Le conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT), réuni mercredi 27 juillet a examiné la proposition du Comité de Politique Monétaire concernant la création d’un nouvel indicateur de référence du taux d’intérêt interbancaire en Tunisie: le TUNIBOR.
La BCT informe dans un communiqué rendu public que cet indicateur de référence sera adopté à partir du 1er septembre 2016.
A partir de cette date, les banques de la place qui disposent d’un besoin de liquidité emprunteront de l’argent auprès de la BCT sur la base d’un taux d’intérêt moyen de référence qui n’est autre que le TUNIBOR.
A l’instar de l'Euribor, l’indice de référence du marché monétaire en zone euro et le Libor, le taux interbancaire offert à Londres, la Tunisie se dote d’un nouvel indicateur de référence qui représente entre autre le taux moyen qui sera pratiqué par les banques pour se prêter de l’argent entre elles (en dinar tunisien).
L’évolution de l’indicateur TUNIBOR dépendra éventuellement de l’état de santé de l’économie nationale. Si l’économie va bien, les banques vont augmenter les taux d’intérêt afin de dégager davantage de profits. Et si par contre, l’économie va de moins en moins bien les banques de la place, notamment les plus fragiles, seront contraintes de se refinancer sur le marché interbancaire à des taux plus élevés.
Même si les caractéristiques techniques dudit indicateur sont encore méconnues, le TUNIBOR devra être fixé par un échantillon de banques de la place. Ces banques détermineront le taux d’intérêt qui servira de base pour les emprunts interbancaires.
D’où la question: peut-on appréhender des risques de manipulations par les institutions de crédits nationales?
En Europe, les rapports des régulateurs ont révélé à l’époque que les taux de l'Euribor ont été manipulés selon les intérêts de certaines banques à la hausse comme à la baisse pour générer plus de profits, et ce au cours de la période 2005-2009. En décembre 2013, 8 banques ont été sanctionnées par Bruxelles en leur infligeant une amende globale de 1,7 milliard d'euros.
Le régulateur du marché bancaire tunisien n'a pas communiqué sur une éventuelle mise en place de garde-fous nécessaires pour éviter le scandale du marché européen et éviter une telle manipulation qui risque d’avoir des répercussions non seulement sur la liquidité bancaire de certaines institutions de crédit mais aussi sur les crédits de consommation, les emprunts hypothécaires et l’épargne national.
La BCT informe dans un communiqué rendu public que cet indicateur de référence sera adopté à partir du 1er septembre 2016.
A partir de cette date, les banques de la place qui disposent d’un besoin de liquidité emprunteront de l’argent auprès de la BCT sur la base d’un taux d’intérêt moyen de référence qui n’est autre que le TUNIBOR.
A l’instar de l'Euribor, l’indice de référence du marché monétaire en zone euro et le Libor, le taux interbancaire offert à Londres, la Tunisie se dote d’un nouvel indicateur de référence qui représente entre autre le taux moyen qui sera pratiqué par les banques pour se prêter de l’argent entre elles (en dinar tunisien).
L’évolution de l’indicateur TUNIBOR dépendra éventuellement de l’état de santé de l’économie nationale. Si l’économie va bien, les banques vont augmenter les taux d’intérêt afin de dégager davantage de profits. Et si par contre, l’économie va de moins en moins bien les banques de la place, notamment les plus fragiles, seront contraintes de se refinancer sur le marché interbancaire à des taux plus élevés.
Même si les caractéristiques techniques dudit indicateur sont encore méconnues, le TUNIBOR devra être fixé par un échantillon de banques de la place. Ces banques détermineront le taux d’intérêt qui servira de base pour les emprunts interbancaires.
D’où la question: peut-on appréhender des risques de manipulations par les institutions de crédits nationales?
En Europe, les rapports des régulateurs ont révélé à l’époque que les taux de l'Euribor ont été manipulés selon les intérêts de certaines banques à la hausse comme à la baisse pour générer plus de profits, et ce au cours de la période 2005-2009. En décembre 2013, 8 banques ont été sanctionnées par Bruxelles en leur infligeant une amende globale de 1,7 milliard d'euros.
Le régulateur du marché bancaire tunisien n'a pas communiqué sur une éventuelle mise en place de garde-fous nécessaires pour éviter le scandale du marché européen et éviter une telle manipulation qui risque d’avoir des répercussions non seulement sur la liquidité bancaire de certaines institutions de crédit mais aussi sur les crédits de consommation, les emprunts hypothécaires et l’épargne national.
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