La Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du Commerce (AHK) vient de publier les résultats de son enquête annuelle sur les entreprises allemandes installées en Tunisie. Il s’agit d’un baromètre permettant de s’arrêter sur les freins qui paralysent la production et l’investissement sur le marché national.
Que pensent les chefs d’entreprises allemands du climat des affaires tunisien et quelles sont leurs attentes pour l’année en cours?
L’Allemagne est l’un des principaux partenaires de la Tunisie après la France et l’Italie. Il est le 3ème client et le 3ème fournisseur du pays. Le volume commercial tuniso-allemand été aux alentours des 3.010 millions d’euros en 2015. L’Allemagne poursuit son soutien à la transition économique en Tunisie et accordera incessamment au gouvernement tunisien une enveloppe de financement d’une valeur de 354 millions de dinars tunisiens (MDT) dont 71 MDT sous forme de dons. D’où l’intérêt porté aux entreprises totalement exportatrices et non exportatrices opérant "inside".
31% des entreprises ont réduit leurs effectifs
37% des 192 entreprises interviewées s’attendent à une hausse de leur chiffre d’affaires, soit le taux le plus bas enregistré depuis 2009 et 23% d’entre elles tablent sur un repli de leur chiffre d’affaires.
Les timides prévisions de croissance pour ces entreprises se répercuteront sur les intentions de création d’emplois. 18% des entreprises couvertes par l’enquête s’attendent à une baisse de leur effectif durant l’année en cours et 31% des entreprises allemandes actives en Tunisie ont déjà réduit leurs effectifs.
"Près de la moitié des entreprises allemandes en Tunisie ne comptent pas modifier leur volume d’investissement par rapport à l’année dernière. Un tiers des entreprises (33%) souhaite élargir son volume d’investissement. Il s’agit là toutefois de l’un des taux les plus bas depuis 2010", révèle l’enquête. Un ratio qui témoigne de la réticence des investisseurs étrangers et de la morosité de l’activité économique.
77% des entreprises revendiquent plus de stabilité sociale
Pour ce qui est des avantages à l’investissement la majorité des entreprises allemandes considèrent la proximité avec l’Europe, les avantages fiscaux et les coûts de production comme les atouts de l’environnement des affaires en Tunisie.
Néanmoins, elles déplorent les contraintes bureaucratiques, l’instabilité sociale et politique et la faible productivité du travail.
En effet et selon la même source: "77% des entreprises allemandes installées en Tunisie revendiquent plus de stabilité sociale, 69% demandent un allègement des structures bureaucratiques…Les entreprises voient des problèmes concrets surtout au niveau de la douane, de la banque centrale et de la municipalité".
Ces entreprises sollicitent un soutien plus rigoureux de l’Union Européenne en matière de sécurité, de la lutte contre la corruption et de la formation professionnelle. Au sujet de l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi) en cours de négociation, 30% des entreprises interrogées s’attendent à des répercussions positives. Seulement 1% craint que les répercussions soient exclusivement négatives.
Ainsi l’étude élaborée par la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du Commerce montre encore une fois la fragilité de l’environnement des affaires en Tunisie. Les entreprises allemandes installées en Tunisie semblent plutôt pessimistes et s’attendent à une détérioration du climat des affaires en 2016.
Que pensent les chefs d’entreprises allemands du climat des affaires tunisien et quelles sont leurs attentes pour l’année en cours?
L’Allemagne est l’un des principaux partenaires de la Tunisie après la France et l’Italie. Il est le 3ème client et le 3ème fournisseur du pays. Le volume commercial tuniso-allemand été aux alentours des 3.010 millions d’euros en 2015. L’Allemagne poursuit son soutien à la transition économique en Tunisie et accordera incessamment au gouvernement tunisien une enveloppe de financement d’une valeur de 354 millions de dinars tunisiens (MDT) dont 71 MDT sous forme de dons. D’où l’intérêt porté aux entreprises totalement exportatrices et non exportatrices opérant "inside".
31% des entreprises ont réduit leurs effectifs
37% des 192 entreprises interviewées s’attendent à une hausse de leur chiffre d’affaires, soit le taux le plus bas enregistré depuis 2009 et 23% d’entre elles tablent sur un repli de leur chiffre d’affaires.
Les timides prévisions de croissance pour ces entreprises se répercuteront sur les intentions de création d’emplois. 18% des entreprises couvertes par l’enquête s’attendent à une baisse de leur effectif durant l’année en cours et 31% des entreprises allemandes actives en Tunisie ont déjà réduit leurs effectifs.
"Près de la moitié des entreprises allemandes en Tunisie ne comptent pas modifier leur volume d’investissement par rapport à l’année dernière. Un tiers des entreprises (33%) souhaite élargir son volume d’investissement. Il s’agit là toutefois de l’un des taux les plus bas depuis 2010", révèle l’enquête. Un ratio qui témoigne de la réticence des investisseurs étrangers et de la morosité de l’activité économique.
77% des entreprises revendiquent plus de stabilité sociale
Pour ce qui est des avantages à l’investissement la majorité des entreprises allemandes considèrent la proximité avec l’Europe, les avantages fiscaux et les coûts de production comme les atouts de l’environnement des affaires en Tunisie.
Néanmoins, elles déplorent les contraintes bureaucratiques, l’instabilité sociale et politique et la faible productivité du travail.
En effet et selon la même source: "77% des entreprises allemandes installées en Tunisie revendiquent plus de stabilité sociale, 69% demandent un allègement des structures bureaucratiques…Les entreprises voient des problèmes concrets surtout au niveau de la douane, de la banque centrale et de la municipalité".
Ces entreprises sollicitent un soutien plus rigoureux de l’Union Européenne en matière de sécurité, de la lutte contre la corruption et de la formation professionnelle. Au sujet de l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi) en cours de négociation, 30% des entreprises interrogées s’attendent à des répercussions positives. Seulement 1% craint que les répercussions soient exclusivement négatives.
Ainsi l’étude élaborée par la Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du Commerce montre encore une fois la fragilité de l’environnement des affaires en Tunisie. Les entreprises allemandes installées en Tunisie semblent plutôt pessimistes et s’attendent à une détérioration du climat des affaires en 2016.
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