Dans le bulletin économique du premier semestre de l'année 2016 publié par Mac Sa, l'universitaire Moez Labidi, conseiller économique auprès de l'intermédiaire en Bourse, est revenu sur la croissance enregistrée par la Tunisie au cours du premier trimestre de l'année en cours, cette dernière est, selon lui, affectée par le "syndrome du rez-de-chaussée.
La récente salve de publication des statistiques de la croissance et de l’emploi confirme encore une fois les difficultés de l’économie tunisienne à s’extirper des gouffres d’une croissance atone : Un taux de croissance, en glissement annuel, de 1% pour le premier trimestre 2016.
Les perspectives de l’économie tunisienne sont incertaines et le marché du travail continue d’envoyer des signaux négatifs pour la cohésion sociale. Des signaux menaçants pour le climat sécuritaire, déstabilisants pour les caisses sociales (CNRPS en tête de liste), et démoralisants pour les acteurs économiques. Quand le moral des investisseurs et des consommateurs est en berne, la croissance est rarement au rendez-vous.
Un chiffre à première vue réjouissant pour une économie frappée par la nébuleuse terroriste et une météo peu clémente. La mauvaise performance dans le secteur de l’hôtellerie et la restauration (-12%) et la chute de plus de 60% de la production d’huile d’olives au début 2016 ont fortement impacté le taux de croissance du premier trimestre 2016.
Malgré ce contexte hostile (terrorisme, faiblesse des IDE, fièvre revendicative, …), certains secteurs arrivent à tirer leur épingle du jeu, en enregistrant une nette amélioration par rapport au dernier trimestre de 2015. C’est le cas de la valeur ajoutée du secteur des industries chimiques (+28,6%), les matériaux de construction (+4,2%) et l’activité minière (+24,8%) malgré les blocages qui persistent encore.
Un chiffre décevant surtout lorsque le gouvernement avance encore un taux de 2% (contre les 2.5% prévus par la loi des finances 2016). Les institutions internationales (hors FMI qui campe aussi un taux de 2%) n’ont pas cessé de réviser à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’économie tunisienne: 1.8% pour la Banque Mondiale et 1.6% pour la BERD.
L'article continue sur le site d'Ilboursa.com
La récente salve de publication des statistiques de la croissance et de l’emploi confirme encore une fois les difficultés de l’économie tunisienne à s’extirper des gouffres d’une croissance atone : Un taux de croissance, en glissement annuel, de 1% pour le premier trimestre 2016.
Les perspectives de l’économie tunisienne sont incertaines et le marché du travail continue d’envoyer des signaux négatifs pour la cohésion sociale. Des signaux menaçants pour le climat sécuritaire, déstabilisants pour les caisses sociales (CNRPS en tête de liste), et démoralisants pour les acteurs économiques. Quand le moral des investisseurs et des consommateurs est en berne, la croissance est rarement au rendez-vous.
Un chiffre à première vue réjouissant pour une économie frappée par la nébuleuse terroriste et une météo peu clémente. La mauvaise performance dans le secteur de l’hôtellerie et la restauration (-12%) et la chute de plus de 60% de la production d’huile d’olives au début 2016 ont fortement impacté le taux de croissance du premier trimestre 2016.
Malgré ce contexte hostile (terrorisme, faiblesse des IDE, fièvre revendicative, …), certains secteurs arrivent à tirer leur épingle du jeu, en enregistrant une nette amélioration par rapport au dernier trimestre de 2015. C’est le cas de la valeur ajoutée du secteur des industries chimiques (+28,6%), les matériaux de construction (+4,2%) et l’activité minière (+24,8%) malgré les blocages qui persistent encore.
Un chiffre décevant surtout lorsque le gouvernement avance encore un taux de 2% (contre les 2.5% prévus par la loi des finances 2016). Les institutions internationales (hors FMI qui campe aussi un taux de 2%) n’ont pas cessé de réviser à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’économie tunisienne: 1.8% pour la Banque Mondiale et 1.6% pour la BERD.
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