanche à la machette une femme avec qui il venait de se disputer et a blessé trois autres personnes, dans une crise de rage a priori passionnelle, à Reutlingen, localité de 100 000 habitants proche de Stuttgart.
Les autorités allemandes ont qualifié lundi d'"attentat" l'explosion, n'excluant pas une motivation islamiste.
"Il s'agit malheureusement d'un nouvel attentat", a déclaré le ministre de l'intérieur du Land de Bavière, Joachim Herrmann, qui n'a "pas exclu" une piste islamiste, selon des propos cités par l'agence allemande dpa.
L'attentat survient à un moment où le pays est sous haute tension après une série de tragédies, dont celle de Munich qui a fait neuf morts et onze blessés vendredi soir.
À Ansbach, "une explosion s'est produite dans le centre-ville et un homme, selon les derniers éléments de l'enquête celui qui l'a provoquée, est décédé à cette occasion", a indiqué la police dans un communiqué.
Une porte-parole a ajouté que 12 personnes avaient été blessées, dont trois grièvement.
"Il s'agit d'une explosion provoquée de manière volontaire", a déclaré Michael Siefener, le porte-parole du ministère régional de l'Intérieur de Bavière, région dans laquelle se trouve la localité et dont Munich est la capitale.
Interrogé pour savoir s'il s'agit d'une bombe, il a répondu: "nous sommes en train de vérifier en ce moment". Il a ajouté qu'il était "trop tôt" pour dire s'il s'agit d'un attentat ou pas.
Une unité de la police spécialisée dans les explosifs était en route et devait déterminer la cause exacte de l'explosion.
Elle s'est produite vers 22h, heure locale, devant un restaurant, à proximité immédiate du lieu où devait se tenir un festival de musique en plein air rassemblant 2.500 personnes. Cette manifestation a été interrompue et pourrait, selon des médias locaux, avoir été la véritable cible de la détonation.
Des témoins ont fait état de une ou deux explosions ayant retenti.
Tout le centre de cette localité de Bavière a été investi par les secours et ses accès ont été bloqués par la police. Le ministre régional de l'Intérieur Joachim Herrmann doit se rendre sur place dans la nuit.
Une conférence de presse des autorités de la région était prévue vers 3h.
Cette explosion survient dans un climat pesant en Allemagne, sur fond de crainte d'attentats jihadistes meurtriers en Europe, frappée à plusieurs reprises cette année (à Nice en France le 14 juillet, à Bruxelles en Belgique le 22 mars) par des attaques revendiquées par le groupe Etat islamique.
C'est aussi la troisième fois en une semaine que l'Etat régional de Bavière est frappé par un drame.
Vendredi soir, un jeune homme de 18 ans souffrant de troubles psychiatriques, obsédé par les tueries de masse, avait tué neuf personnes à Munich lors d'une fusillade. Le 18 juillet, un demandeur d'asile se disant de nationalité afghane avait déjà blessé à la hache cinq personnes dans un train à Wurtzbourg, lors d'une attaque là encore revendiquée par l'EI.
Enfin, non loin de la Bavière, un demandeur d'asile syrien de 21 ans a tué dimanche à la machette une femme avec qui il venait de se disputer et a blessé trois autres personnes, dans une crise de rage a priori passionnelle, à Reutlingen, localité de 100 000 habitants proche de Stuttgart.
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